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Canoë acheté à en juin 2019. Le vendeur le tient de son grand-père qui habitait sur les hauteurs de Montsoreau-49 et était armurier dans la galerie le Passage à Nantes.
Le constructeur DS à Vitry, c'est écrit sur le logo, est inconnu des connaisseurs...
mais nous en saurons bien plus page 10.
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Le bateau est en plutôt bon état, non déformé, vernis d'origine. Équipement :
1 siège pliant,
2 dérives (manque les supports),
2 pagaies superbes et légères,
1 gréement latin sans la voile,
le safran.
La quille extérieure sera a changer, ainsi qu'en partie, les étraves extérieures, et des parties des quilles d'échouages
Début des travaux de raclage début mars 2020
Racloirs divers
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Quille extérieure et étrave fatiguées
Mars 2020, en plein Coronavirus, depuis 10 jours confiné à la maison, je racle le canoë. L'extérieur est terminé et l'intérieur est bien avancé, quasiment un demi côté, et ce mercredi 25 j'ai terminé en démontant les pontets, un peu de casse (extrémité d'un plat bord). Je vais pouvoir racler les pointes.
L'absence de pontet permet un raclage satisfaisant jusqu'à l'étrave. Notons que l'étrave est en deux parties, assemblées par languette. La partie supérieure très endommagée doit être cou-pée et remplacée, pas si facile à faire, je m'y reprend à deux fois.Quille extérieure et étrave fatiguées
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Une étrave intérieure comporte le n° 147 gravé. La signification ne fait pas l'unanimité, chaque constructeur ayant ses propres codes : le premier de ce modèle fabriqué en 1947 ?
C'est ce que veut croire Alain F...
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La quille et le joint de coton huilé
La quille doit être remplacée, vu son état. Elle est démontée faisant apparaître un montage inédit sur les canoës, selon les experts.
Les bordés sont chanfreinés au milieu du bateau, créant un coin où est inséré un cordon, de coton huilé probablement (sec, il s'est cassé), censé faire l'étanchéité, la quille le maintenant en place.
Protection du bois
Après plusieurs échanges, à propose des différentes possibilités (vernis gras dilué-Tonkinois ou Epiphane-saturateur D1 d'Owatrol, huile de lin) (vernis bi-composant polyuréthane exclus car non adaptés), je choisis de mettre d'abord de l'huile de lin (mélange d'huile de lin crue 40 %, cuite 10 % et terpène 50 %). L'huile de lin, que j'ai bcp utilisée pour du bois d'intérieur, présente le défaut de sécher très lentement, voire pas … ce qui pose problème pour le vernissage. Je passe 2 couches à l'extérieur et à l'intérieur, juste avant les fortes chaleurs (+ 25 °C) le week-end de Pâques-10 au 12 avril 2020-afin de nourrir le bois et lui éviter de sécher
L'huile traverse les bordés au niveau des clous et des feuillures et atteint très probablement toute l'épaisseur du bois.
C'était prévu, la surface reste grasse une semaine après, cela m'inquiète...
Au racloir j'enlève la matière grasse que je n'imagine pas sécher. Aussi, j'entame de racler très légèrement toute la surface, intérieure et extérieure, et de passer du papier de verre pour enlever ce gras.
A force de ténacité et de recherches internet régulières, Serge a trouvé Outre-Atlantique un canoë DS à vendre chez un antiquaire (pas brocanteur au vu du prix demandé...).
Avec une photo de la plaque de ce constructeur, inconnu en France !
Le temps est souvent beau, voire chaud sur l'ouest durant le confinement.
Pas bon du tout pour le bois qui sèche.
Mais des dommages bien antérieurs sont à reprendre.
Les 'petites' réparations sont nombreuses, rebouchage d'emplacements de clous rivetés avant reperçage...
Les coins de bois sont éternellement utiles pour presser lors d'un collage.
Après avoir espéré garder les étraves extérieures, malgré leur état, et passé beaucoup de temps à couper, insérer des éléments neufs, coller... sans jamais être satisfaisant, décision est prise de faire des étraves neuves (d'autant que la quille est neuve, faite dans la dernière planche d'un frêne de Guern coupé en 1995 environ), réalisées à partir d'un frêne du jardin coupé un mois plus tôt. Cela fera un continuité de matériaux nouveaux.
L'idée de refaire le montage initial de la cordelette sous la quilleest abandonnée. Un joint 'moderne' sera plus sûr et devrait réduire le maintient d'humidité. Un joint plat-mousse adhésive est collé sur les parties internes des étraves et quille, afin de limiter les entrées d'eau (la face externe des étraves intérieures est abîmée). Un montage 'à blanc' est réalisée, pour parfaire l'ajustage, et démonté pour le vernissage.
Puis vient le moment du vernissage, 5 couches à l'intérieur, 7 à l'extérieur, dont la dernière qui fera une 'peau de crapaud' inexpliquée, à moins que ce soit la chaleur qui a provoqué cela, comme le pense Patrick C. qui m'a bien aidé à rattraper le problème.
Dimanche 20 septembre, mise à l'eau à la Courbe, en Bourg-des-Comptes.
Une boîte à ramer et un plancher, acheté par ailleurs, sont installés, l'essai est prometteur.