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12 juillet 2024 5 12 /07 /juillet /2024 18:00

Nous étions 18 kayaks à naviguer lors de cette 12ème édition du Trophy Léo.
Il y a 14 ans, le kayak Léo inaugurait sa première mise à l’eau sur la Mayenne en Maine et Loire, à Cantenay Epinard.
Et oui, chaque année on se pose la question : 14ème édition, 10ème édition ? Quel âge le kayak ?

 

 

Ça anime nos soirées, on se remémore les weekends plus ou moins dans l’ordre ; c’est quand même Marie-Pierre qui fait le plus d’effort pour nous rafraichir la mémoire !
Voilà, c’est écrit :
. première mise à l’eau : été 2010
. première édition du trophy Léo : juin 2013
Il y aura une interrogation écrite l’année prochaine !
Jean-Pascal nous concocte au mieux cet événement au travers des intempéries ! Toutes ces inondations sur le territoire français, qui n’ont de cesse de remettre en question le weekend !
Tout d’abord prévu sur la Leyre, et on s’en faisait un régal ! La jolie Leyre. Elle se sera faite uniquement désirée car la montée des eaux l’a envahie de branchage et autres, rendant difficile voire impossible la navigation.
Mais Jean-Pascal ne se démonte pas et propose, pour nous les gens de l’Ouest pour la plupart, une région moins éloignée. C’est toujours çà de gagné ! C’est à Chanier que nous nous installons, en Charente Maritime, dans le camping « Belle Rivière « ….. « Belle Riziere » dira avec humour le gérant du camping, car la Charente vient tout juste de regagner son lit, après s’être bien étalée dans le camping les jours précédents notre arrivée ! Elle avait dû sentir qu’il était temps de se ramasser ! Elle laissera sur son passage d’innombrables écrevisses à droite et à gauche, dans l’herbe, dans les flaques d’eau, auprès des tentes et vans ! Du jamais vu ! On marche dessus

Vendredi 7 juin :
Arrivée de la plupart d’entre nous en fin d’après-midi.
Maurice et Causette viendront nous rendre une petite visite, puisqu’ils sont dans le coin.
Pierre sera le dernier arrivé, attendu par Jean Pascal, et montera sa petite tente à la lueur de la lune, entre nos installations et les écrevisses.

Sont présents sur cette navigation : Christelle, Jean-Pierre, Marianne et Frédéric, Alain F, Marythé, Maire-Pierre, Stéphane L, Serge, Yannick, Alain M, Manu, Marc V, Robert T, Jean-Pascal bien évidemment, Pierre et Marion (qui nous rejoindra le samedi soir,) ainsi que moi Nadine qui vous raconte tout cela (...je me suis fait un peu avoir...)

Samedi 8 juin :
Départ du camping à 9h30. Mise à l’eau à 20mn plus en amont, à la halte du port de Lys, à Salignac sur Charente.
Ancien port saulnier datant de l’époque romaine, richesse économique de la vallée de la Charente, faisant place bien plus tard, au XVIIIème siècle, au commerce des eaux de vie (notamment la maison Martell pour son cognac). En 1920, un bac assurait encore la traversée de rive en rive. Entre temps, ce port y a vu transport de vin, pierres, chanvre, et vivres ; et même des canons fondus, pour la fonderie de Ruelle près d’Angoulême.
Aujourd’hui, ce port devenu touristique est très bien apprécié, avec sa guinguette durant l’été.
Et la maxime de François 1er reste d’actualité pour les charentais : «la Charente est le plus joli ruisseau de mon royaume ».
Nous naviguons avec nos beaux kayaks environ 1h45, plus ou moins sous une pluie très fine.

 

 

 

 

 

Arrêt pique-nique à Dompierre sur Charente : le fleuve encore présent il y a 4 ou 5 jours sur la berge, et la petite pluie toute fine, ne nous laissent que peu de choix pour s’asseoir déjeuner : la plupart d’entre nous reste debout, tandis que certains ont élu domicile sur des blocs de pierre en guise de banc. Cela n’empêche pas un bon apéro ! et même une habituelle petite sieste pour ceux qui sont bien équipés, après un bon café accompagné de diverses pâtisseries maison, très appréciées.

L’arrivée de notre périple est prévue au camping. Et entre temps, il nous faut passer par l’écluse du moulin de la Baine. Chacun se rappellera : « quand il y a un sens interdit…. ne pas y aller » !
Bon, à hauteur d’une patte d’oie, à droite, le sens interdit. A gauche, un pont, et sous le pont un niveau d’eau bien haut, qui pose question….
On prend à droite…. Cul-de-sac ! On peut choisir de faire un portage, éventuellement, à la guinguette sur la gauche.
Et non, on tente une petite veine bien franche sous le moulin, mais il faut bien viser ! La largeur est correcte pour un Léo.
Chacun vise plus ou moins bien, ça tape un peu, mais çà passe tant bien que mal. Sauf pour deux d’entre nous, dont l’arrière du bateau choisi une autre veine moins sympa. Avec le concours des uns et des autres, et la bonne réaction des navigateurs en difficulté, ces deux Léo rebelles retrouvent la veine correcte et…passent ! Que d’émotions !
C’était la péripétie de la journée !

 

Arrivée au camping pas trop tard. Navette pour récupérer les véhicules au port de Lys.
Pendant ce temps, on remonte les kayaks au plus près des vans. On les installe en rosace, la première rosace (ou marguerite) du we ; que c’est beau ! On adore

 

Après tout ça, détente, on en a besoin après toutes ces émotions !
Apéro, agrémenté de jeux : Molky, palet vendéen, boule de touline, et le plus drôle : la marionnette à bière !

 

 

 

 

 

 

Vers 20h, nous sommes attendus à la guinguette du camping, qui était encore dans l’eau il y a quelques jours.
Le personnel a mis les bouchées doubles pour le ménage,afin d’ouvrir ce soir. La serveuse est bien sympathique, le serveur un peu nerveux… les desserts (3 ou 4 fraises à la chantilly) atterriront au sol avant d’être dégustés.

Dimanche 9 juin : Remise du Prix ! L’heure de la gloire !
Jean-Pascal a bien réfléchi toute la nuit qui, on le sait, porte conseil.
Et c’est Marythé, à sa grande surprise, qui est à l’honneur ! Bravo ! Elle a une année pour réfléchir au prochain périple, et pourra se faire aider, bien évidemment, par les pro du groupe.

 

Sur ce, nous nous activons au transfert des véhicules : qui revient au camping ? qui pas ?... on laisse les têtes
pensantes organiser cela, car si tout le monde s’y mêle….
D’autres têtes pensantes aussi commencent à rapprocher les kayaks vers la cale de mise à l’eau : les pétales de la marguerite se dispersent (c’est joli comme image).

Départ du camping à 10h30, nous allons à St Thomas, en aval, via Saintes où nous pique niquons sur les berges de la prairie.

Très joli parc, où nous nous étalons bien plus qu’hier midi. Il faut dire qu’il ne pleut pas. La météo est superbe

Retour dans nos kayaks ; d’emblée, sur ce beau fleuve, on ne peut pas d’empêcher de revenir en « marguerite » parfaite, afin d’arriver dans l’objectif de Pierre qui nous attend du haut d’un pont :

 

 

 

Comme c’est beau  La rosace sur l’eau Vu d’en haut

 

 

Puis les pétales de la jolie marguerite se dispersent à nouveau.


Et passent devant l’arc de Germanicus, bel « arc de triomphe » à Saintes, ancienne porte de la ville.

Ce n’est pas un arc de triomphe car il n’a que deux voutes au lieu de trois. C’est un arc routier qui reliait Saintes à Lyon. Cet arc a été déplacé de 28m en 1843 pour des travaux sur les quais de la Charente. Voilà pour la culture.

 


Arrivée à St Thomas après une tranquille et jolie navigation.
Chargement des bateaux.
Départ pour certains, le we est fini, et il y a de la route. On se dit à l’année prochaine.

Pour les quelques autres, retour au camping pour une « écrevisses party » !

En effet, le personnel du camping
ramasse à la brouette les nombreuses écrevisses et les distribuent à qui veut bien.
On s’en prépare une bonne bassine.


J.Pierre et Yannick s’activent à les châtrer, et à enlever la tête qui est bien plus grosse que le corps.

Au final, on en fait bouillir juste une moyenne casserole. On les déguste à l’apéro.
Les écrevisses resteront un fait marquant à ce we

 

La gagnante du trophy a été nommée : Marythé.
Mais qui rédige le compte-rendu du week-end ?
Je m’en interroge... On me répond : « c’est celui qui pose la question ! »
Avec plaisir d’avoir relater ce périple.
Et au plaisir de se revoir pour d’autres aventures !

 

 

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