Prologue : Cette année, les rendez-vous de l’Erdre ont organisé un
prologue : un halage animal au fil du canal, une
expérience originale à renouveler. 5 Bélougas, ces mammifères marins en bois, ont été halé par des ânes de Redon à Nord sur Erdre, le long du canal de Nantes à Brest. Le mulot de Redon, de retour
de Dordogne, se devait d’accompagner cette randonnée pendant quelques jours en vtt.
« Aux Anes…etc », non ce n’est pas le titre d’une nouvelle chanson, mais le nom de cette ferme à Guenrouët qui propose des randonnées avec des ânes et qui a tenté cette expérience de halage de bateau. Bravo aux
organisateurs d’avoir remis au goût du jour ce mode de traction oublié.
Jeudi : mis à l’eau à Nort sur Erdre de la Petite Liliberté, avec mes
jeunes équipiers : Maïwem, invitée qui découvre la voile pour la première fois et Élie le nouveau barreur, retrouvailles des amis de la voile et du barbotage, et qu’il est difficile de
trouver une place dans ce petit port, le nombre de bateaux présents est en hausse.
Tard dans la soirée, il fait déjà nuit, les bélougas arrivent enfin au terme de 4 jours de navigation et d’éclusage.
Vendredi : Hippolyte et Noé, 2 jeunes invités se joignent à nous pour la journée et la descente de la rivière vers Sucé sur Erdre. Le début de la navigation permet de former l’équipage à la pratique de l’aviron, et quand la rivière s’élargit enfin, la voile est envoyée. Pique-nique à la base de l’ASPTT, l’équipage semble fatigué, mais nous décidons de participer aux régates des voiles avirons. L’équipage découvre l’ambiance des régates amateurs, avec le changement de mode de propulsion à chaque bouée, alternant ainsi la voile et les avirons, 2 manches se déroulent, les mousses sont épuisés, ils ont tout donné pour essayer d’être devant. Arrivée à Sucé, Repas des équipages, au milieu des bélouguistes et des amis de voile et barbotage
Samedi : nous prenons le départ d’une nouvelle régate, avec Maïwen et
Paul qui remplace Elie, équipier d’un jour de Clément sur le vaurien. Un
vent faible permet à Maïwen de découvrir le plaisir de naviguer sous voile, sur le plan d’eau nous redécouvrons la Touline, merci à Jean-Pierre et à son équipage d’avoir sorti ce joli bateau pour
le dépoussiérer, quant à leurs propriétaires ils peuvent remercier François « trott au vent » qui à réglé le moteur de Frog.
Pique-nique et navigation libre jusqu’à Nantes, en compagnie du vaurien et du snipe que Gilles et Lucie ont fini de vernir et gréer le matin, et un grand bravo à Patrick d’avoir
accompagné sa moitié, la grise, nous étions tous content de les voir naviguer sur la pirogue.
Soirée au milieu du bassin Ceineray à Nantes, dîner royal aux chandelles sur nos bateaux à couple, au menu : huîtres, moules frites et un petit muscadet, et concert d’Archie Shepp en loge privée sur le bélouga de Manu.
Dimanche : Traditionnelle réception à la mairie de Nantes, discours,
remises des prix, et excellent buffet pour les marins, Préparation du bateau et nous quittons le centre de Nantes (la plus belle ville de France, où le mulot a vu
le jour il y a quelques années déjà), quelques coups d’avirons pour franchir les ponts de Nantes, remâtage et nous trouvons du vent pour remonter à Sucé, nous naviguons bord à bord avec quelques
bateaux dont un loup, nous sommes joueurs et ne lâchons rien jusqu’à l’arrivée, quel plaisir de naviguer sous voile, n’est-ce pas Maïwen.
Épilogue : le 4 novembre, lors de la remise des prix des villes fleuries, j’ai rencontré Hervé, un jardinier, l’heureux propriétaire de la Tjalk « Het Leven », péniche hollandaise à voile, qui a participé aux rendez-vous de l’Erdre et est au mouillage sur la vilaine, les fleurs et la voile font bon ménage !
Le mulot
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