De impôts.Gouv.fr à Mesdames, messieurs, chers contribuables OICO. Il ne vous reste plus que quelques jours pour remplir et envoyer votre déclaration fiscale . Nos services nous ont signalé que vous veniez de faire un Don exceptionnel le 13 mai 2017. Nous vous rappelons que cela est déductible de vos revenus et vous encourageons à remplir la rubrique concernée afin de bénéficier d'un crédit d'impôts.
Les Adhérents de l'association VCA, dont nous ne connaissons pas tous les noms et qui ont effectué la même opération, sont invités à faire de même.
Ben non, évidemment, personne n'a reçu un tel message mais on peut rêver ! Non seulement on se serait tapé une belle sortie mais on pourrait se faire rembourser les frais d'essence, de vivres et de boissons (qu'aucune mauvaise langue ne s'avise de dire que, sur ce dernier point, on gagnerait un max ! Merci).
Ce qui est sûr, c'est que pour une belle sortie … ça a été une belle sortie ! Au niveau effectifs, on a eu du monde. Un douzaine de personnes en gros, réparties entre OICO et VCA.
C'est l'ami Jean-Louis S qui avait organisé la sortie. Récemment sorti de prison, où il avait été incarcéré pour dénonciation calomnieuse (voir CR précédent), il a eu tout le loisir en cellule d'organiser ce sympathique Week-end. La bande s'est retrouvée sur la rivière à hauteur de Treffieux, un bled pas tout jeune comme le disaient les Allemands pendant la guerre.
Une fois sur place, kayaks et canoës sont déposés à terre près des ruines d'un ancien moulin que côtoie une végétation luxuriante.
Pendant que certains conduisent leurs voitures au point d'arrivée, ceux qui restent approchent les embarcations du bord de la rivière.
10 h 30 , la navigation peut commencer . Tout d'abord, passer sous un pont situé en aval du point d'embarquement.
On se rend très vite compte qu'il n'y a pas beaucoup de fond. Le niveau de la rivière est comparable à celui de certaines déclarations du nouveau président des Etats-Unis ! L'été sera chaud dans les tee-shirts et les maillots ? Qu'en pense Grand Gourou, le Mr Mettez-Haut ??
Il fait plutôt beau, la température est agréable, le Don est calme, la balade s'annonce bien. Longeant les rives verdoyantes, les membres de la troupe pagaient joyeusement en racontant un tas de conneries, comme d'habitude, mais bon … hein … faut bien s'occuper !
L'opération se déroule sans problème, les navigatrices- et-teurs n'en étant pas à leur première expérience.
Ah, tiens ! Un obstacle, sans doute, s'annonce. Comme Sancho Panza, on entend le Don qui chute. Il part probablement à l'assaut d'un moulin qui s'est mis en travers de son chemin. Il va falloir débarquer pour continuer la rando.
Bon, un petit d'effort de mémoire … Ah oui ! Il y a eu aussi le coup du tronc d'arbre en travers de la rivière. Assez balèze d'ailleurs. Il a fallu faire l'acrobate et jouer de la scie pour continuer sa route. Mais bon, là encore, rien de très original pour les coureurs de rivière que sont les OICOVECEATEURETRICES. Vous ne pouvez pas les voir en action sur la photo ci-dessous, vu qu'il n'y en a pas. Ce cliché faisait partie du lot que devait fournir Jean-Louis au rédacteur de cette chronique mais … peut-être la justice n'en a-t-elle pas fini avec lui et qu'il est de nouveau au violon !
Quoi dire encore ? … Ben tiens, on allait oublier la petite partie du parcours randonnée pédestre ! Quand on vous disait qu'on manquait un peu d'eau !
Le niveau d'eau étant redevenu normal, le parcours peut continuer dans un paysage parfois proche de l'Amazonie. Enfin un peu ... un tout petit peu … presque pas en fait ! Mais aux portes de Nantes, c'est déjà pas si mal !
Allez, un dernier effort pour arriver à Marsac sur Don, fin de cette journée pour nous les rats d'OICO
texte :Rataplume - photo : le muloh
Le dimanche seuls les membres de VCA naviguent de Marsac à Guémené-Penfao
La saison de canotage touche à sa fin, il fait encore bon et on en profite jusqu'au bout. Avant de ranger pagaies et avirons, de remiser nos coques anciennes (on dit vintage aujourd'hui...), on se retrouve à ce dernier « petit » rendez-vous. Un rendez-vous qui ne demande qu'à s'étoffer au regard du lieu et de l'accueil qui nous est fait.
C'est la deuxième édition de « Canotiers en fête » organisée par Yoles de Loire, dans un cadre exceptionnel au bord de l'Indre et au pied du château de l'Islette pendant les Journées Européennes du Patrimoine. Nos hôtes ainsi que les canotiers que nous sommes faisons cause commune en accueillant le public pour partager nos passions.
Une vingtaine de bateaux sont présentés au bord de l'eau ou sur l'eau par les amis de Yoles de Loire, les Poissons des Arbres, Voile & Canotage...
On peut voir la yole à 4 barrée « Compagnon » et l'As des organisateurs, des canoës français, des yoles de promenade, une périssoire, une dizaine de canoës canadiens, un kayak pliant, un canot construit par Wauthelet entre 1880 et 1890 tout juste sorti de sa grange...
Yoles de Loire a bien fait les choses : « la Poule Couasse » est encore là avec ses fouaces, de quoi se régaler tout en aidant cette association à conserver et restaurer des objets et machines agricoles, les mises à l'eau des bateaux sont grandement facilitées cette année grâce à un ponton flottant. Et heureusement d'ailleurs car le niveau de l'eau était bas du fait de la rupture d'un barrage en aval du château, un arbre a emporté avec lui la maçonnerie dans laquelle il s'était enraciné.
Cette manifestation permet aux amis canotiers de se retrouver, d'échanger autour des bateaux et... de naviguer.
Samedi soir, clair de lune, lampions et parade vénitienne au pied du château. Magique ! Je tiens à saluer tout spécialement l'équipage de « Compagnon », pas simple de manœuvrer un bateau de cette taille (12 mètres de long quand même, sans oublier la largeur avec les avirons !!) dans un espace aussi exigu, et le courant qui ne cherche qu'à l'emporter dans les piles du pont juste là, en aval de la parade... chapeau !
On a la chance à Islette d'avoir les meilleurs guides imaginables pour les balades sur l'Indre : Yannick et Martine (alias Jean-Baptiste et Louise, trappeurs). C'est leur terrain de jeu, celui de l'enfance, et ils connaissent intimement le coin : quel bras emprunter (et éviter les riverains acariâtres!), où passer lors des portages, l'histoire locale, les bâtiments du bord de l'eau, les lieux historiques tel que le gué de Jeanne (d'Arc), etc... et aussi la loi.
L'Indre est une rivière non domaniale, c'est à dire privée. À ceci près que c'est le fond de la rivière qui l'est effectivement et non pas l'eau, contrairement à ce que certains riverains pensent. Au point de tendre des câbles bardés de panneaux d'interdictions de toutes sortes en travers de la rivière ! Pourtant la loi est claire, ils ne peuvent entraver la navigation et doivent permettre le franchissement des barrages. Dont acte. L'article de loi peut être obtenu auprès de V&C, ça peut toujours servir... et merci à Yannick (Favro) pour ses lumières.
Et comme l'Indre est décidément une jolie rivière, la flottille emmenée par nos guides a bien volontiers adopté la coutume locale : le glanage... des déchets. Nous avons ramené tout un bric à brac de bouteilles plastiques, sacs, bâches, engins de pêche, chaussures, morceaux de palette,etc... un bonne bonne habitude à prendre, prévoir de la place à bord !
La rivière est très belle, sinueuse à souhait et verdoyante. Des bras semblent partir à droite et à gauche et j'ai eu cette impression qu'on pourrait la descendre puis remonter sans passer par le même chemin, un beau terrain de jeu et d'explorations !
Ce rendez-vous sympathique était une première pour moi, j'y reviendrai pour y retrouver les amis, rencontrer un public curieux et intéressé par nos bateaux vintage et revoir ce cadre très spécial. Merci à Alain et Maurice ainsi qu'aux propriétaires du château pour leur accueil.
Jean-Jacques
La Haute Loire nous a invités au voyage .Nous nous sommes retrouvés samedi 13 août au camping la Garenne à Bas en Basset, au pied des Monts Forez, pour vivre une aventure surprenante dans les Gorges de la Haute Loire. Nous étions une dizaine de participants.
Toute la semaine, de la soupe angevine, du malvoisie, des cocktails extrêmement originaux, fabriqués avec beaucoup de fantaisie, ont ponctué nos apéritifs quotidiens.
Nous avons vu des hérons cendrés, des canards, des cincles plongeurs, des milans royaux ….durant notre séjour en Haute Loire.
D’abord, nous sommes allés découvrir le village de Bas en Basset et son marché du dimanche. On aperçoit au loin le château de Rochebaron, qui domine le village et la Loire, ce château possède des vestiges du XIème et XVIème siècles, un donjon triangulaire, trois enceintes fortifiées et une tour de 24 mètres récemment restaurée. De nombreux étangs s’étendent à Bas en Basset, autour du camping.
Les joies de la baignade dans la Haute Loire, nous occupèrent une bonne partie de l’après-midi superbement ensoleillée. Nager dans le courant n’est pas facile….Marcher dans les pierres devient un exercice périlleux. Se rafraîchir était indispensable, en raison de la chaleur.
Nous sommes allés en fin d’après-midi repérer les endroits pour naviguer, sur la superbe route des Gorges (Beauzac, Retournac, Pont des Droits de l’homme, Chamalières sur Loire, Le Chambon de Vorey, La voûte sur Loire, le Puy,,
Pont des Droits de l’homme à Retournac (pont en arc et pont routier) .Nous avons constaté un gros déficit d’eau. Les canoës en bois ne pouvaient pas naviguer dans ces conditions. Certains ont donc décidé de louer des canoës en polyéthylène, afin de ne pas abîmer les beaux bateaux en bois.
Lundi 15 août, Nous allons chercher les canoës à Vorey sur Loire, nous partirons de La Voûte sur Loire (10km au-dessus de Vorey).
Slalomer entre les cailloux invisibles, jouer à cache –cache avec eux, nous a bien occupés…., le niveau d’eau était très faible. Les gorges sont très resserrées. Le tronçon était entrecoupé de barrages. Ce fut très difficile de trouver des passages sans cailloux et de franchir certains obstacles. Les possesseurs de kayaks « léos » en bois ont eux aussi beaucoup peiné et ont souvent mis leurs pieds dans l’eau, pour guider leur embarcation. Les blessures avec les cailloux aiguisés, furent nombreuses. Ce n’était pas évident, cela glissait énormément, le passage à la cordelle est alors devenu une ritournelle, en raison des passages caillouteux
Mardi 16 août, nous
partons de Vorey sur Loire où nous avons loué les canoës, nous allons à Retournac en passant par Chamalière sur Loire. La navigation est parfois mouvementée, on rencontre plusieurs passages avec de belles vagues et plusieurs drossages, la Loire tourne parfois brutalement ….
Nous avons assisté alors à un évènement cocasse. Il était une fois un dénommé Guy, qui naviguait tranquillement, tout à coup, un drossage l’a parachuté, à droite, dans les branches d’un arbre, il a alors sauté du bateau et s’est retrouvé accroché dans les branches d’un arbre, tandis que Françoise continuait tranquillement de naviguer. Elle ne semblait s’être aperçu de rien….
Nous avons bien ri ….Nous avons navigué pendant 13 km jusqu’à Retournac. C’était tout de même plus facile que la veille, il y avait davantage d’eau….
Mercredi 17 août, nous allons de Retournac à Beauzac , un périple d’ environ 13 km,. Pour éviter de porter nos embarcations aux barrages entre Chamalière et Retournac, nous avons débuté le parcours après le pont radier en aval de Retournac. Ce pont est formé de buses de 50 cm qui servent d’arches. Un lit en ciment a été coulé sous certaines piles de pont.
A la sortie de Chamalière, on aperçoit les ruines du château d’Artias, sur la rive gauche. Après Retournac, les petits rapides s’enchaînent, et donnent du mouvement dans notre parcours, ils nous attendent avec pléthore de cailloux. Il faut se concentrer énormément, les pleureurs affleurent, de temps à autre et nous surprennent souvent.
Serge slalomait entre les cailloux, quand tout à coup, il se retourna, je le récupère, en remontant le courant….une autre fois, ce fut la gourde, que j’ai récupérée au passage, alors qu’elle flottait dans les eaux tumultueuses.
Malheureusement, le temps ensoleillé, a fini par se gâter, des pluies nous menacent à l’arrivée. Quelques courageux continuent jusqu’à la piscine de Retournac, tandis que les autres attendent, sous la pluie, puis sous un arbre la navette, qui nous ramènera à bas en Basset. Nous serons bien détrempés….
Jeudi 18 août, ,nous partons ensuite de Beauzac pour aller à Bas en Basset ,où se trouve notre hébergement. Nous passons par Confolent. Des rapides apparaissent au détour des rivages. Tout à coup un passage en S se dresse devant nous, il est très technique. : un rocher en plein milieu, obstrue le passage .Quelques courageux le passent avec succès. Les autres feront un portage.
Le pont de Confolent et le viaduc de la R.N. 88
Vendredi 19 août .nous partons de Bas en Basset en direction d’Aurec sur Loire , un parcours d’environ 13 km. Nous attendons avec impatience le retour des navettes .Nous sommes à la fin de la descente des Gorges. La Loire s’élargit de plus en plus. La descente fut très agréable.
Il était une fois, Léo, le mignon petit chien blanc de Jean-Pierre et Nadine, qui naviguait tout le temps à l’avant du bateau, afin d’anticiper, probablement, ce qui allait se passer. Tout à coup, le canoë s’est perché sur un rocher. Léo qui montait la garde à l’avant comme à son habitude, pour dominer la situation, est tombé du canoë. Surpris, il nageait et nageait…. il allait de canoë, en canoë, cherchant son maître, Léo était perdu au milieu des eaux. Il est finalement monté deux secondes sur notre canoë, et a sauté en vitesse sur l’embarcation de son maître. Il s’est aussitôt remis à l’avant, comme si rien ne s’était passé, pour observer la situation au loin…
Ce jour, il sera tombé plusieurs fois. Il était extrêmement fatigué. Nous avons alors atteint Aurec sur Loire, c’est un bourg aux allures moyenâgeuses. Des pédalos originaux en forme de voitures, naviguaient aussi, à notre arrivée.
Le soir, pour fêter la fin de notre périple, nous avons mangé ensemble dans une auberge, au village de la Combe, à environ 10 km de Bas en Basset, en pleine campagne. Le détour nous a enchantés. Cette auberge, installée dans une ferme est superbement décorée, de tableaux représentants des scènes de labeurs, peintes par le propriétaire Claude Pichon.
Nous avons apprécié, à l’auberge, l’ambiance chaleureuse des lieux, crée grâce à la galerie de tableaux exposés dans l’auberge. Claude Pichon y a, peint des paysages naturels, des animaux et des moments de la vie paysanne .Ces tableaux représentent une forme d’hommage à la simplicité de la vie quotidienne campagnarde.
Nous nous sommes régalés avec quelques spécialités d’Auvergne du restaurant : Pied de cochon pané, Tripes au feu de bois avec crème et moutarde, Pâté de choux Auvergnat, Râpée de pomme de terre….
Le lendemain, c’était le retour pour la plupart. L’année prochaine, nous poursuivrons notre navigation probablement à l’endroit où l’on s’est arrêté cette année.
Nous nous sommes donné rendez-vous sur L’Erdre pour la plupart avec les bateaux de bois.
Rendez-vous l’année prochaine, pour la suite de nos aventures sur la Haute Loire.
Odile
DIVAGATIONS SUR L’ERDRE, - DE LA PAGAIE A LA VOILE, - DE LA VOILE A LA VAPEUR,- DE LA VAPEUR AU DIESEL,
Nort-sur-Erdre animés par force débits de toutes nourritures, boissons et harmonies musicales. Dîner sous la lune, nuitée au dortoir nous ont conduit sur la ligne d’un départ donné en procession dans l’étroitesse du canal jusqu’à l’accueil de la Base de Mazerolle, pourvoyeur d’un deuxième apéritif préalable au pique nic des équipages. Ce fut le point de départ des régates menées avec succès, en particulier par nos cosociétaires mangeurs d’écoutes Marie-Pierre et Jean-Louis à partir de la Plaine de Mazerolles.
D’autres se sont distingué par leur étonnante inventivité, qui foin de performances nautiques furent récompensé pour leur originalité et leur poésie qui ont animé ces journées tout au long de l’Erdre.
Sucé-sur-Erdre, escale de la nuit, présentait de nouveaux groupes musicaux et l’occasion d’un formidable dîner des équipages avant que chacun ne rejoigne son gîte, qui au Lycée de Nort, qui au gré des accueils ou stationnements plus ou moins précaires.
Appareillage de Sucé sur Erdre le samedi matin, la flottille bien en ordre de louvoyage, toujours cap au Sud, et déjà certaine s’orientait vers une propulsion a soupapes libératrice d’un excès de vapeur. Une sympathique escale à Port Breton a été l’occasion d’apprécier aussi les productions œnologiques locales. Nouvel accueil musical à la Grimaudière, facilitant grandement l’absorption d’un copieux pique nic général.
Dans l’après-midi, toujours ensoleillé, nous partîmes pour les derniers bords dans les airs capricieux et les amures volatiles de la descente vers la Jonelière, poursuivie dans l’enthousiasmes et sous les applaudissements d’une impressionnante cohue jusqu’au bassin Ceineray de Nantes…..ou la plupart se sont amarrés, sauf certains, essayant de se distinguer plus par submersion que par la qualité de leurs vernis.
Samedi soir, c’est après « belle Plaisance » au tour de « JAZZ » d’occuper les quais, les esprits et les oreilles de foules compactes de populations citadines …….. mais les marins ont probablement déjà rejoint leurs divers havres de repos.
C’est l’importance de cette manifestation, tant pour son « JAZZ » multipliant groupes et décibels que sa « Belle Plaisance » dans l’extrême diversité des embarcations, allant de la plus frêle des périssoires à d’antiques péniches fleurant bon fuel et goudron, en passant par d’improbables pirogues ou des cotres racés, tous naviguant dans la bonne humeur, qui font le très beau succès de ce rassemblement – spectacle remarquable.
Dimanche, les équipages sont remerciés et se pressent dans les jardins de la Mairie de Nantes, occasion pour certains méritants de recevoir le justes prix de leurs engagements. Un buffet clôturera notre séjour à Nantes, avant que les embarcations ne reprennent la route de Sucé-sur-Erdre….y compris pour ceux qui désemparés devront en atteler à l’assistance de plus solides qu’eux, abandonnant sans vergogne pagaies et voile pour la sécurité de la propulsion dieselisée de « Laisser Dire » .
François
S. 18 Juin : Rendez-vous nous était donné au camping de l’île madame à Jarnac.
Nous y arrivons peu après 16h. Les Anglais de « TTBS » sont déjà là. Arrivent ensuite Francis et Lise avec Roger, puis Alain et les frères Yannick et Serge.
Après le passage à l’accueil afin de définir nos emplacements et espace remorque, nous procédons au montage du barnum.
Nos amis Anglais se joignent à nous pour le traditionnel apéritif puis nous dînons ensembles pour cette 1e soirée au camping.
D.19 Juin : nous quittons le camping pour Angoulême au club d’aviron ou nous attend Michel ancien président de ce club. Préparation des bateaux puis mise à l’eau des yoles et canoës. Un café-brioche nous est sympathiquement offert puis embarquement et départ vers 11h30. ¼ d’heure de navigation et l’écluse de St Cybard s’offre à nous pour une première manœuvre, mais pas de problème il y a du monde qui nous y attendait. Ensuite l’écluse de Basseau, puis celle de Fleurac ou nous nous posons pour le pique-nique du midi.
Au départ nous y évitons la glissière afin de rester groupés pour passer l’écluse de Lamothe, et arrivée à la cale à bateaux de Sireuil ou nous terminons cette première journée.
Nous effectuons la sortie d’eau des bateaux. Les canoës sont mis sur les remorques et les yoles rangées sur la pelouse avec leurs bâches de stationnement pour la nuit.
Retour au camping où nous a rejoint Daniel avec son kayak entoilé. S’ensuit-le traditionnel programme : douche, apéro, repas, dodo.
L.20 Juin : après le rituel matinal : réveil, toilette, petit déj. Vérification du matériel, nous quittons le camping, passons déposer la voiture de Roger à St Simon, Lise et son fourgon nous attendrons à St Simeux ou est prévu l’arrêt de ce midi.
Nous retrouvons nos amis Anglais à la cale de Sireuil. Canoés et yoles sont mis à l’eau pour une 2e journée de navigation. ¼ d’heure nous suffit pour rejoindre l’écluse de Sireuil, puis écluse de Liège, écluse de St Simeux avec ses magnifiques installations d’anciennes pêcheries un temps abandonnées et restaurées il y a seulement quelques années.
Notre pique-nique se tiendra près de ce site remarquable qui a longtemps rythmé la vie de la Charente. P.N. expédié en à peine plus d’1h. et poursuite de navigation vers l’écluse de Malvy ; celle de Chateauneuf, de Vibrac et enfin arrivée à St Simon, village gabarrier, qui fut autrefois certainement très animé. Rangement des yoles à quai, sortie des canoës et kayak que nous rassemblons sur le quai et arrimons avec une chaîne : on ne sait jamais ? Retour à Jarnac, douche puis une partie de MOLKKY.
Yannick et Serge nous servent la traditionnelle soupe angevine, et ce soir il sera près de minuit à l’extinction des feux.
Ma. 21 Juin : retour à St Simon pour notre 3e navigation, prévue seulement pour la matinée.
Embarquement, nous remarquons que nous sommes opérationnels de plus en plus tôt. 1e écluse à Juac, suit celle de Saintonge, de Gondeville. Dans son sas nous pouvons y observer très nettement la végétation sur le mur situé à l’ombre, alors que celui situé au soleil est complètement sec. Nous passons l’écluse de Jarnac, qui sera donc la dernière pour aujourd’hui. Il y à bien, pour passer ce barrage une glissière suivie d’un parcours de slalom avec ses multiples perches suspendues à des câbles, mais personne n’osera s’y aventurer. Nous terminons tout près du camping ou les yoles trouvent une place à quai sous leurs traditionnelles bâches de protection. Les canoës sortis sont
chariotés jusqu’au camping sur quelques centaines de m. Ce midi, donc pas de casse croûté tiré des bidons, mais repas chaud sous le barnum de « V. et C. ».
Pour l’après midi, Francis à obtenu à l’arrachée la visite chez un viticulteur. Il faut faire très vite afin de rejoindre notre guide et de nous joindre à un groupe venu en car de Limoges. Nous assistons à une démonstration de fabrication de tonneau. Puis étape logique à la boutique de la cave, et une fois le groupe parti nous pouvons bénéficier d’une visite de la cave en petit comité, visite très instructive ou nous apprenons les principes de la fabrication des pineaux et cognacs. Retour à la boutique pour quelques achats et retour au camping pour la soirée.
Me. 22 Juin : réveil et petit déj. Un peu plus tôt ce matin, chariotage des canoës au quai, Michel nous à rejoint avec son kayak LEO pour la fin de notre séjour en Charente. Navette pour Cognac et c’est vers 9h30 (incroyable exploit), que nous appareillons (là, je ne sais pas si ce terme est correct ?
1e écluse à Bourg Charente, puis celle de Gademoulin. Les manœuvres sont toujours identiques, mise à niveau amont du sas si besoin, ouverture des portes amont, entrée et stationnement dans l’écluse, fermeture des portes amont, vider le sas au niveau aval, ouverture des portes aval, et enfin sortie de l’écluse. Francis étant sur ses terres est toujours à la manœuvre, aidé par l’un ou l’autre des randonneurs. Pique-nique ce midi à la Trache près du pont de St Brice. Sur les berges je remarque à présent les points kilométriques : 48, 53, 56, etc. auxquels je n’avais pas prêté attention avant.
Vers 14h30 nous arrivons au club d’aviron de Cognac ou R.V. avait été pris afin d’y laisser nos bateaux. Appontage et arrimage des yoles, sortie des canoës et kayaks que nous rangeons sur la pelouse, au pied de magnifiques platanes certainement plusieurs fois centenaires ? Visite des hangars avec des dizaines de bateaux d’aviron, du club-house, sa magnifique salle d’ »accueil, et son bar réalisé avec la coque du premier bateau champion de France en 1962, réalisation tout à fait originale. Retour au camping. Ce soir Francis et Lise nous régalent avec un melon au « porto », (enfin non), ici c’est au « pineau », (des Charentes, bien sûr).
J. 23 Juin : direction Cognac et son aviron-club, navette vers Dompierre (sur Charente), mise à l’eau et départ extraordinaire à 10h. A peine avons-nous quitté le ponton, 1er virage et nous voilà à l’écluse de Cognac. Nous longeons les quais, passons devant une magnifique ancienne porte fortifiée de la ville, puis l’écluse de Grouin. Traditionnelle pause de midi et sieste pour certains.
Nous terminons cette navigation sur la Charente à la cale de Dompierre près d’un superbe bac bleu au nom de « CHÂ P’TIT VA LOIN ». Dernière sortie d’eau pour tous les bateaux, chargement sur les remorques, retour au camping et nous terminons bien sûr comme d’habitude par une soirée resto tout proche. R.V. est pris pour aller peut être en 2017 à un rassemblement en Angleterre.
V. 24 Juin : réveil moins matinal, petit déj. Et repli « tranquille », démontage du barnum, puis chacun à son rythme nous partons pour Cenon sur Vienne afin d’y participer au traditionnel rassemblement 1900
Guy
« J’avais faim, et ils m’ont donné à manger, j’avais soif, et ils m’ont abreuvé : Gloire à l’association voile et canotage d’Anjou qui m’a accueilli pour ce joli parcours ! »
Samedi 14 mai : Visite du moulin de Tertron qui a remis en marche pour nous tout le mécanisme servant à moudre le blé, et explication par le propriétaire de la menace qui pèse sur les moulins de la Seiche. Après un pique nique dans le champ du moulin, retour sur Rennes : En guise d’échauffement pour la suite, trempette dans les « hot dogs » du stade d’eau vive de Rennes. Quelques chavirages devant ceux qui, bravement, prenaient des photos. Le vrai drame a eu lieu sur le parking, quand un kayak Léo a méchamment éperonné par l’arrière une camionnette locale : La glace était donc brisée dès le premier jour
Convoi de voiture vers le camping des Gayeulles, très confortable, mais très éloigné du site, et trop urbain pour ceux –dont moi—qui rêvaient de nature. Montage du barnum par les piliers de CVA. Nuit glaciale sous la tente, sauf pour les heureux camping- caristes.
Dimanche 15 mai : Pas de grasse matinée, mais re-convoi pour Amanlis, début du parcours : Enfin, nous pourrons naviguer sur nos bateaux ! Etape apéritive avec chaleureux accueil de l’association des propriétaires de moulin de la Seiche. On quitte le pré presque à regret pour s’embarquer pour la suite du parcours, qui comptera au total 6 moulins à contourner par la terre, et d’autres obstacles imprévus
Réception sur le pré d’un autre moulin très bien restauré, et qui restaure aussi les kayakistes avec des jus de fruit. :
Fin du parcours à Vern sur Seiche. Re-Re-convoi vers le camping pour le diner tout à fait délicieux et surabondant, avec des délices de desserts, préparé par Marie Pierre et consoeurs. Les verres en verre à pied, les gobelets de première communion, les coupes de carton font bon ménage et s’unissent dans une même libation : c’est bien ici la vraie descente de Seiche ! On m’informe de la devise du club : « à CVA, on mange, on boit, et s’il reste du temps, on navigue », ce qui n’est pas exact, car la sieste aussi doit être respectée. PK au compteur : 18km ce jour
Lundi 16 mai : re-re-re convoi vers Noyal Chatillon, car le tronçon Vern > Noyal a été supprimé, faute de temps. Parcours somptueux et magique, avec plusieurs sauts d’obstacle des arbres qui obstruent la rivière, et un moulin démoli qui sera le plus dangereux car on gratte et deux canoés canadiens subissent des dégâts, l’un réparé sommairement à l’adhésif, et l’autre, éventré des deux côtés, doit continuer par la route ; On compatit vraiment avec les frères Marais, car cela pouvait arriver à chacun ! PK au compteur : 17km.
Arrivée finale avec 500m dans la Vilaine, dans le site grandiose du moulin de Pont Réant. Une telle beauté, a inspiré un kayakiste poète qui s’est mis à chanter :
« En passant par la Vilaine avec nos bateaux (bis)
On n’a pas fini sans peine Oh Oh oh
Nous chantions à perdre haleine oh oh oh
Vive les Léo !!! (refrain)
Pierrick
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