Bellissimo : le rêve est devenu réalité,
le mulot, votre serviteur breton, le plus jeune de l'équipe, et 6 membres de Voile et Canotage d'Anjou, ont participé à la 37 eme Vogalonga à Venise, le
12 juin , une randonné dans la lagune et dans Venise au milieu de 1700 bateaux inscrits, soit environ 3000 italiens et 3000 étrangers, et de nombreux bretons !
le camping St Nicolo du Lidoles réservé, les 4 canoés bois ont fait l'admiration des gondoliers et des italiens, personne n'avait oublié ses pagaies, et nous
avons tous terminé cette randonnée si particulière,
site officiel : link
Venise,
Voir Venise, quel émerveillement ! Dès le passage des voitures par le ferry, nous sommes ébahis...
Mercredi : Michel et moi, nous étions arrivés en Italie depuis déjà 5 jours, toujours au bord de l’eau, mais celle des grands lacs : Majeur, de
Lugano et de Côme. Malgré la pluie, nous avons trouvé cette région très belle et nous avons traîné pour arriver les derniers, mercredi soir, au camping San
Nicolo du Lido. Françoise et Guy étaient arrivés le matin même et Jean-Louis, Yannick et Serge une demi-heure avant nous. Nous avons organisé notre petit carré dans ce petit camping plein de
charme.
Jeudi, direction Venise à bord d’un vaporetto, le métro vénitien, où nous restons debout sur la plateforme pour profiter au maximum du grand canal,
nous
sommes tous subjugués : notre président « en tombe assis », tout en restant bien debout, tant c’est beau : arrêt programmé au Mercanto, marché aux poissons où les Vogalongistes viennent
s’inscrire et/ou rechercher leur paquetage (affiche, bon de ravitaillement et T-shirt). Les goélands attendent aussi, mais je pense qu’ils sont plus attirés par le marché aux poissons qui se
déroule en dessous dans les halles...
Après cette première étape, nous commençons
nos pérégrinations dans le ventre de Venise. Nous en profitons pour prendre des petites « calle », des « rio » et traverser des « campo ».... A chaque détour, des canaux, des ponts et des
gondoles mais aussi plein de bâtiments patrimoniaux ouverts au public et proposant des expositions d’arts modernes dans le cadre de la biennale de Venise. Nous traînons pas mal : chacun est
attiré par tant de choses et nos grands reporters, Guy et Jean-Louis, n’arrêtent pas de mitrailler.
Premier repas au resto sur une place bien calme : pizza comme il se doit ! Après cette halte bie n
méritée, nous allons dans le quartier de Dorsoduro à la recherche d’un atelier de fabrication des forcoles (qui ne sont pas
des mollusques !), mais il est fermé et du coup nous repartons pédibus jambus vers la place Saint Marco retrouver nos congénères : les touristes, qui sont bien plus nombreux que les pigeons !
Nous nous échappons bien vite de l’endroit, bien qu’une visite du palais des Doges et du pont des Soupirs serait à réaliser (une autre fois...).
Le soir après une première journée de marche déjà bien harassante, quel bonheur, nous retrouvons notre petit camping qui commence à être envahi par d’autres
Vogalonguistes, notamment de bons allemands, heureux de se retrouver avant le grand jour et de le communiquer bruyamment le soir.
Vendredi, nous repartons pour le Mercanto, afin de compléter notre attirail pour la troupe. Puis pour changer nous repartons à la boutique de
forcoles où nous pouvons découvrir le beau travail du bois pour la fabrication de cette pièce sculptée, sorte de « dame de nage » très sophistiquée adaptée à
chaque gondolier. Nous traînons encore dans les rues, mais ce jour-là nous avions prévu de mettre les canoës à l’eau pour traverser une première fois la lagune et voir comment gagner l’entrée du
grand canal pour le grand jour.
La mise à l’eau se fait un peu plus loin que
le camping, nous traversons rapidement la lagune pour rejoindre Venise en contournant l’Arsenal. La visite de Venise s’est donc poursuivie par les canaux où nous avons côtoyé les gondoliers, qui
se sont montrés bien aimables, mais il ne faut pas toucher à leurs gondoles.
Grâce à notre GPS embarqué, dit « le mulot », nous avons réussi à rejoindre sans encombre le pont Rialto et à faire une halte où bien sûr nous nous
sommes faits remarquer par d’autres Vogalonguistes. Le soir, la traversée de la lagune était légèrement plus houleuse, le trafic « important » et l’accostage
un peu plus délicat.
Samedi, repos
avan t l’effort : petit tour vers l’île Burano, très colorée.
Et au détour des petit es rues et grâce à la curiosité et au flair de Guy et
Yannick, nous découvrons un club de nage vénitienne
(Gondoles et avirons).Puis vaporetto, vaporetti vers Murano où les boutiques présentent des pièces de verreries de toutes sortes et de
tout style. Nous en profitons pour acheter les derniers équipements de la fête : des petites banières de Venise
pour en gréer nos canoës.
Dimanche : le grand jour, la Vogalonga.
Le temps est beau, la mer calme. Un peu de vent.
Démarrage : embarquement à 7 heures du matin
pour être sûr d’être dans les temps : traversée de la lagune comme prévue, en longeant l’arsenal et on ressort plus loin et on longe Venise pour arriver à l’entrée du grand canal, face à la place
Saint Marco et au Palais des Doges. Nous ne sommes pas en retard, nous faisons une pause dans le petit port, de l’île de San Giorgo Maggiore.
Puis nous remontons dans les canoës po ur se mettre dans les premières lignes et
essayer de voir le plus de bateaux possibles : mais c’est une tâche bien difficile tant il y en a : de 1 à 28 rameurs : nous avons bien vu des gondoles, des yoles, des vikings, des avirons et
beaucoup de kayaks de mer,....
Plus le temps passe et plus la première ligne avance ; mais enfin le départ est donné à coups de canon et là tous les bateaux s’élancent vers la lagune direction
Burano. Quelques petits accrochages au démarrage ne peuvent être évités vu le nombre de bateaux, les bateaux avirons qui demandent beaucoup de place,
tous les
kayaks qui se faufilent partout et 2 – 3 navigateurs qui ne quitteront pas les abords de la place Saint Marc. Mais les gondoles, les yoles et les avirons prennent de l’avance et nous n’avons pas
vu la moitié des bateaux,... Nous avons repéré le dossard numéro 1686 et effectivement les articles des journaux ont annoncé 1700 embarcations. Pour certains, l’harmonie était travaillée :
couleur de la gondole, costumes des gondoliers, bouquet de fleurs,... D’autres mettaient de l’ambiance. Quelques insolites se promenaient debout sur une planche,...
A Burano, petite halte déjeuner. Puis nous repartons vers Murano, que nous traversons. Soleil au zénith : il fait chaud.
La dernière ligne droite vers Venise nord pour atteindre le grand canal. Nous
croisons
des bateaux à moteur avec des gondoles sur le « pont » : les premiers, déjà arrivés, sont sur le retour
Sur l’ensemble du parcours, nous avons essayé de ne pas nous perdre, ce qui n’a pas été si évident.
Mais nous avons réussi à nous regrouper pour pouvoir parcourir le grand canal ensemble, passer sous le pont Rialto et atteindre l’arrivée en face de la place Saint
Marc. Nous sommes arrivés juste avant 15 heures et nous avons, pour certains d’entre nous, été cités, et avons ainsi gagné chacun
notre médaille et notre diplôme de la 37ème Vogalonga. Il était temps que nous arrivions, bien que nous ne soyons pas les derniers car l’arrivée fermait
officiellement ses portes à 15 heures.
Après un arrêt bien mérité sur les marches
de la calle Della Saluta, nous sommes repartis errer dans les canaux, puis rejoindre la lagune où la houle s’était bien levée et les bateaux à moteur avaient repris leurs droits : vaporetto,
taxis et bateaux de loisirs. Ces derniers kilomètres n’ont pas été des plus faciles et le débarquement particulièrement houleux. Une journée harassante : 40 kilomètres
parcourus : 4 de traversé le matin, 32 de Vogalonga, 4 de traversée le soir ; 10 heures quasiment sur
l’eau, mais c’était une bonne journée, nous sommes tellement heureux d’avoir participé à cette
manifestation.
Lundi, nous avons voulu encore profiter de Venise. Françoise, Guy, Serge et Yannick ont visité le musée de la Marine, très riche et avec énormément
de pièces à voir. Quant à nous, avec Jean Louis
nous avons visité la fondation Pinault, avec beaucoup moins de pièces à contempler, parfois très insolites mais au moins nous étions à l’heure pour le déjeuner ...
L’après midi quartier libre pour chacun et nous nous sommes retrouvés vers 19 heures vers le quartier juif pour y dîner. Lorsque nous avons repris le vaporetto nous espérions voir les
illuminations tant annoncées sur des banderoles dans la ville : et ben non Venise est très peu illuminée et peu vivante le soir : en fait c’est la biennale des Arts qui s’appelait « Illuminations
de Venise».
Mardi, l’heure du retour a sonné : nous abandonnons Françoise et Guy au camping, qui vont prendre des chemins détournés pour rentrer
tranquillement.
Nous n’avons pas fait nos adieux à Venise pour autant : nous comptons bien y retourner pour la
40ème Vogalonga dans 3 ans et espérons faire de nombreux émules.
Chantal
en ligne une galerie de photos
la Vogalonga : Venise