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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 19:05

Tout d’abord, il faut régler les pendules J !

Quelques dates importantes, le Trophy-Léo 2023 c’est :  la 11ème édition du Trophy Léo (1ere édition en juin 2013)  et le 13ème anniversaire de la mise à l’eau du kayak Léo (été 2010)

Cette année, 13 kayaks sur l’eau : Jean-Pierre, notre léozorganisateur qui clôture la 1ere dizaine, après avoir lancé le Trophy en 2013 avec M.Pierre, dans la région du Mont St Michel.S’ensuit Alain M et Michel P, acolytes dans l’élaboration du parcours.Puis  Jean-Pascal, Serge, Yannick, Alain F, Michel B, Chantal, Marie-Pierre, Marc, Pierre (accompagné au pique nique de Marion et de ses deux jolies petites filles, Armelle et Adeline), et moi Nadine.

RV le vendredi soir au camping « les terres de belle rive » à Candes St Martin (37500). On y est très bien.

Samedi : la Vienne

9h45 sur les quais à Rivière  (37500), en amont sur la Vienne. Covoiturage des participants puisque l’arrivée sera au camping.  Installation des kayaks.

Avant de partir, visite de l’église, très particulière avec son escalier intérieur en pierre, accueillante, chaleureuse.

A ne pas rater. Merci Chantal pour la proposition

Puis, nous nous laissons aller sur les flots, pagayant plus ou moins, bavardons plus ou moins. La vienne est belle, large, tranquille, sans obstacle, sans danger. C’est reposant.

 

 

 

 

Marion nous attend avec ses filles pour l’heure du déjeuner. Il fait chaud. Nous sommes à Cinais, sur une plage. La baignade ne tarde pas pour certains, surtout avec les petites qui s’en donnent à cœur joie ! Sans oublier un petit tour dans le kayak des grands !

Apéro, déjeuner et bien sur…. sieste ! On n’échappe pas au rituel de ce we Trophy (je veux dire à l’un des rituels, car il y en aura d’autres depuis ces 10 dernières années…).

 

 

 

 

Sieste terminée, l’équipée se réinstalle allégrement, range glacière et nappe et couverture et siège et bouteilles dans les trappes du kayak (c’est fou tout ce qu’on y loge dans ces petits bateaux ! )

 

 

 

 

Poursuivant son chemin tranquillement, sans embûche aucune.

Arrivée non tardive au camping… car le timing est serré : - D’abord la navette (rituel ou pas rituel ? non, obligation).

- Puis rangeage des kayaks et une photo   de l’ensemble de l’embarcation (rituel ? oui)

- Les douches - Et enfin… les jeux afin de départager un éventuel  gagnant du trophy (encore un rituel !).

Gérard V. nous rejoint pour participer à cette soirée, à défaut du we.

J.Pierre, léozorganisateur et menuisier dans l’âme comme chacun sait, confectionne des ateliers : - le lancer de la touline,  la galoche,  le lancer de balles

Il délègue la gestion des épreuves car il ne lui est plus possible, au bout d’un moment, de comptabiliser les scores des uns et d’autres au vue de l’ardeur des participants !

Mais les épreuves ne s’arrêtent pas là.

Un questionnaire de 3 pages fait place sur la table  où chacun devient silencieux : et la Vienne,sa longueur, traverse quels départements,et puis sa source c’est où ?

 

Peu ont révisé leur géographie…S’ensuit une histoire légère mêlée aux départements de France, à en perdre la tête !

 

Pendant ce temps, mine de rien, Alain M est chargé de prendre commande auprès de chacun afin que la restauration du camping nous prépare nos assiettes diverses et variées bien remplies !

Mais avant cela, apéro, offert dans l’organisation :

Jean-Pierre sort de ses glacières son rhum (à en couper les pattes !) et ses jus de fruits.

On se régale de saucisses frites, de wraps, d’andouillettes, mais aussi des rires d’Armelle et Adeline qui n’ont cesse  de faire le tour de la table à chatouiller les uns et les autres.

Et le dessert ? Une énorme  pastèque à partager, prévue par l’organisation : elle fut très appréciée et bienvenue par cette chaleur !

La nuit approche ; certains entament un molkky, d’autres se baladent dans le camping avec les petites, d’autres bavardent.

Et voilà une journée bien remplie de joie et de bonne humeur qui s’achève.

      Dimanche : la Loire

Départ vers 10h30 après une navette jusqu’au centre nautique Saumur Aviron.

Nous sommes toujours 13 sur l’eau, mais cette fois, c’est Marion qui en profite à son tour.

Le temps que tout le monde embarque, Armelle et Adeline en profitent aussi : elles embarquent avec Alain M. et Michel B. : elles sont ravies ! Elles participent également à notre photo culte : la rosace (un rituel de plus à ce we !).

La rosace est superbe : on est tous beau !! Les bateaux surtout ! Merci Pierre pour la réussite de ce cliché mémorable du haut du Pont.

 

Les petites descendent rejoindre leur papa et nous, nous accostons sur la rive d’en face, afin d’admirer Candes de loin et aussi Montsoreau, tout aussi superbe. Et c’est là que la Vienne vient se jeter dans notre Loire. Les courants sont bien visibles, c’est un moment chouette pour les novices comme moi, cette loi de la nature qui réunit les rivières et les fleuves...

 

 

Nous poursuivons au fil de l’eau, cette Loire qui ne nous lasse jamais. La météo est menaçante d’averses, mais la clarté est superbe.

Déjeuner à Villebernier où Pierre nous attend avec sa petite famille qui patauge déjà dans la Loire, rien ne les arrête,  tous les moments sont bons à prendre. Quelle énergie cette jeunesse !

Installés  dans un chemin à l’ombre, nous avons tout juste le temps de finir notre déjeuner et de sauter dans nos bateaux, surpris par une courte averse.

Nous poursuivons notre descente de Loire, toujours aussi ravis. Art’arrêt (un rituel de plus) : la nature en équilibre !

 

 

Peu après, la pluie devient très très menaçante.

Nous arrivons au centre nautique de Saumur et remontons les bateaux rapidement : chacun a eu le temps de se mettre à l’abri, ou de prendre les véhicules pour la navette quand une trombe d’eau s’abat sur le secteur !

De retour de la navette, le ciel s’était calmé et on a pu s’installer pour la remise du prix :

- étalage des cadeaux pour le gagnant, beaux cadeaux fait main !

- résultat des épreuves, réponses aux questions, déballage de l’histoire avec tous ses départements.

                    Le plus fort d’entre nous s’est révélé être :  JEAN-PASCAL !

Avec je ne sais combien de points ! Bravo à toi ! On est impatient du prochain Trophy !

Merci à toi Jean-Pierre pour toute cette organisation ainsi qu’à Michel et Alain.

Et ma conclusion revient bien évidemment à notre petit chien fétiche qui pour la première fois n’aura pas participé à ce sympathique week-end. Tu nous auras  bien manqué, et on garde pleins de bons souvenirs de toi LEO, ainsi que des tas de photos extraordinaires du bon petit chien que tu étais.

le Léo Trophy, cuvée 2023, les 17 et 18 juinle Léo Trophy, cuvée 2023, les 17 et 18 juinle Léo Trophy, cuvée 2023, les 17 et 18 juin
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8 juillet 2023 6 08 /07 /juillet /2023 23:59

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 septembre 2022 5 23 /09 /septembre /2022 18:00

Y'a quelques années, y'avait un chanteur que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, comme disait l'autre ! En revanche, les kayakistes chenus, blanchis sous le harnais que, pour la plupart, les Rats sont devenus, se souviennent sans peine du gentil Eric Charden qui, flanquée de sa jolie cruche blonde, chantait : « L'été sera chaud (bis) , dans les T-shirts et les maillots ! » Eh ben les poteaux, on ne sait pas s'il parlait de ce qui arriverait en 2022, mais si c'est le cas, l'animal était un sacré visionnaire !
En cette journée du lundi 18 juillet, la météo annonce 42 ° dans la région d'Argentat où s'est donné rendez-vous, la joyeuse bande de Ratezérats pour en découdre avec la Dordogne. Chantal, Marythé, Marie-Pierre, Christelle, Martipe LP, Yannick, Serge, François, J-P Coguic, Patrick, Charles et le petit chien Léo doivent se rejoindre au camping du Saulou, en bordure de rivière.

Malgré la chaleur, les premiers arrivés installent le barnum censéabriter la troupe en cas de pluie .

Le camping aux vastes emplacements , très arboré, est plutôt vide. Leur tâche effectuée, un bon bain de pieds dans la rivère s'impose, suivi d'une balade sous les frondaisons et d'une marinade dans la piscine.
Au cours de l'après-midi, arrivent les autres participants et chacun s'installe du mieux qu'il peut en suant le moins possible.

 

La température grimpe, grimpe ! … Du côté de St Avé, les autorités ont probablement envoyé la police
arrêter Grand Gourou qui, à force de vouloir faire plaisir à ses petits camarades a dû devenir fou .
Faut absolument se rafraîchir ! Alors zou, direction Dordogne. Oui mais là … surprise ! L'eau est glaciaaaale ! Les dames ne réussissent à s'immerger que jusqu'à la taille et déclarent ne pas pouvoir « poser leurs seins sur l'eau ». François, l'eau arrivant en haut des cuisses, annonce que « ça joue sur le métabolisme ». Ses congénères, hilares, lui disent que même s'ils n'appellent pas ça comme ça, effectivement, il n'en reste pas grandchose … du métabolisme !
Bon cela dit, tout le monde voit bien que les canicules s'emballent et qu'il va falloir faire avec, les années à
venir !

En soirée, la chtite troupe se retrouve autour de la table pour un, deux, trois …

l'apéro et les amusegueule qui vont avec.

 

Après une nuit chaude, à cause de la température soyons clair (quoique .. on ne sait pas tout !), tout le monde se retrouve autour de la table du petit déjeuner et après remplissage des panses, un premier briefing se tient pour discuter du parcours de la journée. La veille, deux courageux, Yannick et François, sont partis en repérage pour déterminer les lieux de départ et d'arrivée. Les embarcations partiront en amont d'Argentat, et si tout va bien, la fin du périple est prévue à Beaulieu sur Dordogne, soit une bonne tirée de 18 kilomètres.

Canoës et kayaks sont mis à l'eau à l'endroitconvenu ...

    … et c'est parti pour une première journée sous le cagnard !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas de soucis pour pagayer . Le courant est du genre assez soutenu et si les retraités (que sont les Rats pour la plupart d'entre eux), n'étaient pas si overbookés, ils pourraient simplement se laisser aller au fil de l'eau.
Très RATpidement, les embarcations et ce qu'elles transportent atteignent le bourg d'Argentat qu'elles doublent en direction du camping du Saulou, devant lequel la troupe doit passer.

 

 

La Dordogne est plutôt calme mais ça ne dure pas. Il faut dire que, quelques jours auparavant, ont eu lieu des lâchers d'eau destinés à remonter le niveau de la rivière. Il faut être vigilant mais bon, c'est si agréable de ramer au frais alors que, sur les berges, le vacancier lambda rissole à feu doux !
Pas besoin de brumisateur, dans certains passages, les embruns se chargent de caresser la peau de satin des pagayeurs.

Oouaaawwww ! Vl'à un premier RATpide qui semble plutôt musclé ! Le passage est en S , les virages serrés, et le jus s'en donne à coeur joie ! Cerise sur le gâteau : au cas où certains auraient un peu d'appréhension , un groupe de pompiers , de l'eau jusqu'à la ceinture, surveille l'endroit où doivent à coup sûr se baquer
involontairement bon nombre de touristes inexpérimentés.
C'est Christelle qui ouvre le bal. Son « Léo » s'engouffre dans le bouillon suivi par celui de Patrick. Au sortir du passage, on constate que les occupants sont toujours à bord, ça roule ! Le reste de la bande s'en sort aussi sans problème , Marythé se permettant même un petit stationnement en équilibre sur les cailloux, afin de montrer aux pompiers qu'ils peuvent servir à quelque chose. Elle jette au passage un p'tit coup d'oeil aux bestiaux, arborant un sourire ravageur .Y'a pas d'mal à s'faire du bien !

La navigation se poursuit sur une eau fraîche et limpide. Autour, tout est vert et le soleil s'éclate comme un malade.
L'heure du déjeuner arrive et une jolie plage de sable blond s 'offrant sur la rive gauche, Ratezérats débarquent.
Bien à l'ombre sous les frondaisons, les mâchoires s'activent joyeusement et les glottes s'humidifient.
Le « Chtit Léo », qui n'est plus tout jeune, est un peu à la peine mais il semble heureux d'être en compagnie de la troupe de givrés qu'il accompagne

Après une petite sieste pour certaines et certains, il faut bien reprendre la route. Plusieurs hectolitres de flotte sont encore à repousser vers l'arrière avant d'atteindre Beaulieu sur Dordogne. Heureusement, la
rivière pousse toujours au train !

La balade se poursuit et c'est au milieu de baigneurs et baigneuses que les Rats accostent sur la plage du village. Non loin de là, les attendent les véhicules équipés de remorque qui vont les RATS pas triés au camping.

En cette soirée du mardi 19 juillet, la chaleur est toujours présente. Heureusement, les joyeux lurons ont prévu des pains de glace pour maintenir les aliments au frais. Les pains en question sont dans le congélo de Richard, le gérant du camping.
Un mot sur l'homme : il vaut son pesant de cacahuètes ! Accent lorrain traînant, visage imperturbable, le garçon fait preuve d'un humour décapant et a un sens de la répartie hors du commun !
Si vous lui demandez quand il sera possible de faire telle ou telle chose, il vous répond un truc dans le style « à t'heure trente » … et il faut s'en contenter !

Le dîner expédié, Ratezérats expérimentent « la tour de Froebel » puis se livrent à une partie de mölky acharnée.

 

 

MERCREDI 20 JUILLET
Aujourd'hui, la troupe part de Beaulieu pour rejoindre l'église St Julien, située sur la commune de Granou.
Ratezérats ont rendez-vous avec Van qui, elle aussi, descend la Dordogne mais en solitaire. Ils l'ont déjà
rencontrée la veille près du « nid de caillasses » dans lequel elle avait passé la nuit. Plus aventurière qu'elle …
tu meurs !.
Le début de la balade se déroule sans problème jusqu'au moment où s'annonce dans le lointain un RAT du genre vraiment très PIDE. Waaaouuu! ça a l'air de brasser sec ! Ah dis-donc, y'a encore une brochette de pompiers qui a l'air de veiller au grain. Mauvais signe ! … Bon ben, quand faut y aller, faut y aller !
Au sortir de la marmite, on s'aperçoit que le canoë de Martine et François manque à l'appel. L'embarcation a été drossée sur une gravière et les chtits canards sont au bouillon. Pas de panique, ils 'en sortent … mouillés mais en pleine forme.

Charles passe sans difficulté mais son kayak n'a pas apprécié l'étoc qui lui a mis la main aux fesses !

L'esquif prend l'eau et pas qu'un peu ! On repère une petite plage sur laquelle on invite Charles à se diriger.
L'homme semble frappé de surdité car il rame à tout berzingue vers un autre endroit de la rive, pourtant
mal adapté à la situation.

Des membres de la bande le rejoignent et au vu du niveau d'eau dans l'habitacle, il se rendent compte que leur copain était quasiment en train de … couler ! D'où sa précipitation à atteindre la terre ferme .

Bon, va falloir réparer mais la plaie est vicelarde. Est-ce que le « Scotch Miracle » que les Rats utilisent généralement suffira ? Hum, c'est pas gagné ! Bon, on essaie quand même et on repart. L'eau s'infiltre toujours dans le kayak mais beaucoup moins qu'après l'accident. Allez, vogue la galère, qui vivra verra !

Les pagayeurs et yeuses passent devant un grand mur devant lequel ils devaient retrouver Van, mais il n'y a
personne. Normal, la réparation a pris du temps. Il faut pas mal de coups de pagaie avant de retrouver l'aventurière sur le bord de l'eau. Comme il se fait temps de nourrir le bétail, la troupe s'arrête sur une petite
plage de galets. Les munitions sont sorties du sac, et ça festoie peinard dans un cadre verdoyant et ensoleillé.

Après un petit café ou un thé, c'est selon, certaines et tains se paient une petite sieste à l'ombre tandis que leurs camarades devisent tranquillement de choses et d'autres. Les échanges, comme à l'accoutumée, sont de haute volée. On passe en revue une bonne partie des nombreux problèmes qui rongent l'humanité et, bien entendu, on trouve pour chacun d'eux une solution à faire pâlir d'envie un prix nobel.
Oui, c'est parfait, mais dites-moi qui écouterait les Rats ? Autant garder tout cela en petit comité.

Allez, c'est pas le tout mais comme dit l'autre « faudrait qu'on irait ! » En compagnie de leurs compagnons (normal!), les Seigneurs du fleuve partent au fil de l'eau, magnifiques de puissance tranquille à bord de leur
superbe embarcation.
En fin d'après-midi, on aperçoit l'église St Julien, les véhicules et leurs remorques. On accoste. Fin de la balade. Retour au camping.

 

 

JEUDI 21 JUILLET
Ratezérats sortent des torchons vers à peu près « t'heure trente » comme dirait Richard. Mais « t'heure trente » en début de matinée, faut être précis. La nuit a été sereine pour certains, en pointillés pour d'autres, les premiers arborent un visage détendu, les seconds ont les yeux « en capote de fiacre ».
Un solide petit déjeuner met tout le monde sur un pied d'égalité et c'est parti pour une troisième étape : église St Julien jusqu'au lieudit « Rouquet », sur la commune de Carennac. Huit bornes à pagayer, c'est pas la
mer à boire. Cela dit, ce sont les navettes de véhicules qui commencent à kilomètrer !

Le temps est toujours au beau (merci Grand Gourou!) Les coureurs et reuses de rivière s'élancent.
L'état de son kayak ayant été jugé critique, c'est à bord d'un des Léo des « Seigneurs du Fleuve » que Charles
prend le départ.

La rivière, plutôt large à cet endroit, se divise en deux. Une chute d'eau sur la partie droite, la plus large. Un étroit chenal menant probablement à un moulin, sur la partie gauche.

Des panneaux indiquent qu'il est préférable de prendre ce chemin. Pourtant, au milieu de la chute, côté droit, est aménagé un magnifique toboggan normalement destiné aux pagayeurs.
Bon, bêtes et disciplinés, les Rats prennent à gauche. Mal leur en prend ! Arrivé au moulin, un seuil un peu compliqué, qui risquerait d'endommager les coques en bois, se présente.
Pas d'autre solution que de revenir en arrière … à contre-courant ! Un truc à se péter les biceps !!!!!

Allez, pagaie que j'te pagaie, la bande se retrouve à l'entrée du canal. Pendant que les derniers arrivés soufflent un peu , Christelle et Patrick décident de tenter la descente par le toboggan. Pour ce faire, il leur faut remonter le cours d'eau assez haut, car le phénomène d'aspiration de la chute, dû au courant, pourrait les faire cabaner dans le trou avant qu'ils n'arrivent en face de la glissière .

Les deux ouistitis réussissent leur coup malgré le fait qu'à la sortie du tapis roulant, il faille virer sur les chapeaux de roue à tribord pour, d'une part assister les copines et pains, d'autre part rester à proximité d'une magnifique plage de galets idéale pour le pique-nique.

Le passage est assez sportif mais enthousiasmant en diable. De plus, personne ne dessale !

 

 

 

 

 

 

L'endroit retenu est superbe. Un petit bain à la Rika Zaraï et tout le monde se retrouve autour du buffet .

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois fait le plein des machines à pagayer, place aux artistes. En réalisant l'oeuvre ci-contre, ses auteurs pensent bien fort à Michel P, Pape du « River Land Art ».


L'initiateur de ce mouvement qui, dans un premier temps s'est épanoui sur les rives de la Vienne et, dans un second, est devenu planétaire, n'a pu venir à la sortie.
Gageons que le Maître, au vu des progrès constants de ses élèves, appréciera la sobriété et la pureré de la
réalisation , allant même peut-être, jusqu'à verser une petite larme d'émotion.

Après le déjeuner, il n'y a plus beaucoup de chemin à faire. La plage de débarquement est vite atteinte et n'est défendue par aucun allemand. En revanche, pas facile d'accoster, encore moins de sortir les embarcations de la flotte.

 

 

 

 

Pour tirer les Rats de ce mauvais pas, c'est François qui trouve une méthode géniale, probablement inspirée de « la tortue » des légions romaines.


La rando de ce jour n'a pas été trop longue et c'était voulu. Première raison, éviter des kilomètres de
navette pour rentrer au camp, seconde raison, effectuer une chtite visite touristique du village de Carennac .
C'est donc à la terrasse d'un café que Ratezérats s'installent pour déguster des glaces maison et/ou s'enfiler un demi bien frais. Comme les chameaux, faut bien s'abreuver avant d'arpenter les rues sous le cagnard !

L'endroit est charmant et vaut le coup d'oeil. Des membres de la troupe craquent pour de délicieux « chouchous » proposés par une vendeuse qui ne l'est pas moins.

 

Ensuite, retour au bercail pour tout le monde. Ce soir c'est fête au village à Monceaux sur Dordogne, commune sur laquelle est situé le camping.

La bande a décidé de dîner là-bas. D'après Richard, on pourra y déguster de nombreux produits locaux

Vendredi 23 juillet
Hier soir, en fin de compte, tout le monde n'est pas allé à Monceaux. Parmi les messieurs, seul Charles a
accompagné les filles. Les autres sont restés pizzater, bièrer et sorbeter au camping. Les conducteurs des
remorques étaient fatigués de conduire et Jean-Pierre préférait surveiller son petit chien.
Les noceurzénoceuses sont rentrés tard en soirée. Les filles avaient rapporté des petits gâteaux appelés
« Jésuites ». Charles avait gagné un lot par tirage au sort.
La journée commence bien : Après la « ronde des confitures », au petit déjeuner, Christelle déclare que
c'est bon de s'envoyer un petit Jésuite au saut du lit, alors que Martine déclare qu'elle préfère en déguster un en soirée avant de s'endormir. Question navigation, il a été décidé de naviguer en boucle entre les deux barrages situés près d'Argentat. Pas de navette donc, ce qui convient à tout le monde.

Les embarcations sont mises au bouillon sur le plan d'eau délimité par les barrages ...
… et la tribu se met en route vers un bras de la rivière situé sur la rive droite

 

 

 

 

 

 

 

 

On laisse un joli château sur la droite et ... … très vite, le fond du cours d'eau est atteint. Il faut alors faire demi-tour.

 

Deux ou trois bornes et boum ! Fin du parcours. Demi-tour donc et découverte d'un chouette endroit pour manger, boire et roupiller.

Au cours de ce moment de détente, on constate une variation notable du niveau d'eau. En plantant des petits repères, on s'aperçoit que celui-ci monte ou descend à intervalles plus ou moins réguliers.
Conclusion, les employés du barrage de Chastang procèdent à des lâchers d'eau. Aucun danger pour les
kayakistes mais le phénomène est plutôt étonnant.
Bon, il faut se décider à plier les gaules. Les sacs sont chargés à bord et bientôt les esquifs glissent au fil de
l'eau en direction des véhicules garés un peu plus loin.

La dernière soirée se déroule on ne peut mieux. Richard et sa compagne ont fait venir Alma, une artiste de
leurs amies, pour une animation qui s'avère plutôt réussie. La demoiselle est talentueuse, dynamique et très
agréable à regarder. Imaginez Adriana mais en brune, et vous aurez une idée de la personne.
Elle chante en plusieurs langues et danse à faire ululer à la lune une bonne partie de la gent masculine.
Les Ratezérats présents accompagnent chants et danses quand ils le peuvent , bref la soirée est réussie. Passée la minuit, les petits yeux commencent à papillonner. Il se fait temps d'aller dormir. Alma, quant à elle, pète
toujours la calamine et salue les chtits Rats qui retournent à leur nid.


Samedi 24 Juillet
Les bonnes choses ayant une fin, il faut bien en cette matinée du samedi, se séparer en se promettant de se
revoir lors de prochaines sorties. Petit déj avalé, barnum plié, rangements divers effectués, il est temps pour laplupart de reprendre la route, la tête encore pleine des bons moments passés ensemble.
______________________________
PS : Voili, voilou, voilà un p'tit aperçu des tribulations ratesques ! Certes, on n'a pas tout évoqué dans cette
humble chronique. On aurait pu parler du sauvetage de Chantal et Marythé par deux Rats zéroïques, du baiser fougueux d'une guêpe en mal d'amour ou de la rencontre avec un touriste emboîté dans une Licorne … Mais bon, … On n'en finirait pas !!!

 

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15 septembre 2022 4 15 /09 /septembre /2022 18:00

Pour ce 12ème rassemblement Alain nous a convié en Anjou, le samedi sur l’Èvre, de Montrevault sur Èvre jusqu’à la chaussée de Grevisse, puis le dimanche en Loire pour le tour de l’île Batailleuse, grande île de 4km de long, située entre Saint Florent-Le-Vieil et Ingrandes.

Pour ce 12ème rassemblement nous n’étions que… 12 ! Evènement familial, compétition, tendinite et lombalgie entre autres faisaient que plus la date approchait, plus il y avait de défections !  Mais un grand bravo à Marie-Pierre qui est venue naviguer avec nous le samedi en utilisant sa pagaie comme béquille lors des passages à pied des chaussées. Une sortie Kayak vaut bien une séance de kiné !

Navigation sur l’Èvre, le samedi de Montrevault à Gevrisse.

Réglage des cale-pieds ou échauffement?

Le samedi, tout le monde se retrouva au pied de la chaussée de Bohardy à Montrevault pour le départ.

 

 

L’Èvre est une rivière sinueuse de 92km qui a compté jusqu’à 45 moulins. Il n’y pas de passe à kayak. Il faut trouver un passage ou bien utiliser une passe à anguilles.

 

 

Ça bouchonne pour embarquer, mais dans le respect des règles sanitaires en vigueur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soleil au Zénith, nous avons pique-niqué sur l’air de bivouac de Corneau, suivi d’une courte sieste.

Pique-nique tout confort !

 

Même la nappe à carreaux était de sortie!
Courte la sieste le chef a dit!!!

Courte, car il y a de l’eau à courir jusqu’à la chaussée de Courossé où subsiste les vestiges d’un ancien village. Là, la tribu se scinda en deux groupes : grimpette pour les plus courageux jusqu’au belvédère pour admirer les paysages des Mauges, et un second groupe pour surveiller les kayaks… à l’ombre !

Le groupe “grimpette” et notez que toutes les dames sont là, elles!

 

 

 

Ça s’amuse et ça rigole bien sur l’eau! Oui mais pourquoi?

 

 

 

Personne ne s’est perdue. Tout le monde est là! Allez hop on charge et direction le camping

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour terminer cette journée, diner au resto, en terrasse au-dessus de la Loire. C’était cool ! Trop cool se dit Alain qui nous a sorti une interro surprise sur le parcours de la journée !

Il ne manque personne non plus à table!

 

Navigation sur la Loire, le dimanche, tour de l’île Batailleuse.

Dimanche matin après une douce nuit, bercé par le coassement des grenouilles planquées dans la boire longeant le camping, mise à l’eau de nos LÉO au bout du camping. Chouette ! pas de navette à faire.

Pas de marguerite cette année, les ponts ne s’y prêtaient pas, juste un alignement de sardines

Super les 300 premiers mètres, puis clignotant à droite et Oh ! surprise la Loire ne coule pas dans le sens des aiguilles d’une montre ! Là, ça pique un peu. Courant + petit vent dans le nez on est bon pour une séance cardio. Heureusement, pour certains comme moi, il y a une solution : La Loire à pied ! Qu’est ce que c’est ? Et bien il suffit de marcher sur le banc de sable en remorquant son kayak avec un bout. Tout simplement, si si, ça marche! Certains font bien la Loire à vélo !

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Bref de méandre en méandre, de courant en contre-courant les trois-quarts de l’île furent avalés vers midi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après ce moment de rêverie nous sommes repartis pour atteindre la pointe amont de l’île barrée par un gué que seuls deux de nos » pros » ont tenté de franchir, en vain. Jean-Pierre est passé mais en marche arrière. 

 

 

 

Après un court portage pour passer d’un côté à l’autre, tout schussss avec le jus vers notre point de départ/arrivée. 35 mn plus tard nous étions tous rendus !

 

 

 

Ce weekend s’acheva avec la remise du Trophée tant convoité. Inédit, cette année à l’issue du décompte des points il y avait sept ex aequo ! Alain décida de procéder à un tirage au sort et sept billets furent mis dans le chapeau de Jean-Pierre. Celui-ci procéda lui-même au tirage au sort et de sa main innocente sorti un billet à son nom.  … Pour la petite histoire il tira un second billet qui portait aussi son nom, puis un troisième …

En résumé, un très beau et bon weekend. Un grand merci à Alain d’avoir organisé ce rassemblement entre deux déménagements.

Et merci pour vos photos qui ont compensé l’absence de Jean-Louis Kodak.

A l’année prochaine avec Jean-Pierre aux pagaies!

 

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24 juin 2022 5 24 /06 /juin /2022 19:00
Téo'file, Léo'nidas et Blue Note sur l'Aven le 25 mai
Téo'file, Léo'nidas et Blue Note sur l'Aven le 25 mai
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Téo'file, Léo'nidas et Blue Note sur l'Aven le 25 mai
Téo'file, Léo'nidas et Blue Note sur l'Aven le 25 mai
Téo'file, Léo'nidas et Blue Note sur l'Aven le 25 mai
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10 septembre 2021 5 10 /09 /septembre /2021 19:00
Leo'nidas : le tour de Bréhat le 15 août
Leo'nidas : le tour de Bréhat le 15 août
Leo'nidas : le tour de Bréhat le 15 août
Leo'nidas : le tour de Bréhat le 15 août
Leo'nidas : le tour de Bréhat le 15 août
Leo'nidas : le tour de Bréhat le 15 août
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Leo'nidas : le tour de Bréhat le 15 août
Leo'nidas : le tour de Bréhat le 15 août

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4 septembre 2021 6 04 /09 /septembre /2021 19:40
essai du kayak Léo'nidas sur l'Oust
essai du kayak Léo'nidas sur l'Oust
essai du kayak Léo'nidas sur l'Oust
essai du kayak Léo'nidas sur l'Oust
essai du kayak Léo'nidas sur l'Oust
essai du kayak Léo'nidas sur l'Oust
essai du kayak Léo'nidas sur l'Oust
essai du kayak Léo'nidas sur l'Oust

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27 août 2021 5 27 /08 /août /2021 19:00

Premier épisode - « Toute la pluie tombe sur moi... »

 

A Nantes, viennent d'arriver...non pas trois beaux navires chargés de blé, c'est fini depuis longtemps. Il reste juste le soja pour faire marcher nos moteurs mais il s'arrête à Saint-Nazaire.

Donc je disais...viennent d'arriver 13 navigateurs sur 5 splendides canoës bois dont certains plus que centenaires, 2 magnifiques Léo dont le célèbre Léo'tarie portant haut les couleurs ligério-bretonnes et le non moins réputé 51, sponsorisé par Pernod-Ricard et qu'on ne risque pas de rater avec sa remarquable livrée jaune canari (ça tombe bien, vive le FCN !). Cerise sur le pommier, le Mulot avait embarqué sa copine Bianca dans un superbe kayak biplace en toile pour un duo étourdissant d'efficacité.

 

Les choses avaient mal débuté vendredi, le coach Didier D. et son adjoint Emmanuel M., pris d'une soudaine frénésie sécuritaire, paniquaient devant le bulletin de Météo-France et son alerte orange aux orages violents. Dring, appel aux chevronnés, « te panique pas ! on est une bande de potes et on est des Bretons, on est des durs, on craint pas un petit coup de tonnerre ou une petite averse rafraîchissante, gast !  Et en plus on a un Monsieur Météo, un pro, un sorcier, il va faire passer les nuages à côté, pas sur nous ». Bon, je me calme et en plus samedi matin, on a régressé en alerte jaune, avec soi-disant juste une petite rincette en fin d'après-midi. Cool ? La suite nous prouva que non.

Un conseil, méfiez-vous des sorciers...et du chiffre 13 !

 

Donc nous voilà partis depuis la cale de Crucy, pile poil en face de Trentemoult. Et d'emblée le Mulot se paie un quai, qui se retrouve tout tordu. Quelle énergie !

 

 

 

 

 

 

On joue les touristes : le Belvédère, la maison de Jules Verne, la grue grise, la grue jaune, le Maillé-Brézé, l'île de Nantes avec les hangars industriels recyclés en bar, boîtes de nuit, expos artistiques, et même une association qui a recrée le bateau de Jules Verne (le Saint-Michel II, copie d'un pilote du Havre), les machines de l'Ile (mais où est l'éléphant?),

 

 

 

 

 

 

 

 

 

l

e premier pont, le suivant,                                                                                      les tags,

le périph

et hop une petite plage juste à point nommé pour capeler les cirés.

Tiens v'là la pluie...

A partir de ce moment-là on entre dans le dur, genre spectacle déconseillé aux personnes sensibles.

Certes, on avait le courant favorable, vu qu'on était venus exprès pour aller chercher la renverse, mais le vent, et donc la pluie, eux, étaient plutôt de face. Pas facile de pagayer avec la pluie sur les lunettes.

Finalement on arrive sur l'île de la Chênaie en face Boire-Courant et on accoste une sorte de plage que le Mulot avait subrepticement choisie pour le pique-nique. Pensez-donc, c'est là qu'il se baignait quand il était petit, le pitchoune.

Mais maintenant, c'est un troupeau de bovins qui y fait trempette, Et ces bêtes-là, ça a pas appris à faire caca dans les cabinets. Un vrai champ de mines, mais bien visibles. Chance, il paraît que la bouse de vache, c'est bon pour le teint.

Donc, pour trouver un endroit pas trop crade, en résumé on se serre les uns contre les autres, presque les uns sur les autres, D'emblée Alain sort son arme secrète : la bâche pour s'abriter.

Bonne idée vu qu'il pleut de plus en plus fort. De temps en temps, on vide les poches d'eau (de la bâche), et qui c'est qui se les ramasse dans le dos ? C'est Alain, trop sympa...

Tout le monde est content d'avoir droit gratos à un bain de boue en plus de la sortie nautique. Quelle organisation ! C'est pas tous les jours qu'on fait une thalasso.

On a même une journaliste connectée à son rédac-chef et qui envoie son reportage à intervalle régulier.

Et soudain, la grosse rafale et la pluie dantesque. La bâche s'envole, tout le monde est trempé et rigole...un peu jaune pour certains. Comment on va faire pour revenir à terre, vu qu'on est sur une île et que les vagues n'ont pas l'air commode ? Et si l'île coulait ?

 

La Loire, la Sèvre, la pluie et la pluie, mais quand même la renverse de courant       Nantes-Thouaré-Rezé-Vertou       - samedi 19 et dimanche 20 juin 2021 -
La Loire, la Sèvre, la pluie et la pluie, mais quand même la renverse de courant       Nantes-Thouaré-Rezé-Vertou       - samedi 19 et dimanche 20 juin 2021 -
La Loire, la Sèvre, la pluie et la pluie, mais quand même la renverse de courant       Nantes-Thouaré-Rezé-Vertou       - samedi 19 et dimanche 20 juin 2021 -
La Loire, la Sèvre, la pluie et la pluie, mais quand même la renverse de courant       Nantes-Thouaré-Rezé-Vertou       - samedi 19 et dimanche 20 juin 2021 -

Mais comme dit le dicton « Après la pluie, le beau temps ». En tout cas le vent tombe. Du coup, on rembarque. La renverse est bien là, je ne serai pas lynché aujourd'hui.

On avance, on avance, on avance, c'est une évidence, on a encore assez de sens et le courant est de plus en plus fort. Et IL SE MET A FAIRE BEAU, on a chaud !!!

La Loire, la Sèvre, la pluie et la pluie, mais quand même la renverse de courant       Nantes-Thouaré-Rezé-Vertou       - samedi 19 et dimanche 20 juin 2021 -
La Loire, la Sèvre, la pluie et la pluie, mais quand même la renverse de courant       Nantes-Thouaré-Rezé-Vertou       - samedi 19 et dimanche 20 juin 2021 -
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La Loire, la Sèvre, la pluie et la pluie, mais quand même la renverse de courant       Nantes-Thouaré-Rezé-Vertou       - samedi 19 et dimanche 20 juin 2021 -
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La Loire, la Sèvre, la pluie et la pluie, mais quand même la renverse de courant       Nantes-Thouaré-Rezé-Vertou       - samedi 19 et dimanche 20 juin 2021 -
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Option rive gauche le long de Saint-Sébastien, et même à l'intérieur de l'île Forget pour un duo téméraire.

 

 

 

 

On découvre l'embouchure de la Sèvre, l'ex-sucrerie Beghin-Say,

 

 

 

 

on longe le hameau de Haute-Ile (ancien village de pêcheurs en Loire), la cale des chantiers Aubin disparue sous la végétation,

Trentemoult où on ne s'arrêtera pas (l'apéro n'attend pas!) et retour à la cale de Crucy.

 

 

 

 

Juste le temps de commencer à ranger le matos, et hop la deuxième grosse saucée de la journée, histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes. Heureux les simples d'esprit, ils oublient vite...

 

Deuxième épisode - « Allez viens boire un p'tit coup à la maison...»

 

A peine arrivés, on se doit d'honorer Mère Nature. A défaut de chêne centenaire, on visite un cerisier trentenaire qui est proprement dévalisé.

Ensuite nous voilà tous sous l'abri du garage, au cas où une petite averse nous prendrait en traître. On ne va pas s'étaler, c'était très sympa.

Les bonnes volontés ont pu s'exprimer. On a pu apprécier l'apéro angevin de Yannick qui avait le blues, les cakes de Catherine2, les victuailles des uns et des autres , le barbecue piloté par Jean-Marc, la vaisselle par Christine, etc... Et on a même poussé l'hymne au Léo, ça fera plaisir à Pierre.

 

Puis les campeuses sont parties camper, les squatters ont envahi salon et bureau, le Mulot et Bianca ont rejoint leur palace à quatre roues, Serge et Yannick sont allés en ville à l'hôtel Radisson Blu.

Rendez-vous au matin à 7h30 pour un petit-déj de 12 personnes, super le AirBnB !

 

 

Troisième épisode – « De vigne en grappe, la voilà la jolie grappe... »

 

L'agglo de Nantes faisant la chasse aux camping-cars en installant des portiques, la journée a démarré par une séance de manutention, histoire de chauffer les muscles.

 

Une fois à l'eau, d'abord découverte du quai Léon Sécher avec sa petite armada de bateaux collector, mini remorqueurs, vedettes à moteur des années 30, pénichettes, un vrai régal pour les yeux. Et hop demi-tour vers Vertou, avec le courant de la marée montante. Mais non, le léger courant est dans le nez ! En fait, il faut attendre quasi la pleine mer pour que la Sèvre se remplisse par l'effet de marée, ceci dû à un barrage basculant qui ferme le plan d'eau depuis Vertou à l'embouchure .

Une ou deux petites averses pour chasser les brumes alcoolisées, passage le long de la cale de Beautour où jadis on embarquait le vin et arrivée remarquée des badauds à la Chaussée des Moines.

 

Pique-nique ? Oui, mais où ? On est encerclés par des grilles de chantier. On urbanise pour faire propre. Au passage on coupera les arbres, ça fait des saletés c'est pas croyable. De Profundis.

Le retour est peinard, on a appris à dormir en pagayant. Arrivés à la cale, Alain se réveille pour organiser la manutention des embarcations. Aussi bien qu'au départ, la classe !

Une petite bise. C'était bien. Ah oui, mais y avait pas assez de cerises. Pour le périph tu prends à gauche. On se revoit bientôt, etc...

Restait plus qu'à emmener les deux jeunettes à la gare et faire un poil de ménage.

Surprise, personne n'avait vomi sur la moquette. Les traditions se perdent, ya plus d'jeunesse .

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13 août 2021 5 13 /08 /août /2021 19:00

Très cher lecteur des comptes rendus des « Léo trophy »,

Le dernier article t’avait  laissé dans un état de fébrilité intense en terminant par cette phrase, presque une incantation : « Le prochain Léo Trophy aura donc lieu en Normandie l’année prochaine et sera organisé par Marco. »

Ce qui fut dit.    Et ce qui fut fait !

 

Avec le soutien inébranlable de la crise du covid et des gilets jaunes, Marco a profité du bas coût du gasoil pour organiser le Léo Trophy 2021 dans un coin reculé de la France, aussi beau que loin, au nom évocateur de fromages affinés, et de crème fraiche affirmée : la Suisse Normande. De toute évidence un choix de connaisseur, car le cadre de la descente, le lit de l’Orne, fut grandiose.

 

Après quelques mails de relance, et qu’une quinzaine de volontaires se soit fait connaitre, Marco a mis la pression (enfin à moi tout du moins). Au retour de sa descente de reconnaissance, il nous alerte sur l’impérieuse nécessité d’être équipé d’une jupe, d’attacher sa pagaie, et d’être prêt à engloutir beaucoup d’eau (ce qui, quand on y pense, est effrayant de la part d’un normand) eu égard au niveau le l’Orne qui affichait une cote nettement au-dessus des moyennes de saison, et parce qu’il avait choisi un parcours avec de nombreux barrages.

À ce moment-là, je me suis dit « mais qu’allais je donc faire dans cette galère ?», vu que ma dernière goulotte descendue remontait à l’année 2000. Dans son infinie sagesse, Marco nous a dit un peu plus tard que finalement, il n’y avait pas tant d’eau, mais que les barrages étaient toujours là et qu’il faudrait donc sortir couverts. Comme un air de « p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non » dirais-je.

Mais ce n’était que pour me préparer a subir le même jeu sadique en fin de weekend end, ou après avoir tenté de me faire croire que moi, le bizut du groupe, j’allais devoir organiser le léotrophy 2022, il en a finalement gratifié Alain, et m’a offert en compensation l’honneur et l’avantage de rédiger ce compte rendu. Tant pis pour toi, ami lecteur, et rendons grâce à la sagesse de l’organisateur, Marco, qui nous a offert un excellent Léo Trophy. Je serais même tenté de dire « le meilleur léotrophy », surtout que c’est mon premier !

10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin

J’ai tout de suite remarqué que cet épisode du léotrophy allait être dynamique. Déjà l’horaire de départ des manœuvres de voitures fut fixé à 8h30, alors que l’année passée c’était 9h30. La motivation était de toute évidence maximale.

Mise à l’eau au lieu-dit « le Hom ». Si ton GPS ne trouve pas, c’est normal, tu ne dois pas être loin. Si ton smartphone ne t’est d’aucune aide, désespérément en train de vider sa batterie en cherchant du réseau, c’est normal, tu dois être vraiment tout près. Bon, il fallait descendre, l’eau étant en général plus bas que le haut, et on a trouvé.

40m sur le Noireau, puis 200m sur l’Orne, et voici la première goulotte. Excitation, « business as usual », chocottes, tout dépend de qui on parle. Je vous laisse deviner. Il y eut 3 ou 4 goulottes, cascades, barrages navigables ou apparenté, et environ moitié moins de baigneurs. L’eau était parait-il bonne, mais bon ça surprend toujours !

10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin

Je passerai rapidement sur les paysages magnifiques, herbe verte, falaises grises, battisses en moellons, pour m’attarder davantage sur mon premier piquenique  en compagnie de léotistes avertis. Première surprise, le choix de la berge. Des herbes et des orties bien denses sur 1m de haut. Puis un magnifique coin de gazon, dans un jardin privé, puis finalement une petite route dans une épingle à cheveux !

J’ai quelque habitude des repas tirés du sac en randonnée, où pour ne pas trop épuiser la bête il faut la nourrir avec des choses légères. J’avais donc composé un repas de même. C’est là que la plus grande surprise m’attendait. Je me trouve confronté à un pratique du piquenique digne de Marie-Antoinette ! Jean Pierre sort une nappe, et verre ballon en verre véritable. Marie Pierre un fauteuil transat. Quant aux bouteilles de vin et de bière, la tête m’en tournait tellement que je ne sais plus qui en avait sorti des cales de son Léo. Après moult apéro, repas partagé avec Michel et Chantal (à qui personne n’avait dit qu’on ne serait pas arrivé au camping pour manger à midi), gâteaux faits maison et chocolat, il a bien fallu 45min à la joyeuse équipée pour digérer et envisager de chevaucher nos kayak à nouveau

10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin

Pierre, Michel et Jean-Pierre s’acharnèrent à remonter un barrage, sous les yeux des badauds (féminins pour la grande majorité il faut le préciser), et pour voir finalement triompher Michel. La suite de la première descente a rempli une moitié d’après-midi, si bien qu’à 16h30, nous étions tous au camping de Clécy, douchés, et que les premières capsules de bière sautaient. Pour le gouter, vu l’heure ! S’ensuivit quelques parties de Molky de contrefaçon, avec un jeu fort habilement copié par Yannick.

Vint enfin l’heure de l’apéro. Nous nous sommes régalés des douzaines d’huitres offertes par Marco. Mais tandis que nous nous abandonnions paisiblement à la déglutition d’huitres, Marco, tapis dans l’ombre, préparait son piège : le questionnaire destiné à justifier a posteriori le choix arbitraire du futur organisateur du léotrophy 2022. Des noms hasardeux furent prononcés, puis escamotés, mais ceci ne nous regarde pas, car l’organisateur dans sa grande sagesse, attendait son heure pour prononcer la sentence.

A l’heure du diner, la patronne du camping ne savait pas ce que nous voulions manger, et à dire vrai nombre d’entre nous ne le savait plus non plus. Et tout est bien qui finit bien, tout le monde a mangé son content, accompagné de frites et hydraté à la bière et au vin blanc.

10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin

Après une nuit fort fraiche, et un traditionnel ballet de véhicules, nous mimes à l’eau nos Léo au camping, et pour bien commencer, nous débutâmes par un barrage, histoire de se mettre en jambe.

Il y a plusieurs mois, j’avais jeté mon dévolu, avec une sagacité qui m’étonne encore, sur les plans du Léo, alléché par les commentaires élogieux sur ses qualités nautiques, et par l’intéressante versatilité de sa longueur. Par contre, aucun mot sur une des caractéristiques majeur de ce kayak. Imaginez donc ma surprise quand j’ai découvert qu’une des aptitudes principales de ce magnifique engin est le frottage de cailloux, rochers, pierres, fond de rivière et autres surfaces contondantes. Et la flottille, unanime de me dire que oui oui, le Léo les cailloux il aime ça, yaka s’y faire ! Et la journée du dimanche fut une bonne session de formation à l’amour des cailloux. Rivière très jolie, soleil ardent, nature environnante verdoyante, rapides asséchés et rochers invisibles agrémentèrent la fin de mon premier léotrophy.

Pour conclure ce weekend, les léotistes prouvèrent qu’ils sont plus forts en bonne humeur qu’en ballet aquatique, et la traditionnelle rosace fût difficile à former. Je crois que 14 kayaks, ce n’est pas assez pour faire confortablement une rosace, ou alors c’est que nous n’avons pas les bras assez longs.

 

Puis ce fut le temps d’harnacher les Léos. Puis ce fut le temps de vous dire au revoir, merci, et à la prochaine !

10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin

Et pour finir, 8h de route et un compteur à 1752km pour le weekend. Heureusement que le kayak est une activité de plein air, respectueuse de l’environnement, et que j’avais fait le plein de bonne humeur en votre compagnie !

 

Nicolas le bizut de l’Est.

10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
10 ème Léo trophy, sur l'Orne , les 12 et 13 juin
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30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 19:00

Sûr que ça n'a pas été facile mais on y est quand même arrivé !
... Où ça direz-vous ? ... Ben à Etel sur la Ria, pour la « Route des Rats Toqués 2021 » !

En 2020, elle n'a pu avoir lieu pour cause de covid et a été reportée au solstice de printemps 2021.
A cette date, rebadaboum ! La bête malfaisante sévit toujours et la sortie est reprogrammée les 5 et 6 juin suivants.

En cette fin de printemps ... banco, c'est enfin gagné : 25 Ratezérats sont là ! Les narines ramonées certes, à l'étape du soir, mais bon faut ce qu'il faut , la priorité étant d'éviter de propager la saloperie et de passer un chouette moment.
Samedi matin, sous le soleil, c'est l 'embarquement dans la bouillasse, du côté de St Cado ......puis ce sont les premiers coups de rame pour rejoindre les sécurités qui attendent dans le port.

les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin

Les sécus encadrent les embarcations et c'est parti vers l'entrée de la Ria pour atteindre la balise qui indiquera qu'il est temps de faire demi-tour et de naviguer vers le point de pique-nique.
A part un ou deux gars qui se foutent à la patouille tout se passe bien et Ratezérats passent un excellent moment, ravis de longer des rives aussi belles que variées et de brasser les remous de la marée montante.

On perd un temps de vue la sécu-balai, qui a dû venir en aide à un Rat en difficulté, mais dès que le problème est réglé, l'escadre cingle vers la pointe de Kérentréh, lieu des agapes.
Le but atteint, le barbecue est allumé et la bombance peut commencer.
 

les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin

Communiqué du chroniqueur: Rataplume Comme vous le savez sans doute, votre humble serviteur est en conflit avec Mr Sammy Rat, rédacteur en chef de la « Dépêche Ratière » qui publie les aventures des Rats que vous recevez régulièrement. Après d'âpres négociations celui que son patron a honteusement qualifié de « scribouillard » à bien voulu pondre un début de CR de la « Route des Ratokés 2021 », espérant qu'il obtiendrait quelques avancées au niveau de ses légitimes revendications. Quelle naïveté !!! pas plus d'augmentation , que de quinzième mois obtenus. L'histoire de la statue demandée n'est que pure invention de la direction du
journal. Quant à Melle Adriana, sachez que ce ne sont pas ses mains délicates qui ont frappé les touches du clavier nécessaire à la rédaction du texte que vous lisez.
EN CONSEQUENCE : votre plus que jamais, humble serviteur, s'en tiendra là du CR, assurant ainsi le minimum
syndical.
CELA DIT : par respect, amitié et amour pour les lecteurs et trices, (et aussi avouons-le pour compléter la page) seront rajoutés pour ceux qui n'étaient pas là en soirée le samedi 5 juin, les clichés suivants :
Les deux premiers pris à Etel : la découverte de la « Tour de Froebel » qui a mis en joie notre « Grand Gourou ».
Les suivants pris lors de la « Route des Ratokés 2018 » montrant ce même Grand Gourou en pleine incantation. Ceci pour bien montrer aux amis de Marne et Canotage que le Mage n'est pas une légende et qu'il existe bel et bien !

 

les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin
les Rats sur la Ria d'Etel les 5 et 6 juin

Qu’elle Etel jolie la sortie des Rats quand ils voguaient sur une mer belle sertie dans une jolie Ria à grands coups de pelle ; quand assuré pour leurs youyous le Cado promis était là garanti par le Gourou… …un super temps extra.
Qu’elle belle Route à Etel en soyeuse soirée de joute pour vaincre la tour de Froebel.
Ainsi se termina la belle Route.
Est-telle, l’était-elle ? Elle est….…toujours jolie la Route des Rats.
Peuplée de néréides… pour vaincre le Covid
un seul vaccin LES RATS.
Grand Gourou

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5 mars 2021 5 05 /03 /mars /2021 19:00
ka'léo'doscope
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6 décembre 2020 7 06 /12 /décembre /2020 20:00
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre
4 kayaks Léo sur la rivière d'Etel les 10 et 11 ocobre

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4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 20:00
Léo'tarie dans le Golfe le 9 octobre
Léo'tarie dans le Golfe le 9 octobre
Léo'tarie dans le Golfe le 9 octobre
Léo'tarie dans le Golfe le 9 octobre
Léo'tarie dans le Golfe le 9 octobre

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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 20:00

8ème Léo Trophy vin vin organisé par Gérard dans le pays de Retz au Sud-Ouest de Nantes durant le week-end des 12 et 13 septembre 2020.

Rendez-vous a été donné à tous les participants au camping de Port Saint Père situé en bordure de la rivière Achenau qui allait accueillir une partie de nos ébats le vendredi soir pour les couche-tard et le samedi matin pour les lève-tôt.

Les festivités ont commencé par un briefing le samedi matin à 9h30 suivi d’un chargement des 20 Léos participants sur les remorques vers le point du grand départ à Saint-Même le Tenu ou a eu lieu la première mise à l’eau sur la rivière le Tenu qui est un affluent de l’Acheneau.

Cette étape du matin comptait un bizut, Michel désireux de se lancer dans la construction d’un Léo qui avait été invité par Pierre G qui lui avait prêté un Léo pour l’occasion afin qu’il découvre notre monde un peu bizarre avec ses mœurs et ses coutumes.

Dès le Départ Marco a absolument tenu à se faire remarquer en accrochant le bout de son bateau à l’arrière de celui de Serge afin de naviguer sans faire d’efforts, ces anciens de la DDE n’oublieront donc jamais leurs réflexes professionnels…Des collaborateurs se sont même joint à Marco en s’accrochant sur le bout au passage pour profiter de l’Abeille Serge. Ce dernier a bien senti que quelque chose se tramait derrière son dos mais a quand même mis un certain temps avant d’éventer le stratagème.

Après une navigation sans encombre nous sommes arrivés à la pause de midi pour un premier pique-nique au Port-Faissant où nous attendaient Marion et ses deux petites filles, ainsi que Christelle accompagnée de Patrick avec un excellent vin rouge amélioré par ses soins à défaut d’avoir eu la possibilité de se libérer afin de nous accompagner avec son Léo rouge.

8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020

La remise à l’eau fut le théâtre d’un départ « à l'américaine », petit jeu consistant à ce que chaque participant pose son Léo une sur une partie de berge en pente douce pour rejoindre la rivière en se faisant pousser par un aide en glissant sur cette cale improvisée. Gérard naturellement a voulu se singulariser en imitant le lancement du France en 1960 à St Nazaire en glissant sur la cale en marche arrière, mais ce lancement s’est conclu par un échec monstrueux qui ressemblait fort à celui du Waza puisqu’il s’est retourné lors de cette manœuvre périlleuse et a pris un bain forcé. Courageux notre homme s’est remis aussitôt en selle pour réitérer l’expérience qui s’est finalement terminé par un brillant exploit correctement réussi.

Durant l’après-midi, la navigation s’est poursuivie avec une halte regroupement pas loin de la Planète Sauvage, en direction de Port Saint Père où se terminait l’étape du jour.

Peu après cette pause, nous avons pris un virage à gauche pour quitter le Tenu et rejoindre l’Acheneau.

En fin de parcours 4 Léotistes se sont livrés à une bataille gigantesque pour arriver premier au camping, bataille dans laquelle tous les ragondins périrent ou presque à l’exception des plus trapus qui s’accrochèrent aux arbres du cru. De cette épopée digne du Tour de France le maillot jaune fut attribué à Eric avec Philippe arrivé deuxième.

La soirée du samedi fut consacrée à un repas au St Georges, restaurant du village situé juste en face de l’église St Pierre, un cierge y fut brûlé pour encenser le 10ème Léo Trophy, ses participants et son organisateur, après quoi tout le monde reprit en cœur la chanson écrite pour l'occasion sur l’air de Santiano, le fameux trois mats, un chant liturgique destiné à sanctifier Léo. Il n’y a bien évidemment aucun lien avec Léo et le dragon de St Georges.

8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020

Le lendemain nous sommes partis de Port Saint Père en direction du point d’arrivé situé à la Pierre Tremblante à Cheix en Retz, navigation sans encombre le matin avec un petit rappel de Gérard qui n’a pas été entendu par tous les participants qui précisait qu’à l’arrivée tous les bateaux devaient être décorés avec des éléments trouvés sur le parcours et que cette décoration servirait à établir le classement final du Léo Trophy vin vin.

Pause du midi à Pilon ou Gérard nous rappelle sans ménagements l’obligation de décoration des bateaux.

8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020

Quelques temps après la pause méridienne et le pique-nique du dimanche nous reprenons notre navigation qui sera émaillés de quelques grands évènements, notamment la collecte d’éléments décoratifs pour nos bateaux, un regroupement pour attendre les collecteurs très occupés à collecter et un peu moins à naviguer suivi d’un grand virage à gauche pour quitter l’Acheneau pour la Vieille Blanche.

Sur la Vieille Blanche nous avons dû tous passer sous un pont très bas sous lequel Michel a tenté de passer une corde pour faciliter la tâche des léotistes les moins téméraires mais il n’y est pas parvenu. Nous avons donc dû nous passer de cette aide qui n’était finalement pas indispensable puisque tout le groupe est passé sans encombre et certains et certaines se sont amusés à passer trois fois de suite pour essayer les deux arches du pont. Cet épisode fut suivi d’un virage à droite pour passer de la Vieille Blanche à la Blanche et ensuite un dernier virage à droite pour retrouver l’équilibre au centre et l’Acheneau. Les péripéties nautiques de la troupe ne furent pas terminées pour autant puisque Eric et Philippe se firent la belle avec un Michel qui s’était joint au débat. Dans ce dernier bras de fer Philippe arrive devant Eric suivi par Michel.

8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020

Marie-Pierre fut la deuxième du concours de décoration et Marco premier et grand vainqueur tout court du Léo Trophy vin vin qui nous concocta une œuvre exceptionnelle d’originalité en décorant l’avant de son Léo avec des Taxifolia pour pointer du doigt l’invasion des espèces invasives, en utilisant 4 feuilles de nénuphar pour symboliser un trèfle à 4 feuilles pour rappeler à tous les Léotistes la chance exceptionnelle qu’ils ont de posséder une si parfaite embarcation, il y a ajouté un panneau trouvé on ne sait où portant l’inscription suivante rappelant l’événement:

Léodix Trophymosis Gérardus Valentinus Gloriam

Cette inscription dénote une culture latine exceptionnellement grande du scripteur pour une partie de l’inscription, mais le terme Trophymosis me pose questionnement, s’agit-il d’une allusion au pharaon Thoutmosis ou une zizigomatique grivoise semblable à celles que certains Léotistes apprécient sans aucune retenue.

Le prochain Léo Trophy aura donc lieu en Normandie l’année prochaine et sera organisé par Marco.                                                                   

8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
8ème Kayak Léo trophy vin vin dans le pays de Retz  les 12 et 13 septembre 2020
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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 22:29

Nos deux Léo, Léonord et Léo'tarie, ayant décidé de se pacser, nous les avons accompagnés dans leur voyage de noces, qu'ils avaient choisi de passer en Armorique. Voici le récit de cette aventure.

Jour 1 – Dis Tonton, c'est quand la renverse ?

Partis de Nantes sous un ciel radieux, nous avons été vite rattrapés par la réalité bretonne. Dès le passage de la Vilaine, il pleuvait dru...mais comme prévu, allant vers l'ouest, nous avons traversé le front pluvieux et atterri au camping Saint-Cado près d'Etel sous un ciel nettoyé, mais plutôt venté (Sud-ouest force 4). Je vous passe les détails de calcul de marée et le choix d'un parcours protégé du vent...Direction la Laïta à Quimperlé.

Picnic au bord du quai à marée haute, l'eau commence à descendre.

On notera que nos kayaks ne se quittent pas et se dévorent des yeux, c'est beau l'amour !

Il est 14h, en route.

 

Et c'est là que ça devient intéressant.

D'abord on se dit, comme c'est écrit dans le guide, qu'on va aller peinards jusqu'au Pouldu, boire une p'tite bière et retour frisou avec le courant qui va nous pousser comme deux gros fainéants qu'on est, et qu'on sera rentrés à l'aise à 19h pour l'apéro. Eh bien, c'est pas du tout cuit !

D'abord on cherche le fameux courant porteur, genre entrée du Golfe à Port-Navalo. Il y en a bien un semblant, mais si faible que le vent debout qui nous attend au détour des méandres est le plus fort. La réponse est simple : la Laïta est comme un lavabo, elle se vide par en-dessous.

Ensuite, grosse frayeur, on rencontre un monstre...

 

Thon, dauphin, lotte, silure, goujon, ablette ???

Matez les dents !

Et si on se faisait happer par le même, mais vivant ?

À 16h30, c'est l'heure du goûter et la crêperie de Saint-Maurice nous fait de l'oeil.

Comme il y a là de bonnes bières artisanales et des crêpes dignes de ce nom, on ne fera pas les 4 derniers kilomètres jusqu'au Pouldu (sage décision, on verra pourquoi plus loin).

En arrivant, on voit que l'eau est bien descendue, ce qui confirme l'hypothèse du lavabo.

Y'a des fuites dans le lavabo...

Auprès de mon arbre...

 

Une heure, deux crêpes et deux bières plus tard, on se dit que vu l'heure de la basse mer, l'âge du capitaine, le vent, la lune et l'apéro qui nous attend, on va remonter pèpère, se changer et trouver un bon resto. Deux heures et demi pour descendre, donc une heure et demi pour remonter avec le courant. À 19h, on est rendus.

En arrivant aux kayaks, qu'on croyait voir flotter fièrement, tellement qu'on les avait bien amarrés, nœud de cabestan réglementaire, cruelle déception !

Y'a encore moins d'eau !

Ils ont pas réparé la fuite.

Le doute saisit le navigateur que je suis et qui en a vu d'autres. Comme le disait Raymond Devos « la mer est démontée, quand est-ce qu'ils la remontent ? »

On est déjà à BM+2 et ça continue à descendre !

On part faire une excursion sur la colline, très joli point de vue, avec en prime les vestiges d'un éperon barré (non daté, néolithique ou celtique ?), comme quoi on n'est pas que des muscles...

C'est trop beau, et on voit bien le banc de sable

À 18h30, une heure plus tard, l'eau descend toujours et on se dit qu'on va mettre au moins trois heures pour rentrer. Arriver de nuit en territoire inconnu, c'est pas top. On se décide à partir.

 

Ça me rappelle l'Allier...

Animés d'une rage folle de ne pas rater l'apéro, nous avons dû battre le record des plus de 60 ans sur ce trajet et à 20h30 nous étions à quai et toujours à marée basse, plutôt rincés. Heureusement que le resto a bien voulu de nous...

La preuve !

 

Jour 2 – Dis Tonton, pourquoi y'a pas d'eau sous mon kayak ?

Quand on se lève, grand beau, vent nul. Enfin du temps à glander.

Rebelote la marée, l'âge du capitaine, etc...Direction Nostang au fond de la mer d'Etel (appréciation noble et méritée, car quand on est au milieu, on est vraiment tout petits).

Echaudés la veille, on attend que le courant soit franchement installé et il est bien là !

on va partir

on est partis

Nantis de tout le matériel de sécurité raisonnable (carte, compas de relèvement, VHF, fusées, coussin gonflable pour tenir la pagaie) et après avoir révisé la manœuvre de remise à flot d'un kayak plein d'eau, on se sent plutôt bien armés pour partir à l'aventure.

 

Il est content, Michel                                                                      Tout au fond de la ria

 

Remontée très sympa avec beaucoup d'oiseaux (cygnes en vol, sternes, canards de toutes sortes) et quelques humains intéressés par nos bateaux (mais qui nous ont pas offert l'apéro), puis exploration au-delà du fond de la ria et picnic près d'une petite plage.

Quand ça commence à descendre, on se dit qu'il est temps de partir, avec le célèbre courant de marée dont ils parlent dans les livres. Au début, le doute s'insinue. Et si c'était comme la Laïta ?

En plus, y'a quasiment pas d'eau sous les pagaies, mais il y a beaucoup de vase! Un peu crispés, on atteint enfin le bout du chenal où se trouvent quelques bateaux au mouillage. Pour la suite, on nage dans le bonheur, gentil courant, ciel bleu...mais les météorologues me comprendront, le halo de 22° autour du soleil et la bascule du vent au SE, ça ne présage rien de bon...

Comme on est contents de nous, on va dire bonjour à Saint-Cado et boire une bière (j'étais en manque).

Jour 3 – Dis Tonton, c'est quand que le vent tombe et qu'il arrête de pleuvoir ?

Dans la nuit, j'entends comme un martellement sur la toile de la tente. Eh oui, il pleut.

Au matin, profitant d'une accalmie, on replie le matériel et réunion de crise. La météo annonce une quinzaine de nœuds de sud-ouest avec des rafales à 20-25. On assure, on va juste faire un tour à l'est près de la côte et pousser jusqu'à la Forest. On sera abrités. Mais...

Le départ est plutôt cool, il fait assez chaud et le vent est faible. On se paie un extra en passant sous la digue qui relie l'île Saint-Cado à la terre.

Il va passer ?                                                                                                                      Il est passé !

 

Mais vite fait ça se gâte et on se ramasse une ondée carabinée avec le vent qui monte d'un coup. Branle-bas de combat, la visibilité tombe. On se pose sur une plage, jupe, veste étanche, chapeau sur les oreilles, concertation, on y va, on n'y va pas ? On y va, on est des costauds !

Mais navigation en restant bien proches, point à point, vérification de notre localisation à chaque point d'arrêt avec définition de l'objectif suivant. Vent arrière ça va bien et on atteint un endroit de picnic sur la Forest, à l'abri du vent et relativement de la pluie. Ça siffle là-haut et les vagues sont bien abruptes avec de beaux moutons...Force 6 ?

Picnic à l'abri

Le retour fut éprouvant. D'abord il a fallu traverser pour rejoindre la côte, vu qu'on était sur une île. Ensuite, on a fait en sorte de gérer la sécurité en restant le plus possible abrités et en longeant au maxi la côte, mais à chaque traversée de baie et à chaque pointe, c'était une lutte pour avancer de quelques mètres. En plus la peur qu'une vague et une rafale bien coordonnées retournent le bateau, la pagaie qu 'on craint de voir s'envoler...Les conditions de navigation étaient vraiment musclées ! Et la fin ne fut pas facile, faire le tour de l'île Saint-Cado et subir le ressac de la digue qui envoyait des vagues dans tous les sens, c'était chaud, si on peut dire...

Entre temps, on était allés faire le buzz à la fontaine de l'ermite.

Ouf, se dit-il, bientôt arrivés                                                                                       Les pros du selfie

 

En rentrant le soir, j'ai vu sur le site https://www.windmorbihan.com/ qu'on a eu 25 noeuds établis (force 6 confirmé), avec des rafales jusqu'à 33,7 nœuds, soit presque force 8.

Bravo Léo !

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18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 20:00

Arrivé samedi soir au camping *** de Jenzat, je me suis senti un peu seul dans ma petite tente Décathlon, isolé de la caravane des vans au look américain et autres camping-cars rutilants. Mais les hôtes, Frédérique et Eric, avaient bien fait les choses, avec tout d'abord une visite culturelle au mondialement célèbre musée de la vielle à roue (critère guide Michelin « vaut le détour »), suivie d'une soirée choucroute, avec les saucisses, mais sans le chou (c'est pas d'saison). Certes l'église peinte, avec la Passion du Christ et le martyr de Catherine d'Alexandrie aurait mérité une petite visite, mais un Lalande de Pomerol ne se boit pas tiède !

Le lendemain dimanche, départ de Vichy pour le gang des canoës composé de Francis, Lise et la Fanette, Guy et Françoise, Richard et Aïcha, Jean-Marc et Christine, Eric et Frédérique, Jean-Pierre, Nadine et Léo, Serge et Yannick, accompagnés de deux adeptes du solo, Alain et François , toute cette bande naviguant sur de magnifiques canoës bois brillant de tous leurs vernis patinés (sauf un équipage que nous ne nommerons pas, par délicatesse, ayant pour sa part décidé d'assumer avec fierté son empreinte carbone).

Pour les kayaks, on avait une concentr' de Léo digne d'un festival Harley, manquait que les tatouages et la sono. Hormis un engin rouge vif, que je croyais au début que c'était une cuvette qu'on avait amenée pour faire la vaisselle, mais non ! C'était l'ambulance des pompiers, au cas où on aurait eu un pépin, et d'ailleurs son pilote s'employait avec beaucoup d'énergie à cerner la meute, empêcher les errements et s'assurer du bien-être de la troupe.

Michel dit « chef d'escadrille », Jean-Louis (le GO dépêché par Mulot Organisation) dit « je-mouille-la-chemise » exhibant un magnifique gwen-ha-du en guise d'étendard , Catherine, Chantal, Marie-Pierre, Marianne, Vân, et Gérard (moi) armaient la flottille bien basse sur l'eau, avec tout ce fourniment.

Donc départ réel pour tous, sauf pour le perroquet, qui avait pris un peu d'avance et qu'on retrouvera plus tard. C'est une surprise du GO !

dimache 2 aout : Vichy-Varennes   14 km
dimache 2 aout : Vichy-Varennes   14 km
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dimache 2 aout : Vichy-Varennes   14 km
dimache 2 aout : Vichy-Varennes   14 km

dimache 2 aout : Vichy-Varennes 14 km

Comme on avait dit « autonomie », j'avais préparé mon arc et affûté mes flèches, révisé les gestes de survie (comment scier une jambe avec une fourchette), visionné 3 fois le film Délivrance, et donc pris quelques préservatifs (au cas où un indigène aurait de mauvaises intentions...). Manque de bol, le seul bestiau à abattre digne de ce nom, un chevreuil, était trop loin et mon arc était rangé au fond du fourbi. J'ai bien essayé de tirer sur les vaches Aubrac, mais Jean-Louis n'était pas d'accord. Ensuite on a eu toute la flopée d'oiseaux, mais c'est pas facile à viser, soit c'est tout petit, comme la nichée de petits gravelots du premier soir, soit ça bouge tout le temps !

Les oies, buses, poules d'eau, cigognes, hérons cendrés, hérons pourpres, hérons bihoreaux, cormorans, sternes, mouettes, goélands, martins-pêcheurs, bergeronnettes, hirondelles des falaises (et j'en oublie) que j'ai essayé d'attraper courent toujours (et y'en a aussi qui volent, et même très haut), c'est dépitant. Y'a que le perroquet gris du Gabon qui s'est laissé attraper, mais quand j'ai voulu le passer à la broche, ni Vân ni Jean-Pierre n'étaient d'accord.

Quand on est passés dans la réserve naturelle du Val d'Allier, les choses se sont précipitées. Léo a dû se cacher sous la bâche et les oiseaux ont disparu, ce que nous a bien expliqué Christian, un pêcheur à l'épervier, revu le soir au camping. Y'a pas d'oiseaux dans la réserve d'oiseaux, c'est normal, ils s'y ennuient !

lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km
lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre  28 km

lundi 3 aout : Varennes - Chatel de Neuvre 28 km

Moi aussi, j'avais peur de m'ennuyer...la nuit. Heureusement, elles étaient animées.

Quelle tragédie peut bien vivre un bœuf qui pleure ainsi ? Et une cimenterie qui broie du gravier, à défaut de broyer du noir ? Ah, la douce mélopée de l'autoroute A7. Et les runs à moto, comme c'est émouvant. Et les moustiques, ça produit un magnifique si bémol. Et puis les vigiles du dortoir des oies, agacés par l'arrivée d'un intrus...

Et le jour, pas le temps de s'ennuyer non plus, c'est sûr !

D'abord on a les jeux collectifs. Les bains, encore et encore, la balle au prisonnier, les filles contre les garçons, les ricochets, la danse de l'ours (pas polaire, vu la température !).

Ensuite les jeux individuels, pour rien qu'à se faire remarquer. D'abord Guy et Françoise qui, en ayant marre de notre compagnie, trouvent astucieux de dessaler, pour nous quitter avec dignité. Et puis Jean-Pierre qui perd ses lunettes...mais qu'on retrouve (quel scénario!). Gérard qui fait semblant de perdre une savate, pour apitoyer les filles. Jean-Louis, pas en reste en tant que GO, met la barre un peu plus haut, et hop, noie une batterie d'appareil photo. Mais le top du top, le summum du narcissisme, la médaille d'or du gars qui fait semblant d'être discret pour mieux ménager son effet, elle revient...vous avez deviné je suis sûr, à notre adulé chef d'escadrille, Michel.
Non content de caracoler en tête sans effort, pendant que j'essaie vainement de le suivre, que j'ai mal partout et que je ne rêve que d'une bière fraîche, Môssieu se permet des facéties. Une p'tite descente de passe à poissons, et hop, à l'eau avec tout le matos, sous les applaudissements des baigneurs. Bien joué !

Et un deuxième exploit : on s'engage ni vu ni connu dans un trou de souris . Manque de bol, un arbre en travers, alors, vite fait la cravate, et hop à la baille, avec la pagaie qui soit-disant se fait la malle et qu'on retrouve, comme par hasard, coincée sous son pied. A d'autres !

Du coup, Michel a hérité d'un nouveau sobriquet, on le connaîtra désormais comme le capitaine du Léosubmarine (merci à celui qui me l'a soufflée).

mardi 4 aout : Chatel de Neuvre - Moulins  31 km
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mardi 4 aout : Chatel de Neuvre - Moulins  31 km
mardi 4 aout : Chatel de Neuvre - Moulins  31 km

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Ça suscite des jalousies, c'est humain. Donc, comme Jean-Pierre avait remarqué que les filles faisaient les yeux doux à Christian (t'es trop fort, ta queue de cheval elle est trop belle, t'as de beaux biceps, je peux toucher tes poissons...), il s'est dit que, lui aussi, il savait appâter et le voilà parti à pêcher.

Mais, malgré sa technique fort élaborée et son remarquable acharnement, point de poissons au bout de la ligne, ni même de sirène.

Ensuite, on se rappellera des bivouacs sous le soleil cuisant, le feu de bois réglementaire, la tournée de l'apéro, les chants traditionnels, les lunes de Jupiter (pas deux, mais quatre!), le pain grillé au matin, les diverses fêtes, anniversaires, départ en retraite... gagnant du Loto (euh, je m'égare).

Et les distributions de friandises pour les bons élèves qui ont su s'arrêter à temps à la pause pipi et ne sont pas partis courir devant la meute. Et les mobiles artistiques avec les branches d'arbre...

Et au menu des réalisations humaines remarquables, on se rappellera avec un brin de nostalgie de la bière au camping de la réserve naturelle, de la bière au camping de La Charité, de la bière à la Goguette à côté du camping, mais aussi de la bière qu'on n'a bue ni à Moulins, ni à Apremont.

Et puis le village d'Apremont, le barrage des Lorrains, le pont-canal, l'écluse de Givry, quelques châteaux, l'église romane sur son piton, et La Charité sur Loire avec son prieuré exceptionnel.

mercredi 5 aout : Moulins - la Veurdre 31 km,
mercredi 5 aout : Moulins - la Veurdre 31 km,
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Un aspect à ne pas négliger : le fil rouge du raid.

Afin de bien appréhender l'homogénéité d'un séjour, et pour pouvoir en parler à la veillée au Mc-Do en novembre, il est important de s'appuyer sur une thématique, bravo au GO d'y avoir pensé.

D'aucuns diront qu'elle était toute trouvée. A ceux-là je répondrai « faites-le » !

L'EAU, la voilà la thématique.

On a eu l'eau de l'Allier et de la Loire sous les embarcations, la même dans les poumons de Michel quand il s'est vautré, l'eau dont on s'est aspergés ou rafraîchis, celle que certains ont eu le courage de filtrer pour la boire, mais surtout celle du pastis de Vân et celle qui permettait aux bouteilles de François de rester à la bonne température (13°5). On passera sous silence celle qu'on est allés chercher en catimini, voiturés par la cousine de Michel...

Une seule eau manquait à la liste, celle du ciel. Du coup, le GO, qui veut avoir des bons retours et fait la chasse sur le web aux smiles, aux pouces levés et aux 5/5, s'est employé à corriger son oubli et nous a gratifiés d'une belle ondée, voire deux, à La Charité sur Loire. On l'en remercie.

jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier   26 km
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jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier   26 km
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jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier   26 km
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jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier   26 km
jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier   26 km
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jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier   26 km
jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier   26 km
jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier   26 km

jeudi 6 : la Veurdre - le Bec d'Allier 26 km

Comme me souffle le rédac-chef, un bon papier doit être équilibré. Je me dois donc de tempérer mes propos. Thèse, antithèse, synthèse, prothèse...

Non, c'est pas fou, l'Allier...

Il y a pas mal de routine dans une aventure comme celle-là. Finalement, contrairement à ce que j'ai dit plus haut, on pourrait même s'ennuyer !

Il faut franchir des obstacles, c'est d'un monotone. Les bancs de sable, les arbres en travers, tout ça vous empêche de dormir tranquillement. Et le courant qui vous pousse...à peine un coup de pagaie de temps en temps.

Et aussi les barrages à passer, dedans le canot, dessous le canot, derrière le canot. Vider le matos, faire la chaîne, glisser, porter, poser, refaire la chaîne, recharger, c'est d'un banal...Et dire que le seul vrai passage digne d'intérêt, le saut de l'ange du pont-canal du Guétin, on ne l'a pas fait. C'est rageant. Trop timoré ce GO !

Il reste quand même que la dernière session, quasi un spot, a été trop d'enfer. Du genre à énerver un peloton de fusiliers-marins blasés. Un feu d'artifice avec, en sus, un concours improvisé, dont les gagnants ont eu droit à...une bière. Nous faire la surprise d'une ultime remontée de courant sur plusieurs centaines de mètres, sous la canicule, avec passage de barrage de pieux dans un courant diabolique, au risque de retourner le canot et voir partir tout le matos au gré des flots jusqu'à Nantes, ça c'était fort. Bravo au GO !

vendredi 7 : le Bec d'Allier - la Charité sur Loire  27 km
vendredi 7 : le Bec d'Allier - la Charité sur Loire  27 km
vendredi 7 : le Bec d'Allier - la Charité sur Loire  27 km
vendredi 7 : le Bec d'Allier - la Charité sur Loire  27 km
vendredi 7 : le Bec d'Allier - la Charité sur Loire  27 km
vendredi 7 : le Bec d'Allier - la Charité sur Loire  27 km
vendredi 7 : le Bec d'Allier - la Charité sur Loire  27 km

vendredi 7 : le Bec d'Allier - la Charité sur Loire 27 km

Mais le GO, l'esprit toujours en alerte, nous gardait une ultime surprise de derrière les fagots.

Ayant visionné, la veille du départ, un épisode de la Chasse aux Trésors, il nous a distribué des enveloppes samedi 8 août à 07h00 pétants (je m'en rappelle comme si c'était hier). Lorsque nous les avons ouvertes, on lisait :

« Votre mission, si vous l'acceptez, est de ramener votre véhicule de Vichy le plus vite possible. Ce papier s'autodétruira dans les 5 secondes, ne l'avalez pas »

Excusez-le, il avait un peu mélangé les séries TV. La fatigue, probablement...

Comme il n'avait pas prévu les hélicos, il fallait prendre le train. C'est là que c'est parti en jus de boudin. Grossière erreur de scénario. Y avait pas de train !

Chacun y est allé de sa solution. Le perfide GO s'est dégoté un covoit', une bande de rebelles a embarqué de force dans un taxi puis a détourné un Intercités, tandis que le dernier clampin, trop sûr de lui, s'est retrouvé être le grand perdant du jeu, sans voiture et sans vêtements de rechange, alors que tous les autres s'étaient (enfin) lavés et avaient sorti leurs chemisettes et leurs chemisiers bien repassés.

Mais l'aventure s'est terminée dans la bonne humeur, au resto autour d'un bon repas, comme dans les aventures d'Astérix, et de plus en pays Arverne (ou presque).

Un magnifique voyage à tous points de vue...à part que j'aurais bien aimé connaître le goût du perroquet.

 

L'Allier en « autonomie », en kayak et canoë bois, du samedi 1er août au soir au dimanche 9 août 2020 au matin,  pour 24 pagayeurs, deux chiens et un perroquet
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