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30 septembre 2022 5 30 /09 /septembre /2022 18:00

Après pas mal de tâtonnements, une virée sur la Loire est enfin programmée ! Pour ceux qui comme moi ne voulions pas aller sur la Meuse c’était une belle opportunité de naviguer en ce mois d’août.

Petit groupe de 6 composé de Jean-marc, Christine, Alain, Jean-Pierre, Léo et moi avec 3 canoës bois.Nous allons chercher Alain et son canoë à Orléans.
Nous nous retrouvons le jeudi soir au camping de la Charité sur Loire où nous avions terminé 2 ans plus tôt sur l'Allier. Comme les habitudes se prennent vite, nous avons camper au même endroit et nous sommes allés manger à la même sympathique guinguette

Vendredi 29 juillet 2022

 

Départ à 9h30. Les canoës sont bien chargés. Jean-pierre a fait un abri contre le soleil pour Léo . Jean-Marc et Christine écopent très régulièrement leur canoë qui prend l'eau.

Alain, royal dans le sien, avec sa pagaie double et sa chemise de travail recyclée, est bénaise.
Quel plaisir de retrouver ce fleuve magique, son courant, ses sinuosités,ses bancs de sable, ses multitudes d'oiseaux qu'on ne se lasse pas d'observer et de chercher les noms et ses poissons que l'on épie et qui filent
rapidement à notre approche.
Il fait chaud mais c'est supportable sur l'eau.

 

 

 

 

Il faut zigzaguer pour aller chercher un peu de fond. Nous sommes attentifs là où le courant nous emmène. Un secret : suivre les algues,,,,

Un mauvais engagement sur un petit rapide et un caillou qui n'a pas voulu céder sa place et voilà le canoë de J-Pierre avec un trou. Heureusement pas trop important, un scotch suffira pour naviguer les 5 jours mais cela présage du travail cet hiver !
Nous dépassons Pouilly sans difficulté et sans goûter non plus au vin.

Nous découvrons Sancerre au loin et dépassons Saint Satur, objectif de notre étape, même si J-Marc, grand sportif, avait peut-être visé Cosne Cours sur-Loire, 6 km plus loin...
Dès que nous atteignons la grève, la chaleur est intense. Il est important de nous trouver un bivouac à l'ombre, chose rapidement faite à la pointe sud d'une île.

 

 

 

 

 

 

Petit campement bien sympathique, Ty punch à l'apéro, poulet du jardin pour Christine et J-Marc

et cassoulet en boite pour Alain.

 

Samedi 30 août 2022
Après une nuit mouvementée pour J-Pierre et Léo, ce dernier n'est pas très en forme ce matin. Nous pensons à une indigestion.
Nous faisons beaucoup de slalom entre les cailloux bien râpeux qui apparaissent à partir de Cosne et le vent commence à nous ralentir.
Le midi nous constatons que Léo est toujours bien indisposé et nous commençons à nous inquiéter.
Une voiture de gendarmerie suit notre progression tout le temps que nous longeons la centrale de Belleville. La tension, pas seulement électrique, est palpable jusqu'à ce qu'on atteigne le chemin de portage au pied du barrage.

En fin d'après-midi nous trouvons un beau bivouac qui semble aussi un endroit apprécié de quelques animaux qui semblent assez gros au vu des traces laissées sur leurs passages. Christine que les sangliers aiment bien (surtout sa voiture) n'est pas rassurée de camper là.

Nous prenons le frais dans la Loire. Il nous manque une bonne bière bien fraîche pour atteindre la félicité. Mais bon, on va se consoler avec le typunch de l'apéro.
Nous sommes bien impuissants face à Léo dont l'état c'est vraiment aggravé. Nous pressentons qu'il va bientôt finir sa vie de chien et la seule consolation c'est qu'il soit avec J-Pierre.


Dimanche 31 août 2022
Au petit matin, Christine constate soulagée, qu'aucun sanglier n'est venu piétiner le campement et que nous n'avons pas non plus entendu la pluie qui n'est pas tombée.
Nous repartons inquiets plus que jamais sur la santé de Léo.
Par besoin de ravitaillement nous nous arrêtons à Ousson sur Loire, Mais ce charmant petit village n'offre que la possibilité de remplir nos bidons d'eau.
J-Pierre resté auprès de Léo, décide tout de même de mettre pied à terre. Et comme-ci Léo attendait l'éloignement de son maître, il est parti sans faire de bruit.
Le célèbre Léo, devenu le fétiche, l'emblème, le chouchou de tous ; chien de l'eau et de toutes les navigations de J-pierre ; capable de rester sur le bateau alors que son maître dessalait ; enveloppé d'un tee shirt marin, fut enterré sur les bords de Loire. Pouvait-on lui souhaiter plus bel endroit ?

Le voyage continue néant-moins.
Après avoir dépassé les écluses de Matelot nous arrivons sur Briare et son extraordinaire pont-canal. Nous pique-niquons et faisons une petite visite de son église St Étienne entièrement dallée d'émaux et de mosaïques puis bien-sur du pont canal. Cet unique arrêt touristique du voyage suffira t-il à l'inépuisable curiosité de J-Marc qui nous guide et nous indique les villages que nous longeons et les potentiels visites à faire ?


Tout en continuant de slalomer entre les cailloux, des petits rapides à l'occasion, un peu de vent et beaucoup de soleil, nous arrivons à Gien au son des fanfares et des chars de la fête locale qui traversent le pont
principal. Ce spectacle est vraiment réjouissant. Nous passons la nuit au camping, la gouvernante de château de Sir Alain n'ayant pas été prévenu assez tôt pour nous allouer un bout de jardin seigneurial,,,


Lundi 1er août 2022
Nous partons de Gien et faisons un portage au barrage de la centrale de Dampierre-en-Burly.
Le passage à kayak présumé, est totalement asséché et nous arrivons à ne pas mettre les pieds dans une grande poche d'eau d'un vert fluo pas très catholique situé en travers notre chemin.
Repartis 1 h plus tard, notre navigation rencontre du vent de face, moins de courant et des gués caillouteux qui barrent presque toute la largeur de la Loire.
Au détour d'un méandre nous croisons des pécheurs d'aspe. N'ayant jamais entendu parlé d'un tel poisson nous pensons faire l'objet de 2 individus farceurs ou faisant partis d'une confrérie secrète. Et bien renseignements pris, ce poisson d'eau douce, carnivore, prédateur, originaire du Danube et cousin éloigné de la carpe peut atteindre jusqu'à 1 m !
La séance Wikipédia terminée nous dépassons Sully sur Loire dont la vue du château majestueux est quelque peu perturbé par des trampolines géants juste devant.

En fin de journée la fatigue est là, aucune trace du moulin à vent de Bel Air et Chateauneuf sur Loire nous semble inatteignable. A 6 km de notre objectif nous décidons de bivouaquer.


Sachant l'étape du lendemain aussi longue, nous décidons de mettre nos réveils 1 h plus tôt.


Mardi 2 août 2022
Le dernier jour est particulier, d’abord nous nous préparons à une longue étape. Ensuite nous sommes en même temps contents que cela soit la fin car la fatigue se fait sentir et pas trop pressés non plus car nous voulons goûter jusqu'au bout notre voyage sur ce magnifique fleuve.
Nous dépassons Chateauneuf sur Loire. L'arrivée sur Jargeau et St Denisde-l'Hôtel est + remarquée car ces 2 villes se font face comme des jumelles et le passage du pont est particulièrement caillouteux.

La pause déjeuner s'impose mais les bancs de sable se font rares sur cette partie et après quelques essais d'endroits toujours trop ensoleillés, nous jetons notre dévolu sur quelques m2 de sable en pente qui s'avèrent être parfaits. Une petite sieste plus tard pour certains, nous poursuivons notre descente.
Arrivés sur Combleux nous longeons le canal d'Orléans avec sa digue incroyablement haute. Pendant ces 5 jours, je me suis souvent exclamée : »
Ah oui je reconnais c'est là que,,, » et arrivés à l'endroit : « Ah bah non c'est pas là,,, », Mais cette fois je me souviens bien de ce canal et nous y faisons une halte. De loin nous voyons déjà la cathédrale d'Orléans.

Enfin nous longeons les quais d'Orléans et Christine et J-Marc nous conseillent d'aller visiter cette ville un jour. Nous passons ses ponts dont le 1er nous demande un petit repérage incroyablement maîtrisé par J-Pierre.
Nous arrivons au camping municipal de Marmogne que je vous déconseille sauf si vous ne pouvez pas faire autrement comme nous car la voiture d'Alain nous y attend.
Dernière soirée émotion et une nuit insomniaque à cause de campeurs qui se sont gourés entre le jour et la nuit.

Mercredi 3 août 22
Aller et retour à la Charité pour aller chercher les voitures. Puis nous partageons notre ultime repas de cette virée avant de nous séparer pour rentre chacun chez soi,
Au revoir la Loire
Au revoir Léo

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3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 19:00
les rats en kayak et canoë bois sur la Loire le 23 septembre : les Ponts-de-Cé - Montjean
les rats en kayak et canoë bois sur la Loire le 23 septembre : les Ponts-de-Cé - Montjean
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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 19:31
la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
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la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
la Haute Loire d'Aurec sur Loire à Chambilly, en canoë et kayak bois, du 6 au 13 aout 2017
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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 22:36

Épisode 1 « Notre Loire »

 

Comme disait Patrice De Ravel dans « La caresse de l'onde » : »Sur nos eaux, le canoéiste pourra choisir la rivière qui coule sous sa fenêtre ou s'inventer un itinéraire complexe ... ; tous le conduiront de l'eau douce à l'eau salée,...qu'importe le fleuve pourvu qu'il soit parcouru dans sa totalité »., Descendre un cours d'eau c'est comme un besoin, un appel.

Et la Loire n'est pas n'importe quel cours d'eau ! Un fleuve mythique aux milles facettes, chargé d'histoire, avec une grande biodiversité végétale et animale. Et l'homme, qui la surplombe de ses châteaux, qui se trouve envahie par ses crues, qui la dompte et la défigure par ses centrales nucléaires, s'y trouve envoûté,,,

Comme nous ! Deux petits Léos voguant au fil du courant du fleuve, qui deviendra « Notre Loire »,

L’aventure cette année, c'est Gien (d’où nous sommes arrivés l'année dernière) – Montjean sur Loire – 350 km - 11 jours.

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout

Épisode 2 « Pluie,grisaille et vent »

 

Deux années se suivent mais ne se ressemblent pas. L'année dernière nous avons eu une demie journée de pluie pour tout le reste de soleil chaud et radieux, Cette année, cela c'est annoncée pluvieux, gris et venteux,

Nous avons dû sentir la chose arrivée car nous avons augmenté notre équipement d'un super anorak étanche et d'une bâche plus grande (4x3m) munie de 2 piquets télescopiques. Ou bien est-ce parce-que nous nous sommes si bien préparés à la pluie est arrivée ? Mystère,,,

 

samedi 22 juillet

Nous sommes partis tôt le samedi matin chargé de nos kayaks et de tout notre équipement de 25 kg chacun. Direction le camping de Gien, là où nous nous étions arrêtés l'année dernière.

Très sympa, le propriétaire du camping nous propose de mettre nos kayaks à l’abri des convoitises jusqu'à notre retour prévu le lendemain soir.

Nous repartons pour Montjean sur Loire et profitons d'une soirée chez ma mère chez qui nous laissons le camion.

 

dimanche 23 juillet

Nous prenons le train. Nous arrivons à Gien à 21h sous la pluie assez forte pour nous tremper de la tête aux pieds. Nous récupérons nos kayaks et le propriétaire du camping, décidément très accueillant, nous propose d'installer notre tente sous un grand barnum où est déjà installé un marcheur.

Alléluia !La tempête a fait rage toute la nuit, pluie battante, vent à décorner les bœufs. On l'a échappé belle d'être trempé-saucé et notre matériel avec, avant même de partir.

 

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout

Épisode 3 « retour des sensations »

 

lundi 24 juillet

Quel plaisir de retrouver les sensations du kayak qui glisse sur l'eau à chaque coup de pagaie, de se laisser aller avec le courant, de voir défiler tranquillement les berges et le paysage, de ne pas savoir ce qui nous attend, ni quand et où on s’arrêtera , ni ce qui apparaîtra au prochain virage ! Nous sommes autonomes pour 11 jours, l'aventure peut commencer.

Très vite le 1er barrage pour la centrale de Dampierre. Il se passe facilement et nous sommes bien contents de ne pas nous attarder à l'ombre de ses colonnes épaisses de fumée.

Nous passons Sully sur Loire et son magnifique château avec de la pluie et du soleil en alternance.

Notre bâche nous sert dès le soir pour y mettre notre tente et nous permettre de manger à l'abri. Nouveau grand luxe cette année : nos minis sièges pliables et un roman chacun,

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout

Épisode 4 « Genre : bateau - Espèce : kayak

              Nom commun : Léo - Noms propres : Léonidas et Léodos »

 

mardi 25 juillet

Temps gris, mais nous avons plutôt de la chance le soir, ça se maintient. Nous croisons un couple âgés de chasseurs d'images, camouflés, armés de gros télé-objectifs, ils n'attendaient sûrement pas des Léos, espèce pourtant encore assez rare,

Le soir JL fait du feu dans un foyer déjà utilisé ou s'entassent plein de silex qui se fendent et volent sous l'effet de la chaleur nous obligeant à nous tenir à bonne distance, heureusement la tente l'est aussi.

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout

Épisode 5 « A la file indienne »

 

Mercredi 26juillet

Le soleil nous fait la grâce de ses rayons au petit déjeuner mais pas pour très longtemps.

Nous traversons Orléans. Après repérage nous ne passons pas la grosse veine de courant lui préférant un passage à la cordelle sous une arche ou l'eau est peu profonde.

Ensuite nous passerons tous les autres ponts avec un peu d'appréhension pour les premiers et de plus en plus d'assurance et de plaisir pour tous les suivants même celui de Tours qui nous a fait hésiter.

A Orléans nous croisons la route de deux kayakistes dans des kayaks plastiques, genre sit and top mais plus profilés avec un attirail impressionnant de pêche. Ils font une descente sur 15 jours jusqu'à Champtoceau,

L'île convoitée pour dormir le soir s'avère être une réserve naturelle, nous nous décidons pour camper juste en face le long d'un chemin de randonnée et discutons avec 2 personnes du coin curieux de notre campement. Équipés de nos jumelles nous pouvons observer les oiseaux (aigrettes, sternes, cormorans, hérons, ...) et même une colonie d'oies qui ressemblent à des oies domestiques. Sentant notre présence, elles s'en vont comme des écolières, 2 par 2 à la file indienne. Nous observons aussi les 1ères traces laissées par des castors (des troncs d'arbres sans écorce à leur base) et privilège, nous voyons un balbuzard pécher devant nous un gros poisson mais se faisant poursuivre en vol par une sterne mauvaise et jalouse de son territoire, le balbuzard en lâchera sa proie trop lourde.

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
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La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout

Épisodes 6 « Des cygnes, et des apparitions »

 

jeudi 27 juillet

Je n'avais jamais vu autant de cygnes d’un coup que ce jour-là, 30, 40 cygnes sauvages et encore des oies. Nous en voyions aussi des géants fabriqués avec des objets de récupération. Ce sont d'énormes chars qui servent pour un spectacle nautique.

Une averse d'une pluie battante s'abat sur nous mais nous décidons de continuer quand même équipés de nos supers anoraks étanches et je préviens JL que je ne m’arrêterais déjeuner qu'avec du soleil. Donc j'envoie ma demande au soleil caché. Nos ventres criant famines : « Famine !!! » nous nous arrêtons avant Beaugency sur les pontons d'un club de jet-ski. Et miracle ! : la pluie devient moins forte pour s’arrêter complètement et nous profitons d'une sieste au soleil sur un ponton, qui nous réchauffe et le cœur et le corps. Il n'y avait qu'à demander !

Passé Beaugency, nous arrivons aux abords de la centrale de St Laurent. La cale pour débarquer est mal indiquée et toute cassée, ce qui fait un énorme marche nous obligeant à porter nos lourds kayaks pour les sortir de l'eau puis nous les chariotons pour les remettre à l'eau de l'autre côté du barrage. Trop pressé de quitter ce sombre endroit Jean-Louis en oublie sa casquette. Le soir nous cherchons le camping de St Dié qui se trouve au bord de l’eau mais c'est comme si celui-ci était tourné seulement vers la terre, son accès est impossible par l’eau. Qu’à cela ne tienne, nous allons dormir sur l’île juste en face. Nous apercevons 4 canoéistes dans 2 canoës qui vont camper sur l’île derrière nous. Jean Louis voit juste avant la fin du jour un chevreuil traverser la Loire, s’arrêter à mi-parcours pris entre nos deux campements et poursuivre sa course.

 

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
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La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout

Épisode 7 « Comment ça, des Allemands !!!»

 

vendredi 28juillet

Le lendemain nous retrouvons les canoéistes au magnifique village de Saint Dié sur Loire, pour récupérer la casquette de Jean-louis qu'ils avaient trouvé après notre passage au barrage. Nous passons un long et agréable moment à échanger sur nos parcours respectifs et nous venons à parler matériel. Quand on leur parle de GPS, de panneau solaire, de pompe à filtrer l'eau, de petits sièges et de nos supers matelas gonflables, on s'est fait traiter d’allemands. On a bien rit, c'est vrai qu'à coté de ça, eux protégeaient leur équipement dans des sacs poubelle. On c'est dit qu'effectivement on commençait à être bien équipé pour vivre encore de multiples aventures. Nous les quittons pour aller sur Blois, Nous longeons d'abord un grand mur suivi d'un magnifique château, L’ouvrage gigantesque s’avère être un canal parallèle en surplomb, sûrement témoin de l'époque napoléonienne (ou plus tôt?) et des grandes ambitions commerciales de la France.

Nous nous arrêtons faire quelques courses. Le soir nous avons plus de mal à trouver un endroit pour camper à cause des routes passagères le long de la Loire ou des berges inaccessibles. Nous trouvons enfin un endroit idéal en surplomb, mais découvrons malheureusement aussi des détritus laissé par un ancien campement. Quelle misère !!!

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
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Épisode 8 « De la bière »

 

samedi 29 juillet

Enfin le beau temps s'installe vraiment.

À 10h nous dépassons une équipe de jeunes pécheurs en canoë, bière à la main. Ils sont partis pour 40km à faire en une semaine. Ça c'est du sport...

 

On passe Chaumont, nous arrivons à Amboise et son magnifique château. La petit veine du pont fait partie de nos petits plaisirs de navigations, En vidant le surplus d'eau embarqué dans mon kayak je remarque un café magnifiquement placé pour avoir une vue sur nos kayaks et sur le château. L'occasion est trop belle pour ne pas faire une superbe halte et boire une bière bien fraîche. C'est le pied !

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
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Épisode 9 « des silures, des mulets et des feux d'artifice »

 

dimanche 30 juillet

Au détour d'un virage face à Montlouis nous retrouvons nos deux kayakistes pécheurs partis pour 15 jours. Ils péchaient tranquillement au petit matin en attendant la venue de leurs amis du coin, Les retrouver une deuxième fois nous les rend familiers et un rendez-vous est pris sur Tours où nous comptons nous arrêter à la guinguette retrouver Nathan le copain de Daphné, la fille de Jean-Louis. Nous doutons sur la route à prendre en arrivant sur Tours car il y a un immense banc de sable sur presque la totalité de la Loire et celle-ci est très large à cet endroit. Finalement nous faisons la bonne option et après repérage nous choisissons l'arche la plus à gauche même si le franchissement d'annonce un peu mouvementé. Tout compte fait, plus d'appréhension que de mal. C'est bien passé avec un peu de technique et le port de la jupe, les deux kayakistes avec leurs kayaks ouverts étaient complètement trempés.

Une bonne bière en terrasse et un pique-nique au bord de l'eau nous prenons le temps de bavarder avec nos deux compères qui nous racontent avoir vu un banc de silures d'une quarantaine d'individus, et bien d'autres poissons encore. Moi qui faisait jusqu'alors plus attention à la faune terrestre, je me suis mise à scruter les profondeurs avec plus d’attention. Et j'ai vu un silure ! De plus d'un mètre et plus loin deux énormes poissons chats. Jean –Louis en a vu aussi. Il faut dire que cette année l'eau de la Loire était particulièrement transparente. Nous avons vu à multiples reprises des bancs de mulets qui se doraient au soleil dans dix centimètres d'eau  et filer comme des fusées ou bien sauter devant nos kayaks. De vrais feux d'artifices. Et le soir, pour éviter une route passagère trop près, nous avons campé au bout d'une île, presque les pieds dans l'eau. Dès que nous avons fermé la tente les poissons sont venus nous narguer en caracolant à 50cm de nous.

Mais avant de nous enfermer pour la nuit nous avons pu admirer un magnifique coucher du soleil comme les bords de Loire savent si bien nous offrir.

 

lundi 31 juillet

A part le beau pont de Langeais et mes problèmes de camping pour ma fille à payer à distance, la navigation ce jour-là est tranquille.

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
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Épisode 10 « le mystère des castors »

 

mardi 1er août

Nous passons la centrale de Chinon et faisons un arrêt pittoresque à Chauzé sur Loire, Le village semble tout petit et calme mais passé le 1er pâté de maisons nous sommes assaillis par surprise par la circulation bruyante à un carrefour,  nous revenons donc au bord de Loire calme à souhait. Nous passons Montsoreaux, Saumur et leurs châteaux. Nous finissons notre journée sur un petit banc de sable planté de saules, Nous remarquons tout de suite de grandes traînées sur le sable  allant des saules jusqu'à la rive. Nous pensons aux castors. Nous plantons la tente à 3 m de là.

Nous profitons de notre solitude, de l'ensoleillement et de la limpidité de l'eau pour nous baigner dans notre plus simple appareil. Et bientôt qu'entendons-nous au-dessus de nos têtes ? Un drone ! Qui passe plusieurs fois. Saperlipopette, quel atteinte à notre tranquillité et notre intimité, GRRRRR....

 

mercredi 2 août

Au matin nous découvrons de nouvelles traces sur le sable des restes de branches coupées et des empreintes, Cette fois c'est sûr et certain : des castors sont passés par là !. Ils sont venus, à l'aise, pendant notre sommeil ! 

Nous profitons de la vue lointaine du château de Saumur et de la montée magique de plusieurs montgolfières.

 

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
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Épisode 11 « invitations »

 

Cette partie du parcours nous est plus familière pour l'avoir déjà faite plusieurs fois mais nous nous laissons tout de même surprendre d'émerveillement par les colonies d'oiseaux sur une île-réserve près de la Ménitré, avec des centaines de canards, aigrettes, cormorans, hérons et des petits oiseaux noirs avec un col blanc et un huppe sur le tête et quand ils s'envolent on voit leurs poitrails tout blanc.

Ce soir nous avons rendez-vous à la Daguenière , Le vent aussi est au rendez-vous même si, lui, n'avait pas été invité. Devant la Daguenière il y a une belle étendue d'eau et un beau couloir ou le vent s'en donne à cœur joie tout comme les kit-surfeurs qui sont venus et nous offrent un beau spectacle de vitesse et de voltige. Serge et Yannick viennent nous chercher avec leur remorque car nos kayaks sont trop lourds à traîner jusqu'à chez eux. Belle soirée entre amis où nous faisons connaissance de « Poulmaref ».

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
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Épisode 12 « du vent pour la gloire »

 

jeudi 3 août

Voilà le dernier jour de notre périple, 37 km nous attendent jusqu'à Montjean/Loire,

Le vent a forci énormément et bien-sûr nous l'aurons dans le nez jusqu'au bout. C'est vraiment à la force de nos bras que nous effectuons cette étape. La plus difficile que j'ai connu jusqu'à présent. Un vent de 30 km/h en moyenne. Dès que l'on arrête de pagayer on recule. Nous avons des vagues de 30 à 50 cm. Nous longeons la rive gauche pendant un long moment afin de nous abriter un maximum mais bientôt nous ne trouvons plus aucun abri nul part alors coup de pagaie après coup de pagaie nous avançons doucement. Après 7 h. d'effort nous arrivons au vu du pont de Montjean. Nous sommes accueillis par les vivats et les applaudissements d'un groupe de personnes sur le quai. Très étonnés, nous reconnaissons au milieu ma sœur Françoise qui avait demandé à un groupe de marcheurs qui passaient juste au même moment s'ils voulaient bien nous acclamer avec elle.

Magnifique et joyeuse surprise pour fêter notre périple !

 

Et après ?

Nous sommes à cinq jours de navigation environ de la mer. Allons-nous réussir à finir ?

A quand la saison III ?

 

La série de l'été : « 2 kayaks Léo sur la Loire » - Saison II, du 20 jullet au 3 aout
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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 18:30

Cela fait quelques mois que nous en rêvions de cette randonnée sur la Loire, Jean Louis et moi, en autonomie avec nos kayaks Léo.

L'idée de descendre tout le fleuve d'un coup est vite abandonnée faute de temps.  La partie de la Haute Loire est trop caillouteuse pour nos esquifs chargées et fragiles, nous la ferons avec l'équipe de Voile et Canotage la troisième semaine d’août mais ceci est une autre aventure qui sera contée par Odile...

Choix du parcours : Pouilly sous Charlieux – Gien, 300 km

Plusieurs semaines avant, Jean-Louis étudie les cartes, mesure les parcours, liste le matériel, se documente avec les différents récits de précédents aventuriers qui ont eux aussi descendu la Loire. Jean louis s'équipe notamment d'une pompe à eau qui nous permet de filtrer l'eau de la Loire pour la boire. Plus besoin de se préoccuper du ravitaillement d'eau ou de nous charger outre mesure (merci Pierre pour le conseil), et d'un petit panneau solaire qui permet de recharger les téléphones et les batteries d'appareil photo (aventuriers modernes bien équipés, on n’arrête pas le progrès...). Bernard nous prête aussi ses astuces et son matériel de campeur, ultra léger, ultra compact et ultra confortable. En clair : ultra chouette !

Le week-end précédent le départ nous faisons l'inventaire, nous pesons et répartissons tout dans nos 2 kayaks. Les 50 kg de matériel, nourriture, vêtements vont-ils trouver leur place ? Beaucoup dedans et un peu dessus, ces Léos sont vraiment incroyables !

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août

Dimanche 31 juillet 2016

Nous arrivons au camping de Pouilly sous Charlieux où nous laissons nos kayaks chargés en sécurité, puis nous filons sur Gien pour déposer Gaston (mon camion) au camping où il sera lui aussi en sécurité pendant les 11 jours de notre randonnée. Nous repartons le lendemain en train pour Roanne puis Pouilly en car retrouver nos 2 kayaks.

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août

Lundi 1er août 2016

 Enfin l’aventure va pouvoir commencer !

Nous récupérons nos kayaks au camping et les chariotons (un chariot chacun ce n’est pas du luxe) jusqu'au bord de la Loire (2 km à pied dans le bourg).

Le niveau d'eau est assez bas, à certains endroits il faut choisir son passage pour ne pas gratter. Il fait chaud, il y a un peu de vent. Après 3h de navigation nous cherchons un endroit pour dormir. Les vaches sont partout. Nous pensons enfin trouver une butte où nous serons tranquilles. Il faut monter le matériel, je suis rincée et j'ai mal au dos. Jean louis est dans son élément, excité comme un gosse.

Nous découvrons notre surprenante tente et nos merveilleux matelas sans parler du petit coussin gonflable. Le confort n'ira pas plus loin ce soir-là, car je me suis trompée dans l'achat des bonbonnes de gaz. Nous mangeons froid ce soir et le lendemain nous ne boirons pas de thé chaud...Cela n'enlève pas notre bonne humeur surtout quand je crois entendre des grenouilles alors qu'il s'agit de canards qui volent.

Ch'ui p'tête un peu citadine sur les bords....

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août

Mardi 2 août 2016

Nous nous apercevons que les vaches se débrouillent très bien pour traverser la Loire.  Elles sont partout chez elles ici. Nous nous retrouvons presque nez à nez avec l'une d’entre elles en sortant de la tente le matin ? Imposante rencontre !

Nous faisons 40 km ce jour pour rejoindre Digoin où nous espérons trouver du gaz. Navigation magnifique, sauvage, Nous ne croisons qu'un seul canoë, sinon personne à part quelques pécheurs mais beaucoup de hérons, d’aigrettes, de cigognes et bien sur des vaches.

Nous apercevons enfin le pont canal de Digoin qui nous semble reculé à notre approche. Il faut dire que  nous en avons plein le cou ou les fesses en fonction de l'un ou de l'autre et nous apprécions la douche chaude et la bière en terrasse du camping.

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août

Mercredi 3 août 2016

Nous courons dans Digoin pour trouver 3 bonbonnes de gaz est faire quelques courses. Nous repartons sur l'eau tranquillement après le déjeuner. Il fait chaud, très chaud, il y a du vent. A certains endroits la Loire s’élargit beaucoup. Nous grognons un peu quand une route passagère passe trop près. Nous apprécions notre calme et la quiétude du fleuve. C'est serein.

Nous faisons du 6/7 km /h dixit le GPS de Jean louis qui notifie tous nos temps de navigation et  d'arrêt, (même sur l'eau on est surveillé, mes pauses pipi durent 6 minutes parait-il !...).

Nous nous arrêtons à l'ombre au pied d'un arbre pour profiter d'un bain rafraîchissant au beau milieu de nul part, seuls au monde...

Ah non, pas tout à fait car les vaches charolaises ne sont pas loin, elles sont chez elles ici.

Un énorme taureau d'une tonne au moins, l'air paisible, fait trempette au milieu de la rivière, peut-être pour chasser la nuée de mouches qui sont sur son dos.

Nous avons un peu de mal à trouver un endroit pour dormir. Nous jetons notre dévolu sur une butte de sable. C'est nickel. Un coin herbeux à l'ombre pour préparer le repas, un bain nettoyant dans l'eau avant le repas. Nous entendons caqueter du bec, nous pensons à une cigogne. La nuit tombe vite...

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Jeudi 4 août 2016

Le matin les vaches viennent faire le tour du campement, curieuses, le taureau assure lui les arrières. Nous quittons notre îlot à 10h. Le soleil timide mais présent rayonne les deux seules heures de la journée. Nous passons le pont de Diou avec quelques petits rapides.

Avec le vent, les vagues sont un peu plus grosses et la température est moins chaude que les jours précédents,

Avant la confluence de la Bresbe, nous passons un grand seuil caillouteux très beau, nous  descendons les kayaks à la cordelle, nos esquifs en bois n'auraient pas résisté.

Nous avons 11 km avant le prochain pont que l'on ne verra pas aujourd'hui car il s'est mis à pleuvoir à partir de 13h et jusqu'à 18h.  

De la grosse pluie battante et cinglante qui nous glace les os. Un premier arbre pour nous abriter puis nous finissons par accoster pour mettre notre petite mais précieuse bâche suspendue  à une branche. Nous finissons par planter la tente dessous car lorsque la pluie cesse il est trop tard pour aller voir plus loin.

En explorant le coin, Jean Louis rencontre un couple d'Allemands qui campent sur la grève plus bas, essayant de faire sécher leur matériel. Effectivement ils ont versés au barrage et perdu téléphones et appareil photo. Ils sont bien contents de pouvoir téléphoner avec celui de Jean-Louis pour rassurer leur maman inquiète.

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Vendredi 5 août 2016

Après une bonne nuit sous la bâche abritée de la pluie, nous reprenons la route !

Le paysage est magnifique. Des grèves, des petites falaises de sable. Des centaines d'oiseaux.

Des dizaines est des dizaines de géants échoués, ces arbres emportés par les dernières crues, habillés par des herbes qui leur donnent soit une chevelure soit un air fantomatique. Ils sont souvent majestueux.

Le matin il fait encore frais, les nuages sont denses et le soleil met du temps à pointer définitivement son nez. Je navigue toute contractée à cause du froid et j'ai mal à la nuque et aux bras.

Pause sur une gravière pour faire sécher notre matériel, déjeuner et faire une sieste. Nous recroisons deux autres Allemands en canoë.

Arrêt exceptionnel à 17h sur une gravière qui plaît énormément à Jean Louis. J'ai l'impression qu'il a envie de cette pause dans un endroit pareil depuis le début.

Nous installons notre bivouac, nous nous lavons dans la Loire et cherchons du bois pour faire un feu. Maintenant j'écris à la lumière du feu de camp, je n'y vois plus grand chose mais c'est magique.

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Samedi 6 août 2016

La magie continue au petit matin. Le soleil se lève doucement en face de nous et une brume frôle l'eau.

Le soleil s'installe  peu à peu pour devenir très chaud mais nous avons aussi beaucoup de vent qui rafraîchit l'air. Navigation de 2h30 pour aller jusqu'à Decize. Paysage fait de bancs de sable ou de cailloux, de petits falaises de sable ou de cotés boisés. Nous zigzaguons d'une rive à l'autre pour trouver des fonds plus profonds ou une veine de courant.

Tout à coup, c'est le choc à la vision d'un immeuble qui apparait sans crier gare, sans préambule. Nous arrivons en ville ! Pourtant le pont de Decize met longtemps à se montrer après cette première apparition.

Nous nous arrêtons après le pont pour nous ravitailler. Nous croisons à nouveau la route de nos deux Allemands qui ont fait comme nous. Nous arrivons à 12h30, trop tard pour aller au supermarché du centre-ville. Nous déjeunons dans une brasserie où nous sommes happés par la discussion de deux baroudeurs professionnels en vélo qui ne se connaissaient pas et qui se livrent leurs aventures et leurs astuces. Nous en restons pantois, nous ressemblons à deux touristes du dimanche à côté.

Provisions faites nous repartons. Impossible de franchir le barrage de Decize en kayak. Nous devons charioter. Heureusement que nous avons chacun le nôtre. Qu'est-ce qu'on en a bavé ! Je crache mes poumons et ma cage thoracique va exploser. C'est vraiment dur de charioter des kayaks bien chargés sur du sable...

Ensuite 3h de navigation tranquille dans les méandres. C'est paisible.

Nous mettons un peu de temps à trouver un endroit pour camper qui plaise à Madame : trop de canoës (nous croisons deux groupes d'une dizaine de canoës chacun), une route trop proche ou un tracteur trop bruyant. Nous jetons enfin notre dévolu sur un endroit idéal.

En nous installant nous sentons le feu d'un campement. Un petit garçon de 8 ans vient aborder Jean Louis dans un anglais parfait. Il lui raconte descendre la Loire avec son papa depuis Roanne pour aller jusqu'à la mer  en trois semaines ! Jean Louis va voir le papa qui est Munichois espérant trouver une adresse pour Daphné. Il revient époustouflé par la rencontre d'un homme apparemment riche et aventurier, un homme extraordinaire avec une vie extraordinaire. Rendez-vous pris au Bec d'Allier pour avoir sa carte.

 

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Dimanche 7 août 2016

Nous nous réveillons tard, à 8h. Avec nos deux heures pour nous préparer nous partons en même temps que nos deux allemands. Lui avec une sacrée cadence dans son K2, nous distance rapidement, on commence à se dire qu'il serait bien capable d'y arriver à la mer dans deux semaines.

Paysages légèrement différents  avec de grandes plages et de beaux méandres. Les cormorans et les sternes sont plus présents et nombreux, tandis que les aigrettes et les hérons se font plus rares. Nous croisons la route d'une famille d'allemands avec un K2 et un canoë. Nous franchissons un petit barrage de cailloux à la cordelle, et Jean-Louis aide la famille à passer aussi. Ils semblent moins équipés et préparés mais qu'est-ce que c'est chouette de descendre la rivière avec ses enfants même si la responsabilité n'est pas la même. Les deux enfants de 8 et 10 pagaient beaucoup.

Nous arrivons ensuite sur Nevers. Pareil qu'à Decize, c'est une barre d'immeubles qui nous annonce sans autre préambule la ville. Nous apercevons rapidement la cathédrale qui accompagne notre progression vers le pont-barrage.

Nous faisons un repérage rive gauche car rive droite le chariotage nous semble long et difficile. Nous allons dans des  plantes qui nous griffent les jambes. Le passage au ras du barrage nous paraît faisable en portage directe. Effectivement nous récupérons rapidement le cours d'eau après quelques gros efforts.

Nous quittons Nevers sous une chaleur caniculaire et nous nous arrêtons à l'ombre pour déjeuner, faire bronzette et piquer une petite tête dans l'eau. Que demander de plus …

Nous arrivons au Bec d'Allier, nous remontons péniblement le courant de l'Allier pour nous mettre sur l'énorme banc de sable qui fait l'intersection entre les deux rivières. Le courant semble plus puissant sur l'Allier. Nous voyons de belles toues-cabanées et autres plates de Loire à voiles.

Nous allons un peu plus loin pour trouver un endroit pour camper car il commence à se faire tard. Nous tombons sur le campement de l’allemand force de la nature et plein aux as et son fils. Nous partageons un moment avec lui puis nous installons notre bivouac. Nous sommes sur l'île de Marzic.

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Lundi 8 août 2016

Ce matin c'est relâche complet. Nous petit déjeunons à 10h30. Jean-Louis se prend un bain de soleil.

Nous voyons partir nos allemands sans espoir de les revoir car il a prévu de faire 40 à 50 km par jour. Nous installons  pour la première fois nos siège-matelas très confortable. Il y a du soleil, un petit vent nous affranchit juste ce qu'il faut. Nous sommes « benaises ».

Nous déjeunons avant de repartir pour faire seulement 12km.

Le vent du nord en pleine face comme d'habitude est très fort et cela demande parfois beaucoup d'effort. Nous croisons beaucoup de canoës en randonnée ou en journée. Nous nous arrêtons à 17h et prenons là aussi tout notre temps. La soirée se termine par une partie de ricochets.

Demain nous devons faire 30km et le temps s'annonce gris et pluvieux. Mais c'est demain...

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Mardi 9 aout 2016

Il n'y eu qu'un peu de pluie dans la nuit, par contre le vent du nord est beaucoup plus fort.

Jusqu'à la Charité sur Loire, soit 17km, la Loire est très large, bordée de grands arbres, avec le vent et les nuages, ce n’est pas notre partie préférée. Le soleil fait son apparition et devient très chaud quand il ne fait pas cache-cache avec les nuages.

La Charité sur Loire est un beau village que j'ai bien envie de visiter quand on repassera par là dans quelques jours. Le pont est lui aussi magnifique. Nous faisons le repérage du haut du pont du passage prévu pour les canoës. Nous sommes méfiants car nos embarcations sont lourdes et fragiles. Mais ça passe à l'aise et dans la deuxième veine un peu plus loin aussi.

Nous rentrons dans une zone naturelle protégée de 18km. Nous déjeunons au soleil et après une bonne pause nous repartons pour 20km. Nous voyons beaucoup d'oiseaux : des bernaches, des sternes qui pèchent, des aigrettes, des hérons et des cormorans.

Nous passons le pont tout ensablé ou presque de Pouilly. Jean-Louis s’arrêterait bien pour une dégustation mais ça semble un peu loin à pied. Là aussi nous reviendrons dans quelques jours.

La descente est magnifique, un beau château, des grandes dunes de sables. C'est très large mais avec toutes les îles c'est magnifique.

A l'endroit du campement c'est encore plus beau car il y a plein d'îlots. Nous prenons un bon bain dans le courant et prévoyons de rejoindre Vincent et Chloé et leurs enfants à Cône sur Loire le lendemain midi car ils sont en vacances dans le coin. Une bière fraîche nous y attend.

 

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Mercredi 10 août 2016

Départ un peu plus tard que prévu. Il faut dire que Jean-Louis m'avait déposé de magnifiques mais ÉNORMES branches sur mon kayak me proposant de les remmener en souvenir, tout ça parce que je garde deux jolis bâtons polis par l'eau !!!

Beaucoup de vent encore aujourd’hui. Nous voyons de belles plates de Loire toutes neuves à Saint Satur, village très mignon qui me fait penser à un village de pécheurs Bretons. Nous visitons le chantier navale, en plein air, tout petit et discutons avec les charpentiers, Très belous et fermés au départ ils deviennent tout d'un coup très bavards quand ils entendent qu'on s'y connaît un peu en construction et navigation.

Direction Cône. Pour la première fois nous rencontrons plein de gros cailloux. Nous retrouvons la famille de Vincent qui partage ses victuailles avec nous. Rencontre sympatrique et enjouée.

Les 18km qui suivent sont venteux, nuageux et paraissent bien long sur une Loire très large. Nous passons le barrage de la centrale nucléaire de Belleville avec un petit chariotage de 300m sur tapis vert. Ils veulent amadouer les écolos je crois...

La partie après le barrage est très belle. Nous arrivons au pont de Bonny, petit village sympa avec une retenue d'eau sur le côté. Nous trouvons un endroit pour bivouaquer à l'abri du vent, c'est l'essentiel. Les moustiques sont au rendez-vous comme chaque soir et nous sommes bien fatigués de nos 37km dans le vent.

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Jeudi 11 août 2016

Dernière journée de notre randonnée !

Nous prenons notre temps. Nous partons pour Briare. La navigation est belle. Des bancs de sable ou des gravières sur lesquelles nous échouons de temps en temps si nous ne faisons pas attention aux petits rapides caillouteux et sans fond. Il n'y a pas de vent et le soleil chauffe.

Nous faisons une grande halte pour le déjeuner afin de profiter jusqu'au bout de la solitude et la magie du fleuve avec au programme : bonne petite salade, sieste au soleil et ramassage de cailloux. Nous quittons notre havre de paix et de tranquillité.

Le pont-canal de Briare est très beau avec ses gros piliers. Nous ne nous arrêtons pas, réservons la visite pour le lendemain.

La partie pour aller sur Gien n'est pas terrible. Le vent souffle très fort, il n'y a plus de bancs de sable, la Loire est large et plus monotone.

Belle arrivée sur Gien. Le pont est très beau et la ville vue du fleuve est magnifique avec son château collé à l'église en hauteur et ses vieilles bâtisses en contre-bas. Nous arrivons au camping après le vieux pont à 17h30. Nous retrouvons Gaston qui n'avait pas bougé, juste un peu collant avec la sève des acacias juste au-dessus.
 

                                                                                             

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août

Nous sortons tout des kayaks et Jean-Louis fait des photos de tout notre barda, s'ensuit lessives et rangement.

Voilà notre belle aventure est finie, sûre qu'il y en aura d'autres...

Marie-Pierre sur Léodos - Photos : le mulot sur Léo'nidas

Léodos et Léonidas, 2 kayaks Léo sur la Loire de Pouilly sous Charlieu à Gien, du 1er au 11 août
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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 18:24

La Haute Loire nous a invités au voyage .Nous nous sommes retrouvés samedi 13 août au camping  la Garenne à Bas en Basset, au pied des Monts Forez, pour vivre une aventure surprenante dans  les Gorges de  la Haute Loire. Nous étions une dizaine de participants.

Toute  la semaine, de la soupe angevine, du malvoisie, des cocktails extrêmement  originaux, fabriqués avec beaucoup de fantaisie, ont ponctué nos apéritifs quotidiens.

Nous avons vu des hérons cendrés, des canards, des cincles plongeurs, des milans royaux ….durant notre séjour en Haute Loire.

D’abord, nous sommes  allés découvrir le village de Bas en Basset et son marché du dimanche. On aperçoit  au loin le château de Rochebaron, qui  domine le village et la Loire, ce château  possède des vestiges du XIème et XVIème siècles, un donjon triangulaire, trois enceintes fortifiées et une tour de 24 mètres récemment restaurée. De nombreux étangs s’étendent à Bas en Basset, autour du camping.

Les joies de la baignade dans la Haute Loire, nous occupèrent une bonne partie de l’après-midi superbement ensoleillée. Nager dans le courant n’est pas facile….Marcher dans les pierres devient un exercice périlleux. Se rafraîchir était indispensable, en raison de la chaleur.

Nous  sommes  allés en fin d’après-midi repérer les endroits pour naviguer, sur la superbe route des Gorges (Beauzac, Retournac, Pont des Droits de l’homme, Chamalières sur Loire, Le Chambon de Vorey, La voûte sur Loire, le Puy,,

Pont des Droits de l’homme à Retournac (pont en arc et pont routier) .Nous  avons  constaté un gros déficit d’eau. Les canoës en bois ne pouvaient pas naviguer dans ces conditions. Certains ont donc décidé de louer des canoës en polyéthylène, afin de ne pas abîmer les beaux bateaux en bois.

la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août

Lundi 15 août, Nous allons chercher les canoës à Vorey sur Loire, nous partirons de La Voûte sur Loire (10km au-dessus de Vorey).

Slalomer entre les cailloux invisibles, jouer à cache –cache  avec  eux, nous a bien occupés…., le niveau d’eau était très faible. Les  gorges sont très resserrées. Le tronçon était entrecoupé de barrages.  Ce fut très difficile de trouver des passages sans cailloux et de franchir certains obstacles. Les  possesseurs de kayaks «  léos » en bois  ont eux aussi beaucoup peiné et ont souvent mis leurs pieds dans l’eau, pour guider leur embarcation. Les blessures  avec les cailloux aiguisés, furent nombreuses. Ce n’était pas évident, cela glissait énormément, le passage à la cordelle est alors devenu une ritournelle, en raison des passages caillouteux

la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août

Mardi 16 août, nous

partons de Vorey sur Loire où nous avons loué les canoës, nous allons à Retournac  en passant par Chamalière  sur Loire. La navigation est parfois mouvementée, on rencontre plusieurs passages avec de belles vagues et plusieurs drossages, la Loire tourne parfois brutalement ….

Nous avons assisté alors à un évènement cocasse. Il était une fois un dénommé Guy, qui naviguait tranquillement, tout à coup, un drossage l’a parachuté, à droite, dans les branches d’un arbre, il a alors  sauté du bateau et s’est retrouvé  accroché  dans les branches d’un arbre, tandis que Françoise continuait tranquillement de naviguer. Elle ne semblait s’être aperçu de rien….

Nous avons bien ri ….Nous avons navigué pendant 13 km jusqu’à Retournac. C’était tout de même plus facile que la veille, il y avait davantage d’eau….

la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août

Mercredi 17 août, nous allons de Retournac à Beauzac , un périple d’ environ 13 km,. Pour éviter de porter nos embarcations  aux barrages entre Chamalière  et Retournac, nous avons débuté le parcours après le pont radier en aval de Retournac. Ce pont est formé de buses de 50 cm qui servent d’arches. Un lit en ciment a été coulé sous certaines piles de pont.

A la sortie de Chamalière, on  aperçoit les ruines du château d’Artias, sur la rive gauche. Après Retournac, les petits  rapides  s’enchaînent, et donnent du mouvement dans notre parcours, ils  nous attendent avec pléthore de cailloux. Il faut se concentrer énormément, les pleureurs affleurent, de temps à autre et nous surprennent souvent.

Serge  slalomait entre les cailloux, quand tout à coup, il se retourna, je le récupère, en remontant le courant….une autre fois, ce fut la gourde, que j’ai récupérée au passage, alors qu’elle flottait dans les eaux tumultueuses.

Malheureusement, le temps ensoleillé, a fini par se gâter, des pluies nous menacent à l’arrivée. Quelques courageux continuent jusqu’à la piscine de Retournac, tandis que les autres attendent, sous la pluie, puis sous un arbre la navette, qui nous ramènera à bas en Basset. Nous serons bien détrempés….

la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
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la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août

Jeudi 18 août, ,nous partons ensuite de Beauzac pour aller à Bas en Basset ,où se trouve notre hébergement.  Nous passons par Confolent.  Des rapides apparaissent au détour des rivages. Tout à coup un passage en S se dresse devant nous, il est très technique. : un rocher en plein milieu, obstrue le passage .Quelques courageux  le passent avec succès. Les autres feront un portage.

Le pont de Confolent et le viaduc de la R.N. 88

la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
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la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
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Vendredi 19 août .nous partons de Bas en Basset  en direction d’Aurec sur Loire , un parcours d’environ 13 km. Nous attendons avec impatience le retour des  navettes .Nous sommes à la fin de la descente des Gorges. La Loire s’élargit de plus en plus. La descente fut très agréable.

Il était une fois, Léo, le mignon petit chien blanc de Jean-Pierre et Nadine, qui naviguait  tout le temps à l’avant du bateau, afin d’anticiper, probablement, ce qui allait se passer. Tout à coup, le canoë s’est perché sur un rocher. Léo qui montait la garde à l’avant comme à son habitude, pour dominer la situation, est tombé du canoë. Surpris, il nageait et nageait…. il allait de canoë, en canoë, cherchant son maître, Léo était perdu au milieu des eaux. Il est finalement monté deux secondes sur notre  canoë, et a sauté en vitesse sur l’embarcation de son maître. Il s’est aussitôt remis à l’avant, comme si rien ne s’était passé, pour observer la situation au loin…

Ce jour, il sera tombé plusieurs fois. Il était extrêmement  fatigué. Nous avons alors  atteint Aurec  sur Loire, c’est un bourg aux allures moyenâgeuses. Des pédalos originaux en forme de voitures, naviguaient aussi, à notre arrivée.

la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
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la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août
la Haute Loire en canoë et kayak, du 15 au 19 août

Le soir, pour fêter la fin de notre périple, nous avons mangé ensemble dans une auberge, au village de la Combe, à environ 10 km de Bas en Basset, en pleine campagne. Le détour nous a enchantés. Cette auberge, installée dans une ferme est superbement décorée, de tableaux représentants des scènes de labeurs, peintes par le propriétaire Claude Pichon.

Nous avons apprécié, à l’auberge, l’ambiance chaleureuse des lieux, crée grâce à la galerie de  tableaux exposés dans l’auberge. Claude Pichon y a, peint des paysages naturels, des animaux et des moments de la vie paysanne .Ces tableaux représentent une forme d’hommage à la simplicité de la vie quotidienne campagnarde.

Nous nous sommes régalés avec quelques spécialités d’Auvergne du restaurant : Pied de cochon pané, Tripes au feu de bois avec crème et moutarde, Pâté de choux Auvergnat, Râpée de pomme de terre….

Le lendemain, c’était le retour pour la plupart. L’année prochaine, nous poursuivrons notre navigation probablement à l’endroit où l’on s’est arrêté cette année.

Nous nous sommes donné rendez-vous sur L’Erdre pour la plupart avec les bateaux de bois.

Rendez-vous l’année prochaine, pour la suite de nos aventures sur la Haute Loire.

Odile

 

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 19:38
Voile et Canotage d'Anjou : 20 ans, canoës et kayaks bois sur la Loire
Voile et Canotage d'Anjou : 20 ans, canoës et kayaks bois sur la Loire
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Voile et Canotage d'Anjou : 20 ans, canoës et kayaks bois sur la Loire
Voile et Canotage d'Anjou : 20 ans, canoës et kayaks bois sur la Loire
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Voile et Canotage d'Anjou : 20 ans, canoës et kayaks bois sur la Loire
Voile et Canotage d'Anjou : 20 ans, canoës et kayaks bois sur la Loire
Voile et Canotage d'Anjou : 20 ans, canoës et kayaks bois sur la Loire
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Voile et Canotage d'Anjou : 20 ans, canoës et kayaks bois sur la Loire

voile et

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 19:00

cher(e)s ami(e)s

une galerie de photos de ce weekend et de ce double anniversaire sera bientôt en ligne

le mulot

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 21:06

Le 30 Mars a eu lieu la rencontre « Yoles de Loire » à Savonnières en Indre et Loire.

Depuis Angers la meilleure route, pour se rendre à Savonnières, un joli petit village situé sur la rive gauche du Cher, entre Tours et la confluence avec la Loire ;c’est de remonter le fleuve par la rive droite sur la levée en direction de Saumur et Langeais.

A Langeais nous passerons le pont pour reprendre la petite levée « Loire vélo » rive gauche jusqu’à Villandry. Cette petite route passe sur une zone pavée ouvrant un réservoir d’écrêtage que l’on appelle « Déversoir du vieux Cher » un peu d’histoire ce samedi 29 mars avant d’arriver chez nos amis de Savonnières.

Langeais, le pont a été construit à l'initiative du Roi Louis Philippe dans le second quart du XIXème siècle. Une fois l'édifice achevé, il subira les ravages des intempéries, des eaux de la Loire, mais surtout des guerres, qui le mettront à rude épreuve. Le pont s'écroulera d'ailleurs presque intégralement en 1940. Le pont est constitué de plusieurs piliers en eau, chacun étant surmonté d'une espèce de petit châtelet dont les bords sont constitués de tours rondes et d'une ouverture centrale en forme d'ogive.

OUVRAGES DE PROTECTION

Le val de Bréhémont est entièrement endigué : côté Loire par une levée comparable aux autres levées de la Loire et côté val du Vieux Cher par une levée irrégulière de faibles caractéristiques géométriques. Le val du Vieux Cher est bordé d’un coté par le coteau et de l’autre par la levée du Vieux Cher.

Les deux vals sont munis chacun d’un déversoir ouvert dans la levée du Cher et dont l’ensemble forme les déversoirs dit de Villandry. Ces déversoirs ont été construits en 1892 à l’emplacement des brèches qui se sont produites lors des crues de 1856 et 1866. Ce dispositif a été étudié de manière à ce que le déversoir du Vieux Cher fonctionne le premier puis, si la crue continue de croître, alors seulement le val habité de Bréhémont est inondé par fonctionnement de celui de La Chapelle aux Naux. Ces deux déversoirs sont munis d’une banquette fusible d’une hauteur de 1,40 m environ.

En aval de Rupuanne, la basse vallée de l’Indre est séparée de la Loire par la suite de la levée de la Loire puis, à partir du hameau de l’Ile Saint Martin, par la levée de Bois-Chétif. Cette levée est ouverte à l’aval près de la confluence de l’Indre.

La levée de Loire a fait l’objet de plusieurs tranches de travaux de renforcement depuis 1996.

La levée du Vieux Cher a été récemment nettoyée dans sa partie aval (à l’aval de Lignières de Touraine).

De 367,8 km de longueur1, le Cher prend sa source à Mérinchal, dans le département de la Creuse, dans le Massif central, et se jette dans la Loire à Villandry, dans le département d'Indre-et-Loire.

Savonnières est situé sur la rive gauche du Cher à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Tours et à cinq kilomètres à l'est du confluent de la Loire et du Cher. Le bourg s'est construit au bord de la rivière, mais la plupart des hameaux sont situés sur le coteau calcaire qui domine d'une quarantaine de mètres le Cher.

Le système hydraulique est original : le moulin est implanté sur un petit ruisseau qui prend sa source en haut de la rue du Paradis au lieu dit « Les Fontaines ». Ce ruisseau alimente une réserve d’eau retenue en surplomb de la rue par un mur épais à contreforts. Un réseau souterrain assure l’évacuation de l’eau qui rejoint le Cher dans une boire à proximité de l’entrée du terrain de camping de Savonnières.

petite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 marspetite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 mars

Merci à nos amis de Savonnières de nous avoir fait visiter ce moulin.

Le rendez vous du samedi avait un goût de guinguette au bord de l’eau dans l’ambiance de la fête locale, Tous nos bateaux sont différents , c’est donc une découverte et aussi une attraction formidable qui trouve bien son site à Savonnières.

Huit heures trente tout le monde arrive sur le quai des bateliers, les discussions s’activent certains font connaissance pour la première fois. Je crois que c’est la Yole quatre places plus barreur qui a le plus de succès ,le Nautiraid dans son montage lui aussi attire les curieux et les connaisseurs.

petite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 mars
petite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 marspetite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 mars

Nous remonterons le cher sur six kms dans une ambiance bon enfant et volonté pour remonter le courant parfois assez fort notamment pour le Doryplume bon dernier, sur lequel Christian fonctionne aux avirons pour la première fois.

Nous pique -niquons avant l’arrivée au moulin, sympa ce pique-nique où nous échangeons non seulement nos victuailles et vins dans une sincère amitié mais aussi nos souvenirs ce qui donne des rapprochements anciens et des conversations interminables, souvenir souvenir…

La descente est formidable, nous avons juste à nous laissez porter sous les ombrages dans cette vallée où coule une rivière chargée d’histoire.

Suite à la visite du moulin des Fontaines, le dîner à lieu dans la grange troglodyte de nos amis de savonnières, c’est un lieu mythique un atelier d’alchimie où on redonne une âme et une nouvelle vie aux bateaux abandonnés.

C’est aussi un décor idéal pour un dîner où Frédéric notre thésard résumera ses années de recherches sur les yoles de Loire, un formidable travail de « doctor » passionnant sans aucun doute pour nous tous.

petite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 mars

Un lendemain sur la Loire, c’est vide ils sont tous partis dans la nuit, nous les angevins nous restons, nomades des bords du cher en bordure de la petite route du camping.

Une Yole, un canoë, un Nautiraid et deux kayak, Nous sommes neuf à embarquer en aval du pont de Savonnières pour rejoindre Bréhémont, une ballade charmante sur le Cher avec un petit rapide à la confluence de la Loire au lieu dit déversoir du vieux Cher.

Ce sera avec un courant soutenu que nous rejoindrons en une heure et demi Bréhémont ou nous déjeunerons au bout du long et superbe quai où sont amarrées, des gabares et toues cabanées.

Un petit détour sur le chantier de Maurice, une petit sieste sur le parking du château d’Ussé et ce sera le retour sur La Daguenière et Ecouflant au bord de la Sarthe.

Christian

petite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 marspetite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 mars
petite plaisance et yole de Loire à Savonnières : 29 et 30 mars
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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 21:44

 

canoeloire12 jls 27bwCe premier week-end de septembre a permis à une dizaine de canoës et à quatre kayaks de se retrouver sur la Loire.

 

Samedi, sitôt le petit-déjeuner avalé, débute la noria des navettes entre le camping de la Ménitré etVilbernier en amont deSaumur.canoeloire12 jls 185bw

 

 

 Après quelques coups de pagaie, nous nous extasions sur Saumur, son château, son pont et bien sûr ses caves !

Nous croisons et saluons des bateaux de Loire.

La météo estivale (crème et chapeaux de rigueur !) est au rendez-vous et donne aux rameurs du baume au cœur.

canoeloire12 jls 121bwÀ la halte pique-nique sur une île, les saucisses à la broche de Jean-Pierre en ont marqué plus d'un !

Le soir, au camping, la tablée gauloise a salué la cuvée Saumur de Serge Yannick et Guy, nos hôtes .

Au dessert, le cidre de Bretagne et la tarte aux pommes ont fait oublier un instant la nuée de moucherons.

Loire canoë bois 2010-09-08 2356bw

Dimanche, après une bonne nuit de repos, nous avons repris les pagaies en direction de Bouchemaine et des fameux Ponts-de- Cé (nos 40èmes rugissants ! )

canoeloire12 jls 418bwÀ l'heure du déjeuner, trois ou quatre courageux se sont laissés aller aux joies de la baignade.

Nous avons assisté, avant de repartir, à l'envol d'une nuée de cormorans et de quelques cygnes.canoeloire12 jls 164bw

L' été indien s'est mué en un vent fort, avant d'attaquer les Ponts -de-Cé, rendant le coup de pagaie plusvigoureux.

Pour toute la flottille, le passage des Ponts a été réussi et a clos un fort beau week-end.canoeloire12 jls 443bw

À d'autres rencontres avec Dame Loire en compagnie de Léo, notre fidèle mascotte et Plume, un délicieux nouveau- venu !

 

Annick

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 22:10

Préambule

Ah les belles vacances ! Pas besoin d’aller très loin pour être heureux. Certains se rendent en Inde, les Rats ont choisi l’Indre.

Le Népal, c’est vrai, c’est joli mais les Rats, eux, de nez pâle ils n’avaient point à la fin de leur excursion ensoleillée.

Le Rajasthan me direz-vous, ça a de la gueule tout de même ! Je vous répondrai que lorsqu’il voit une jolie Ligérienne déambuler sur les rives, eh ben, le Rat déjà se tend, lui aussi !

Quant à l’Himalaya, faut reconnaître c’est une destination de rêve. Toutefois, Proposez à un Rat d’entonner un chant vantant les vertus du thé au beurre rance ou une chanson à la gloire du rouge et du saucisson, il vous répondra immanquablement : « Le chant sur le thé, NEIN ! l’hymne à l’ail, YA !»

  17 rivieres et chateaux12 036w

Journée du mercredi 25 juillet 2012

Six heures trente. Le premier camion vient de passer avec fracas à dix mètres à peine de la tente occupée par Brigitte et Patrick. C’est râpé pour une grass’mat ! Ils avaient raison les Seigneurs du Fleuve : il est central le petit camping de Civray de Touraine. Ce qu’ils n’avaient pas précisé, c’est qu’il était longé par une route de desserte à côté de laquelle le périph Nantais passe pour un bucolique sentier de randonnée.

 

Une toilette de chat, pour les mecs. Une occupation intensive des lavabos et douches du camping pour les nanas et, bientôt Rates et Rats se retrouvent à la roulante devant un petit déj préparé amoureusement par Yves et Anne-Thérèse.

Hier au soir, Les frangins Marais, Vân et Patrick ont vainement tenté d’intéresser le reste de la troupe à une réflexion sur le parcours à effectuer le lendemain. Trop contents de s’être retrouvés sous les arches magnifiques du château de Chenonceau, quelques heures auparavant, les membres de l’équipe n’écoutaient rien et bavardaient comme des écoliers dissipés.

19 rivieres et chateaux12 042w

Ce matin, donc, il faut se décider. Ce sera un parcours sur l’Indre avec comme objectif le château de Loches.

Les préparatifs effectués, le convoi de véhicules s’ébranle en direction de Chambourg sur Indre, lieu de départ de la rando. Une équipe restreinte repart rapidement à la recherche d’un point d’arrivée où sera laissé le véhicule, équipé d’une remorque, des Seigneurs du fleuve.

 

L’affaire faite, retour des éclaireurs et départ de la bande sous les yeux énamourés d’un troupeau de vaches descendues s’abreuver à la rivière.

L’eau est claire, le fond sableux, des rais de lumières traversent les frondaisons qui protègent le cours d’eau du soleil de juillet qui cogne déjà en ce milieu de matinée. Les Rats sont heureux, ils boivent du petit lait.

(Eh oui ! ça leur arrive !)

 

 

34 rivieres et chateaux12 079wMerde ! La balade risque d’être courte ! A peine deux cents mètres de parcours et la rivière est barrée par un énorme peuplier couché en travers. Apparemment, pas de passage possible par en-dessous, il va falloir « enjamkayaker » l’obstacle !

 

Pour un baptême, Brigitte n’est pas déçue, elle se demande comment on va faire lorsque Ratabois la hèle pour lui indiquer un minuscule passage sous le tronc. Un vrai « trou à Rats » dans lequel elle s’engouffre avec, tout de même, un peu d’appréhension. Le reste de la bande suit et c’est reparti !

 

C’est beau, c’est sauvage, ça ressemble à un air de premier matin du monde … bref, rien que du bonheur ! Les embarcations glissent gentiment sur l’onde, au-dessus de longues algues vertes qui tapissent le fond ondulant sous l’effet du courant. On respire, on est bien !

 

Soudain, au loin, apparaît une chose étrange. Un truc qui ressemble à un gros ballon blanc, fait du yoyo à la surface. Ça s’enfonce, ça ressort, ça replonge, ça émerge de nouveau, c’est vraiment étonnant on se demande ce ça peut bien être ! L’OPNI (objet plongeant non identifié) se rapprochant, on s’aperçoit qu’il s’agit tout simplement d’un nageur au crâne dégarni qui remonte le courant de l’étroit cours d’eau en brasse coulée et de façon plutôt sportive. Arrivé à notre hauteur, l’homme met pied à terre, eh oui il n’y a pas beaucoup de fond, et engage la conversation. Le gars est plutôt petit, sec comme le compte bancaire d’un chômeur en fin de droits, mais vachement musclé. Quelqu’un lui demande si ça ne le gène pas de se baigner dans une eau peut-être malsaine. Ironique, le type lui répond que l’intérieur du bonhomme est sans doute plus pollué que la flotte qu’il y a autour.

23 rivieres et chateaux12 053w

Au bout d’un moment, le quidam prend congé et continue sa route, les Rats font de même.

La troupe pagaie une bonne demi-heure et pourtant, alors qu’on devrait être en vue du bourg de Loches, seules quelques habitations disparates indiquent une présence humaine en ces lieux verdoyants …

Ah, enfin … on y est ! Les habitations se resserrent. La petite troupe longe bientôt des j25 rivieres et chateaux12 056wardins et arrière-cours dans lesquels déjeunent des gens assez étonnés de voir des embarcations à cet endroit.

Dire que ça sent bon, serait exagéré ; soyons clairs, ça puerait plutôt l’égout !

Les Rats sont bientôt bloqués dans un cul-de-sac, au pied d’une ancienne usine située au cœur du petit bled. Le soleil cogne dur ! En attendant Alain, qui est parti en éclaireur, certains s’abritent du cagnard sous une passerelle de béton sous l’œil goguenard voire un tantinet narquois de Ratabois 1er qui, lui, a débarqué. L’attente sera longue dans ce lieu peu ragoûtant.

 

 

31 rivieres et chateaux12 074wAlain a trouvé une issue, ça repart. La rivière semble bien étroite, on se demande si on est sur le bon chemin et, de château, pas la moindre trace !

Bing ! Surprise de taille, le cours d’eau finit dans la pelouse d’une propriété privée. Des meubles de jardin, une balancelle, jouxtent un magnifique moulin construit en tuffeau. De sortie, apparemment point, si ce n’est un minuscule ruisseau qui serpente à travers les orties et les ronces.

 

Dominique, tenaillée par la faim, s’installe sans se poser de questions et attaque le casse-croûte. Vân et un comparse se rendent auprès du proprio pour lui demander l’autorisation de pique-niquer et surtout obtenir des informations pour se sortir de ce guêpier. En fait, il leur explique que la bande se trouve sur un canal parallèle à l’Indre, et leur indique la marche à suivre. Gentiment, il invite aussi les Rats à visiter son moulin après le déjeuner. Stoïque, Dominique a continué de s’empiffrer et elle en est au café lorsque les autres commencent à peine à sortir les provisions de leurs sacs.30 rivieres et chateaux12 073w

 

 

Quelques instants plus tard, repus, Rates et Rats s’échouent sur la pelouse pour une sieste réparatrice.

 

La pause terminée, la visite guidée du moulin commence. Jean-Luc semble littéralement sidéré par ce qu’il découvre !

 

La troupe repart et atteint bientôt l’embranchement indiqué par le propriétaire du moulin. A cet endroit, c’est bien l’Indre qui coule et il faut le remonter si l’on veut voir le château de Loches … dont acte.

Zut, nouvel embranchement ! Faut-il prendre à gauche ou à droite ? Evidemment, les joyeux lurons font le mauvais choix et il leur faut rebrousser chemin !

Il faut ramer. Le château semble bien loin, le soleil donne, le temps passe …

 

20 rivieres et chateaux12 043wAh, ça y est ! enfin ! La troupe débouche dans un joli bassin ombré de saules pleureurs et décoré de jardinières de géranium. C’est beau mais pas moyen de descendre, les quais sont trop hauts… enfin pas pour tout le monde ! L’Empereur, lui, a réussi à accoster et nonobstant l’heure tardive harangue ses sujets pour les inciter à aller boire un pot en ville. Faut dire qu’il fait chaud bien sûr, mais la route est encore longue jusqu’aux véhicules.

 

Bon, longue, la route … chacun s’y attendait … mais à ce point-là, sûrement pas ! Après deux bonnes heures de navigation, toujours pas de bagnoles en vue et surtout pas de pont à l’horizon au pied duquel sont garés lesdits véhicules !

A cela on peut rajouter un cours d’eau au courant plutôt vif, qui oblige les fiers navigateurs à quelques prouesses techniques. Cependant, les sites traversés sont de toute beauté, partout domine le vert. Les Rats n’oublieront pas de sitôt leur passage mouvementé sous les arches moussues d’un vieux pont. On les dirait construites séparément, sans lien entre elles, comme semées dans le paysage. Nimbées de rais de soleil qui filtrent à travers le sous-bois, enlacées par le lierre, elles semblent irréelles. On se demande ce qu’elles font là car on n’entend aucun bruit de circulation qui pourrait indiquer la présence d’un nouveau pont tout proche, reliant un village à un autre.3 rivieres et chateaux12 006w

 

Certains se demandent si, malencontreusement, la bande n’aurait pas dévié de sa route une fois encore.

On décide d’envoyer Patrick et Jean-Paul en éclaireurs.

Alleluia ! Les deux émissaires ayant trouvé le point d’arrivée, n’ont que quelques centaines de mètres à effectuer en arrière pour retrouver les autres membres de la troupe, qui a doucement progressé, et leur apprendre la bonne nouvelle !

On débarque. Dominique et Alain se dessapent en un clin d'œil et, quasiment à poil, se foutent à l’eau comme, d’ailleurs, ils l’ont fait durant tout le séjour.

 

Après la navette de véhicules habituelle, retour tardif au camping, douches et pieds sous la table où les Rats sont attendus par leurs restaurateurs préférés qui, une fois de plus, font des prouesses.

6 rivieres et chateaux12 012w

La nuit tombe doucement sur le camp, les passages desmonstres mécaniques se font moins fréquents, de toute manière il en faudrait plus pour perturber le sommeil des Rates et Rats fourbu(e)s.

 

 

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 22:54

 La 2ème sortie de ce début d’année mais la 1ère de Voile et Canotage !paim-blav12 jls 47bw

Toujours inquiet par ce temps incertain, mais toujours partant quand il s’agit de naviguer.

paim-blav12 jls 39bwPaimboeuf, c’est un peu une découverte, une première. Naviguer dans l’estuaire de la Loire, c’est presque la mer. Il y a le courant aussi ici, mais qui change selon les marées et le niveau de l’eau varie aussi. Gare à ne pas se retrouver coincés dans la vase ! mais nous avons avec nous des habitués de cet te zone. Jeanne et J.Claude nous ont préparé cette sympat hique sortie.paim-blav12 jls 11bw

Arrivés à la cale du club de voile de Paimboeuf, les bateaux  sont déjà à l’eau, sauf celui de J Louis qui nous attend, Nadine et moi. Et oui, c’est aussi une grande première pour Nadine, qui ne connait que depuis peu la navigation en canoë et Kayak, et qui, aujourd’hui, se jette à l’eau pour cette sortie voile-aviron. Je lui laisse donc la parole…    J Pierre

paim-blav12 jls 26bw

.la parole, ou plutôt le clavier ! merci JP.

C’est  vrai, cette 1ère expérience m’a quelque peu impressionnée. Complètement novice en navigation tout genre, j’embarque avec des gens sérieux, et j’ai totale confiance.

J’observe. Chacun s’affaire avec sérénité : J.Louis déroule aisément ses voiles, sa fille tient la barre en lisant un bon livre (!),  J.Pierre change de bord pour tenir la « gite » comme ils disent (nouveau mot pour moi), Léo se promène allégrement dans le fond du bateau.

Et moi, j’observe. paim-blav12 jls 30bw

paim-blav12 jls 40bw

J’observe que le bateau penche énormément d’un côté ; je m’accroche, en silence. Car personne ne semble s’inquiéter,  sauf moi !  Cette sérénité à bord me rassure énormément, et en même temps, je suis complètement impressionnée !  Mais je suis entourée de pro, donc pas de panique. Tout va bien.

Nous remontons la Loire, laissant derrière nous les cuves de Donges. Le vent nous pousse gentiment vers une majestueuse éolienne qui trône sur la berge.

Sur notre route, un bateau de pêche nous fait signe de faire un détour pour éviter son filet, étalé en travers de la paim-blav12 jls 116bwLoire.

paim-blav12 jls 102bwPlus haut, un autre klaxonne fortement et poursuit énergiquement la frêle embarcation des frères Marais, qui va s’échouer dans les filets… en fait, pas du  tout, ils longeaientce fameux filet afin de l’éviter.

 

 

 Plus loin, nous découvrons, non sans mal, l’entrée du chenal vers Lavau. Superbe bout de promenade à travers  les marais. D’ailleurs J Louis nous fera de superbes photos. Bravo !

paim-blav12 jls 119bw

 Nous n’avons pas tout notre temps pour déguster de délicieuses crêpes  dans cette sympathique crêperie-bar-librairie qui vaut le détour  et qui ne manque pas d’originalité dans sa déco, j’ai beaucoup apprécié !

Nous n’avons pas tout notre temps, car la marée descend, et on risque de s’e nvaser ! il ne manquerai plus que cela.paim-blav12 jls 146bw

L’organisation parfaite de cette sympathique journée nous ramène donc à bon port, et j’ose prendre la barre sur le retour …. Enfin mes coéquipiers osent me la confier. Ils sont gentils ! et je suis loin d’être une bonne coéquipière, mais j’assure un peu, le vent en poupe, avec de gentils conseils des uns et des autres, et tout s’est finalement bien passé.

Le bateau accoste en douceur ; à ce moment là, j’ai volontiers laissé la barre à J Pierre.

Chacun s’affaire à ramasser son bateau quand, tout a coup, le vent le lève plus sévèrement, et une  pluie bien battante nous accueille.  Ouf ! J’étais contente d’être sur le rivage !paim-blav12 jls 139bw

Merci à Jean Louis de nous avoir accueilli sur la petite LILIberté, son beau voilier.

Et merci à JClaude et Jeanne de nous avoir reçus chez eux pour un bon petit café, qui clôture cette journée de découverte extraordinaire pour moi.

Nadine

 

 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 21:50

 

Lundi 18  : En route vers Orléans

On rengaine le matériel, on remonte à bord, et en voiture Simone, on continue à tailler la route en direction du camping de St Ay *. La miction s’est bien passée, le roncier au pied duquel elle a eu lieu semblait un peu sec ; les mûres seront bonnes cette année. Soulagés, Dominique et Patrick atteignent leur but en fin d’après-midi. La roulotte d’Anne-Thérèse et Yves est déjà à poste, d’autres membres de l’équipe sont également présents.

On s’embrasse, on se congratule, on parle du temps, du trajet et on commence à dresser les guitounes. Y’a de tout : de la Quechua qu’on lance à la petite tente igloo traditionnelle. Un modèle atypique enchante toute l’équipe : la canadienne de Dominique (alias Peupeu), objet de collection des années soixante-dix. Les fermetures de l’entrée sont hors d’usage, ce qui permettra à la sympathique cabane de toile de vomir le lendemain matin une partie de son contenu.

loire rats 002wComme l’an passé, les camping-caristes proposent de s’occuper de l’intendance, ce que la bande de fainéants qui les accompagne, se dépêche d’accepter. Une fois de plus, Anne Thérèse et Chounet seront au TOP durant tout le séjour !

Douze Rats sont bientôt assis autour de la table : Jean-Paul et Bernadette, Jean-Luc, Roselyne et Jacques, Serge et Yannick, Anne-Thérèse et Yves, Dominique et Patrick, Marianne enfin, qui se met à pouffer. Elle pensait que Dominique était la femme de Patrick. Elle réalise son erreur en voyant ce splendide spécimen de la gent masculine, roulant des pectoraux. * (Prononcer Saint i , si on ne veut pas passer pour un plouc )

 

Mardi 19 : La colère du ciel.

Les herbes humides lui chatouillant le trou de balle, Plume trottine frileusement au bout de sa laisse. Il est huit heures du mat, Yves et son toutou adoré font leur petite promenade matinale. Patrick qui revient des toilettes, les rejoint et tous trois rallient le camping-car pour y prendre un petit déj bien chaud. Il faut ça ! Le crachin se met de la partie et le thermomètre affiche un neuf degré et demi à tout casser, beau mois de juillet décidément !

Le reste de l’équipe émerge du sommeil au compte goutte. Marianne, qui a dormi dans sa voiture arbore une magnifique coupe de cheveux TNT. Les autres montrent aussi quelques signes de fatigue. Ils n’ont pu s’endormir très tôt la veille, des malappris ayant discuté bruyamment au bar du camp jusqu’à une heure du matin. Peupeu dort toujours, sauf ses pieds qui ont choisi de voir la lumière du jour avant le reste du bonhomme.

Seuls, Anne Thérèse, Yves et les frères, bien à l’abri dans leur fourgon, semblent en forme. Le ciel est gris. Très gris. Il fait froid. Bien froid. Après s’être prosternés devant leur Grand Gourou Météo, les Rats attendent ses prévisions. Ce sera du moche. Du très moche ! ça va pisser dru et ça ne s’arrêtera qu’à quinze heures. Comme pour confirmer ses dires, ça se met à tomber et le niveau de l’eau est bientôt tel que le fourgon des frangins devient une île depuis laquelle les deux naufragés regardent leurs compagnons d’infortune de leurs grands yeux de coureurs de rivière.

Un petit groupe de Rats bricoleurs se met à fabriquer une sorte d’abri en tendant une bâche entre le camping-car et le fourgon. Bouts de ficelle et pagaies attachées les unes aux autres renforcent la structure. Qui n’a pas vu ça n’a aucune idée de ce à quoi peut ressembler un bivouac de romanos !loire rats 004w

Jean-Luc et Peupeu, qui étaient partis en reconnaissance au village, reviennent tout excités et annoncent qu’ils ont trouvé un resto chinois qui accepte de recevoir la troupe, même trempée, pour onze euros tout compris, entrées, plats et desserts à volonté. Emballé c’est pesé, l’équipe au complet se retrouve bientôt devant un buffet oriental bien garni. La nourriture est bonne, la patronne très accueillante, on peut se servir copieusement ce qui entraînera chez un Rat dont le nom ne sera pas cité ici, une gingembrite aiguë qui ne disparaîtra que le jeudi soir suivant.

Et le programme de navigation dans tout ça ? Vu le temps, on décide de supprimer l’étape du jour (Meung/Loire – Cour/Loire) et de se rendre au camping de Muides sur Loire, dès que la flotte aura cessé.

De retour au camp, chacun tue le temps à sa manière : ça dort, ça discute, ça joue au jeu des P’tits Cochons … bref, on s’occupe. Un couple de quinquas suisse allemand vient prendre langue avec Jean-Luc et Patrick. Ils descendent une partie du fleuve en kayak pliable et voyage dans une superbe Deux Chevaux blanche. Ils semblent intéressés par les embarcations bois. On se comprend à peu près, Les Suisses parlant un mauvais français et les français un mauvais allemand. Quinze heures cinq, une culotte de gendarme apparaît entre les nuages. On se prosterne, comme il se doit aux pieds de Grand Gourou, on démonte, on plie et on s’en va. Une heure plus tard, tout le monde est confortablement installé en bord de Loire et on décide de remonter le courant, histoire de dire qu’on aura quand même un peu navigué ce jour-là. La troupe passe sous le pont de Muides et se heurte bientôt à un petit seuil. En pagayant comme des sauvages et en choisissant la bonne veine, certains réussissent à le franchir et à s’élever au niveau supérieur. Bernadette, à qui son homme a recommandé de ne pas trop se fatiguer, a compris le contraire et s’acharne comme une démente. A ses côtés, Dominique fait de même. Ils n’avancent pas d’un iota mais ne s’en rendent pas compte. Ils font penser au lapin Duracell de la publicité ! Au bout de vingt minutes de ce petit manège, on va les récupérer.

Le soir tombe, tout le monde se retrouve autour de la table pour un savoureux dîner et après un petit brin de toilette, la petite bande va se coucher.

Fin du premier épisode. Prochain épisode : Mercredi 20 juillet, les Nymphettes.

loire rats 008w


Mercredi 20 : Les Nymphettes

Un pâle soleil se lève sur le bourg de Muides. Un à un, les Rats s’éveillent et rallient la roulante où leur est servi avec amour un substantiel petit déj. Patrick et Jean-Luc partent au ravitaillement et reviennent avec pain et pâté de tête acheté chez un homonyme de Patrick, un certain Alain Jorand, charcutier traiteur de son état, un emballage vierge rapporté de la boutique l’attestant.

Un petit bras de Loire baigne la plage du camping. C’est là que tout le monde embarque, bien équipé, la canicule n’étant pas encore au programme pour la journée. Les fiers navigateurs et trices passent sans encombres deux petits seuils mignonnets. Le fleuve est égal à lui-même, superbe !

A l’horizon se profile bientôt Blois, bonne ville du seigneur Jack Lang. La troupe s’arrête à quelques encablures du pont, sur la rive droite. Oh là là ! gros bouillon en perspective sous la deuxième arche ! On regarde, on s’interroge, y a-t-il des cailloux ou non ? Ces atermoiements ne sont pas du goût de Peupeu qui, excité comme un pou, se glisse dans son kayak et s’engouffre dans la veine d’eau coléreuse qui rugit sous le pont. Contre toute attente, alors que ses potes et potesses se demandent déjà comment avertir sa veuve, le héros triomphe de l’onde déchaînée, aussitôt salué par un tonnerre d’applaudissements. La route est tracée, il n’y a plus qu’à suivre … en faisant gaffe quand même !

Jean-Paul, qui a pris des photos des passages, est le dernier à franchir l’obstacle. Le dernier ? Mince … et Jean-Luc ? Où est-il passé celui-là ?

 

L’animal est déjà loin en aval. Fidèle à son image de franc-tireur, il est passé rive gauche, discrètement, sans rien dire.

Tiens, bizarre ! Le compte semblait bon or, deux embarcations apparaissent sous l’arche du pont de Blois et empruntent le passage que, a-t-on appris depuis peu, les autorités Blésoises envisagent de baptiser officiellement « Voie Peupeu ». Les pagaies sont en plastique blanc, ces sauvages ne font donc pas partie de la troupe. Hélas … Devant les yeux médusés des Rats, passent à toute vitesse deux ravissantes jeunes femmes, joyaux enchâssés dans leurs kayaks synthétiques de location. Le tonneau étanche, surmonté d’une tente –Galette, que l’on distingue sur l’une des embarcations, fait penser aux avions-radars Awacs. Au passage, ces jolies nymphettes complimentent les Baba Cool sur la beauté de leurs esquifs en bois, et continuent leur route en pagayant fermement.

La bande des Rates et Rats se regroupe et s’éloigne à son tour. Curieusement, les éléments mâles semblent avoir un regain d’énergie qui les pousse à accélérer le rythme. Le deuxième pont de Blois se présente, un seuil apparaît sous ses arches. Il est franchi sans encombres. Troisième pont en vue, avec seuil également, ça passe pour tout le monde mais ça gratte un peu pour certains.

Les minettes sont bientôt rejointes puis dépassées. Comme il commence à faire faim, Jean-Luc déniche une petite plage sympa qui abritera le pique-nique.

loire rats 009wAlors que la bande se restaure, qui voit-on débarquer ? Les deux Ondines qui annoncent que, pour une fois qu’elles rencontrent de vrais kayakistes, elles voudraient bien, s’ils le permettent déjeuner avec eux. Certains ne se sentent carrément plus pisser, ne parlons pas de l’élément gingembrisé !

On mange, on boit … peu ! Eh oui, incroyable mais pourtant vrai, douze Rates et Rats se retrouvent avec soixante quinze centilitres de pinard en tout et pour tout ! Du jamais vu !

On parle aussi : Les nouvelles venues annoncent qu’elles se rendent à Amboise où elles doivent être pour le jeudi suivant et qu’elles répondent aux délicieux prénoms d’Anaïs et Anny. La première, Anaïs, est française, professeur des écoles à Bobigny mais originaire du coin. Anny, la seconde est américaine et en vacances avec sa copine. Elle vient du Connecticut . Le nom du lieu prononcé avec un mignon petit accent déclenche immédiatement une crise chez le Rat atteint de Gingembrite, dont la trogne se fend d’un sourire béat qui ne le quittera plus jusqu’à la fin de la randonnée.

Le ventre plein, tout le monde repart. Direction camping de Chaumont. Les deux naïades s’arrêtent un moment alors que les Rats continuent leur chemin. Le temps est changeant, plutôt ensoleillé mais quelques grains arrosent la troupe. De plus, Grand Gourou a annoncé une bonne douche pour la soirée.

Chaumont enfin ! Arrêt au pied du camping et aux pieds de Jacques qui attend les pagayeurs et yeuses sur la berge. Remontée des embarcations et coup d’œil sur le ciel. Mince, Grand Gourou avait raison ça commence à crachiner sévère. Pendant que l’irremplaçable Jacques ramène les chauffeurs à leurs véhicules laissés à Muides le matin, les Rates et Rats restants prennent une boisson chaude, les vêtements humides qu’ils portent sur le dos les rafraîchissant quelque peu.

Une privilégiée dans le lot : Roselyne qui, grâce à Jacques son chevalier servant, dispose dès son arrivée de rechanges et de tabac secs. Un quart d’heure après son débarquement, elle est douchée, nippée et nicotinée de frais !

Anny et Anaïs arrivent à leur tour. Tandis que la jolie Française se rend à la réception située à l’autre bout du camp, la fille de l’Oncle Sam, tremblante, adossée au tronc d’un chêne, s’abrite de la pluie comme elle peut. Patrick lui propose un café qu’elle accepte volontiers. Anne-Thérèse, au cœur plus gros que la fortune de Bill Gates, lui propose carrément de dîner avec l’ensemble de la bande. Au retour d’Anaïs, la cause est entendue, deux convives de plus trôneront à la table. Cependant, tenant à participer, elles partent toutes deux acheter « un petit quelque chose » pour le dîner.

Le temps passe… Tranquillement… Humidement aussi … ! Soudain, bruits de moteur : les chauffeurs reviennent. Surprise, deux d’entre deux ont une passagère. Ils ont récupéré les jeunettes qui revenaient au camping après leurs achats au village. Gingerman (l’homme au gingembre) est accompagné de miss USA. Il descend de son véhicule, la bouille rubiconde, fendue d’un énorme sourire, il brille comme un phare !

Le dîner est génial comme d’hab’. Anne-Thérèse, Chounet et Jacques ont, une fois de plus, fait des prodiges. L’ambiance est chaleureuse. Cette fois, les soixante quinze centilitres du midi sont largement dépassés, d’autant plus que le « petit quelque chose » rapporte par les minettes s’avère être un petit cubi de rosé de Loire. Les vieux beaux sont aux anges. La présence des deux jeunesses leur rappelle quelque part leurs vingt ans. L’un évoque le temps où il était grand, beau et fort dans la marine, on ne peut plus l’arrêter. Un autre entonne « La Belle Barbière » repris aussitôt en chœur par ses complices, un troisième en bout de table, ne dit rien mais n’en pense pas moins. Un dernier enfin, va même jusqu’à massacrer la deuxième voix de la chanson « Sounds of silence » en duo avec Anny à qui on a demandé un chant de son pays. Quant à l’atteint de Gingembrite, lancé à corps perdu dans un conciliabule avec Anaïs, il ne brille plus … il rutile !loire rats 013w

Les Rates présentes ont un petit sourire aux lèvres et regardent la scène d’un œil indulgent, peut-être un peu apitoyé. « Pauvres garçons ! » doivent-elles penser. Enfin, tout ça reste bon enfant !

La nuit est tombée depuis longtemps. Vaisselle faite, respectueux des autres campeurs, les convives se séparent et chacun regagne qui, sa tente, qui, sa voiture pour une nuit au bord du fleuve.


Fin du deuxième épisode. Prochain épisode :Jeudi 21 juillet, l’Art Rat qui Rit.


 

Jeudi 21  : « L’art Rat qui Rit »

Temps pas franchement estival au dessus de Chaumont, ce matin encore ! Il a bien plu durant la nuit. Un somptueux petit déj au creux du ventre,c’est sous un fin crachin que le trio Jean-Luc, Chounet et Patrick part faire quelques achats. Fruits et charcutailles seront au menu à midi.

Le matériel plié, Rates et Rats se préparent à l’embarquement. Les Ondines dorment toujours. C’est jeune et frais mais ça n’a pas de résistance ces petites bêtes-là, surtout face aux baroudeuses confirmées et autrement expérimentées que sont Bernadette, Marianne et Roselyne. Il faut les voir les Rates, se couler dans le lit du fleuve, poitrine bombée et cheveux au vent. Le poignet est ferme sur la pagaie, le regard farouche. A côté d’elles, Lara Croft passerait pour une timide rosière de village !

loire rats 010wYannick trouve que les étapes sont un peu longues et il n’a pas tort. Le fait est que les journées sont bien remplies et que la troupe n’a pas trop le loisir de musarder. Le temps passé à la récupération des véhicules après l’étape n’arrange pas les choses. Cela dit, la météo s’est améliorée, le soleil brille et les passages nuageux se font plus rares. Tout baigne, donc.

Une pause est décidée, et la petite bande accoste sur une île dont le sol est couvert de galets et de morceaux de bois flotté. Tandis que certains se reposent, d’autres collectent des pierres aux formes particulières et, bientôt un impromptu petit musée à ciel ouvert ouvre ses portes. Des œuvres éphémères sortent du sol ou même, naissent sur la panse de Peupeu, panse sur laquelle a été érigée une splendide construction de galets qui se meut doucement au rythme de la respiration de ses fondations physiologiques.

Quelqu’un parle de Land Art, on lui répond qu’il faudrait trouver un nom spécifique aux merveilles qui viennent

d’être réalisées par les Rats. Serge, qui ne parle jamais pour ne rien dire et qui, comme on va le constater a le sens de la formule, propose alors l’appellation suivante : « L’Art Rat qui Rit ». Rien à dire, c’est épatant, l’idée est retenue à l’unanimité.

La troupe repart. Les kilomètres défilent. Yannick dit que c’est long et il a toujours raison. A l’arrière, la fatigue des jours passés s’accumulant, ça traîne un peu. Les Rates et Rats décident alors de casser la croûte un peu plus tôt que prévu, histoire de se redonner des forces. On s’arrête donc sur une île sablonneuse et le feu est allumé.

Peupeu en profite pour mettre ses affaires à sécher sur une espèce de croix de bois qu’il a planté dans le sol. De loin, l’ensemble a l’air d’un épouvantail et après les soins que lui apportent des membres de l’équipe, c’est en fait ce à quoi il ressemble effectivement. Tous se regroupent autour de leur nouveau compagnon et une photo immortalise l’instant.

Pendant que les saucisses cuisent, Mister Gingembre va faire quelques pas et revient au bout d’un moment la trogne en fleur ! Il a aperçu les jeunes compagnes de la veille et leur a fait signe de se joindre au groupe. Elles n’arriveront en fait qu’au moment du café, lorsque Marianne, s’étant avisée qu’elles ont dû s’arrêter à un autre endroit, leur fera signe à son tour. Une fois sur place, elles expliquent qu’elles ont bien vu l’homme qui les hélait mais qu’il semblait plutôt inquiétant et qu’elles ont donc choisi de débarquer ailleurs. Imaginez le dépit du Rat concerné !

Kayaks à l’eau, pagaies en main, souquez camarades, il faut tailler la route ! La bande prend une bonne résolution : Rester groupés, ne pas aller trop vite, attendre les retardataires. Sitôt dit, sitôt pas fait ! Deux excités se détachent rapidement et cavalent comme des dératés pour tailler une bavette avec les sirènes qui sont parties en avant. Leur cible atteinte, tout le monde se calme et un réel regroupement est effectué. Cette fois, les Nymphettes restent en arrière et la bande des Rats ne les reverra plus avant « l’Ile d’Or » d’Amboise, où elles accosteront après un dernier signe de la main.

Amboise ! La ville est magnifique, vue du lit de la Loire ! Le courant, qui se fraie un chemin entre les bancs de sable, emmène les embarcations vers la rive gauche. Les pagayeurs et yeuses mettent pied à terre au pied du château et vont repérer un éventuel passage sous le pont. Une voie est trouvée et tout le monde passe sans encombre dans le jus bouillonnant qui bondit joyeusement sous les arches de pierre.loire rats 017w

Direction Montlouis, ce n’est pas la porte à côté ! Après quelques kilomètres, la fatigue commence de nouveau à se faire sentir. Yannick dit que c’est un peu long et il n’a toujours pas tort le bougre ! Bon an mal an, les fières aventurières et iers, atteignent leur but. Soulagement pour les plus fatigués. Le pont de  Montlouis, que tout le monde désespérait d’apercevoir un jour, se dresse enfin au détour d’un méandre. Une question se pose : les accompagnateurs ont-ils dit qu’il fallait accoster en amont ou en aval du pont ?

Les frères choisissent la première option, aussitôt imités. Seule Roselyne poursuit sa route. La suite lui donnera raison. Jacques et Chounet, tout rouges de s’être agités comme des diables à l’endroit de la rive où devait se faire l’arrivée, expliqueront que personne ne les a vus malgré les grands moulinets qu’ils faisaient à destination des rameurs.

L’affaire résolue, il faut hisser les kayaks sur la levée qui surplombe le fleuve. D’un côté de celle-ci, la Loire, de l’autre, le camping. Une fois au sommet, il faut traverser une bretelle routière assez passagère, puis descendre vers le havre de paix où tout est déjà prêt pour nous accueillir. Il est déjà tard, et la navette pour récupérer les véhicules prendra, une fois encore, un certain temps. Ce qui fera dire à Yannick que c’est un peu long, remarque frappée au coin du bon sens et que personne ne songera à contredire.

Douchée, pomponnée, retapes, l’équipe des Rates et Rats se retrouve à table pour dîner. Alors, là, c’est grandiose ! Anne-Thérèse nous a concocté une recette à base de pâté Hénaff (le pâté du  ????). C’est divin et tout le monde se lèche les babin es. Puis, c’est l’heure de mettre la viande dans les torchons. Le petit pipi vespéral effectué, on regagne sa tente ou son véhicule. Durant la nuit, la pluie sera encore au rendez-vous mais, bien au chaud, Rates et Rats se riront des éléments et dor miront du sommeil du juste


Fin du troisième épisode. Prochain épisode : Vendredi 22 juillet, Les Seigneurs du fleuve.

 

Vendredi 22  : « Les Seigneurs du fleuve »

Réveil, petit déj, pliage des guit ounes, tout se fait maintenant en deux temps trois mouvements. Au quatrième jour de rando, l’équipe a pris ses marq ues. Les kayaks sont bientôt à l’eau, leurs pilotes à l’intérieur. On vérifie les appareils de bord, et c’est parti pour la dernière étape : Montlouis/Bréhémont. Une douzaine de ponts jalonnent le parcours dont les fa meux ponts Wilson à Tours et pont de la Motte, théâtre de nombreux chavirages lors de sorties précédemment effectuées par « Les Seigneurs du Fleuve », j’ai nommé les frères !

Il faut les voir les frangins ! Ils connaissent comme leur poche le fleuve qui les a vu naître. Lorsque les fonds se rapprochent, menaçant d’échouage les embarcations, leur œil d’aigle a tôt fait de repérer la veine dans laquelle file le courant, si faible soit-il. D’après la légende, ces fiers compagnons auraient été trouvés sur une grève sableuse, aux environs de La Daguenière, dans un berceau d’osier tressé en forme de canoë, déposée là par La Rivière de Loyre, il y a bien longtemps. Certains les disent immortels mais on dit tellement de choses !

Les deux ouvrages d’art qui surplombent la Loire en aval de Montlouis ne posent aucun problème pour les navigateurs, pas plus que les trois qui suivront à l’arrivée sur Tours, dont les immeubles apparaissent au loin. Traverser une grande ville en kayak, c’est assez sympa et ça n’arrive pas si souvent. Les Rats sont plus, des champs, que des villes.

loire rats 019wLe fameux Pont Wilson dresse bientôt sa silhouette massive devant les randonneurs. Toute sa partie centrale est bétonnée. Une reconnaissance s’impose. Un passage pourrait être envisagé sous la première arche de la rive gauche mais la troupe soupçonne la présence d’un gros bloc de pierre au milieu du parcours. Le portage semble être l’option la plus raisonnable. Une longue chenille, composée d’anneaux de chair et de bois, serpente alors sur les quais. Un homme, un kayak, un homme, un kayak … et ainsi de suite. Ah oui, une femme aussi de temps en temps !

La traversée de la ville effectuée sans encombre, la joyeuse troupe arrive quelques temps après aux abords du célèbre Pont de la Motte. Il faut signaler que, environ un mois avant le départ de la balade, les Seigneurs du Fleuve ont fait parvenir à l’ensemble des participants, de spectaculaires photos de l’endroit. On y voit des canoës malmenés par des remous dignes de ceux du Colorado, c’est assez impressionnant.

Le premier à se décider est Yannick. Royal, tous les sens en éveil, protégé des Dieux, on le voit s’engager sous le pont, aussitôt happé par le courant fou. La marche à descendre étant assez importante, il disparaît totalement du champ de vision de ses condisciples. Suspense … Passé ? coulé ? … L’attente est de courte durée, on aperçoit à nouveau le bonhomme au-dessus de la surface.

Conforté par le succès du Maître, Patrick s’élance à son tour dans le boyau. Il passe le premier seuil mais est assez impressionné par la marche qui lui succède. Son kayak plonge carrément dans le bouillon et il lui faut pagayer ferme pour maintenir la bête sur la bonne trajectoire. Au moment où il pense être sorti du chaudron du Diable, un courant de travers retourne l’équipage cul par-dessus tête. A l’eau, le petit canard !

Il ne lui reste plus qu’à écoper et tenter de remonter à bord. Alors qu’il effectue ces opérations, gêné par un courant violent, il voit arriver sur lui Serge et son kayak. Ce dernier, craignant de heurter le naufragé, a toutes les peines du monde à diriger son engin dans la bonne direction. Il y parvient cependant, Seigneur du Fleuve oblige ! Pendant ce temps, Patrick a réussi à se glisser dans son embarcation et se dirige vers une plage accueillante. Le quatrième et dernier à tenter l’aventure, Dominique, le fait avec succès. Le reste de la troupe, échaudé, préfère choisir une voie moins difficile.loire rats 016w

Sur la rive, Patrick a installé un étendoir rustique sur le quel commence à sécher son petit linge. L’endroit, plutôt sympathique, tape dans l’œil des aventuriers et ières. Comme il fait beau, ils décident d’y pique-niquer malgré le peu de distance parcourue.

La balade se poursuit sans incident jusqu’au confluent de la Loire et du Cher. A cet endroit, se dresse le pont de Cinq-Mars-la Pile, au pied duquel un seuil crée des remous assez puissants. Cette fois, c’est au tour de Bernadette d’apprécier la douce température de l’eau. Son gilet la maintient sans problème à la surface mais, les courants sont tels qu’ils empêchent l’embarcation et son ex-occupante, de f iler dans le courant et d’accéder ainsi à la rive pourtant proche. Il faut l’intervention musclée de ses mari et frère, héros s’il en est, pour sortir l’aventurière des eaux écumantes, tandis que Patrick prend en charge son kayak, animal rétif qui ne demande qu’à vivre sa vie sans contrainte, au gré du courant capricieux.

C’est une Bernadette courageuse et toute sèche qui remonte dans son esquif pour poursuivre le périple commencé trois jours auparavant. Les coups de pagaie succèdent aux coups de pagaie, il reste encore de la distance jusqu’à Bréhémont et la fatigue s’installe insidieusement dans les muscles des participants. Comme le fait remarquer fort justement Yannick : c’est un peu long !

Le pont de Langeais, si caractéristique, se profile à l’horizon signifiant aux kayakistes que l’écurie n’est plus loin. Au pied de l’ouvrage, la fière silhouette de Jacques émerge des hautes herbes et ne résistant pas à l’appel de son homme, Roselyne abandonne lâchement ses compagnes et compagnons de galère, à cinq malheureux kilomètres à peine de l’arrivée.

Les kilomètres en question sont avalés en deux coups les gros et Rates et, Rates et Rats accostent à la cale de Bréhémont, tout fiers de leur exploit. Sur la grève, une surprise les attend : Vân et ses deux filles sont venues les accueillir et assister au dîner de clôture.

Les navettes de véhicule terminées, tout le monde se retrouve attablé autour d’un festin préparé par Anne-Thérèse et Chounet, au camping de Rivarennes, tenu par Mme et Mr Postel. Ce dernier, ravi de retrouver la petite troupe qu’il a déjà hébergée l’an dernier, passe une partie de la soirée en sa compagnie, réclamant pour le lendemain une partie de Mölkky (prononcer molkiou), jeu de quilles d’origine finlandaise, qui lui a beaucoup plu l’année précédente.

Au cours des agapes, Chounet et son épouse se voient offrir une cafetière électrique, en remerciement des services rendus. Jacques, toujours présent chaque jour pour ramener les chauffeurs à leurs voitures, n’est pas oublié. Amateur de bon vin, il reçoit une sélection de crus du coin. Cela doit lui plaire car il met une ambiance du tonnerre de Dieu durant toute la soirée.

La panse rebondie et correctement humidifiée, les Rates et Rats vont se coucher tandis que Vân et ses minettes rentrent à la maison.

loire rats 005w

Samedi 23  : « Epilogue »

C’est sous un soleil un peu tiède mais présent, ce qui n’est déjà pas si mal, que se déroule le dernier petit déj. On fait les comptes, on se livre à sa petite toilette et on plie le matériel. Anne-Thérèse se voit offrir une hache de pierre, pour on ne sait quelle obscure raison, puis les premiers départs ont lieu. Dominique qui enchaîne avec des vacances en famille prend la route le premier, en compagnie de Patrick, son passager.

Mr Postel ne va sans doute pas tarder à pointer le bout de son nez pour sa partie de Mölkky avec le reste de la bande … 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 14:52

Sortie canoë des 7 et 8 mai 2011 sur la Loire

 

Vendredi après-midi, nous quittons notre quartier sous le regard de quelques voisins se demandant ce que nous faisons de nos week-end avec cette curieuse embarcation en bois sur la galerie.

Nous mettons le cap sur la Possonnière grâce à notre feuille de route obtenue par via Michelin, fiers d’avoir optimisé le trajet donné pour 3 heures. Nous nous apercevons aux trois quarts du parcours qu’il existe deux Possonnières, l’un sur le Loir, l’autre sur la Loire, c’est ainsi que notre temps de route passe à 4 heures guidés cette fois-ci par notre bonne vieille carte routière.loire canoe bois jls110005

Au camping, pas de doute, c’est bien ici, à la vue des canoës sur les galeries et aux visages familiers, ce sont très vite les retrouvailles, on remet à chacun le médaillon des gens d’Louère, cette fois nous faisons partie de la fête !

Le rassemblement général est ensuite donné pour aller prendre la soupe du marinier sous le chapiteau. Est-ce l’attrait de la soupe ou pour échapper à la pluie, mais tout le monde s’installe en un temps record à table. Passé le repas, direction un autre chapiteau où se tient le concert de plusieurs groupes locaux dont des chansons de mariniers de Loire.loire canoe bois jls110018

Après nos quatre heures de route, nous nous dirigeons à notre toile de tente pour y gagner un repos réparateur bercés par le clapotis de la pluie, du passage des trains (TER, TGV, marchandises, chacun ayant sa signature sonore) et du concours de tam tams. Ne dit on pas d’ailleurs dormir comme un Loir (et non comme la Loire).

Samedi matin, direction La Daguenière avec plusieurs véhicules et en utilisant les remorques à canoës, d’autres équipes nous y retrouvent.

Nous mettons à l’eau sur la Loire, très vite portés par le courant, nous suivons nos guides, car il ne faut pas louper l’embranchement qui va nous conduire sur le Louet, un bras rive gauche de la Loire sur environ 15 Km.

Le niveau du Louet est bas et de temps en temps cela frotte un peu sur le sable ou les graviers, mais rien de très grave.

loire canoe bois jls110138Midi passé, nous faisons l’arrêt pique nique sur une plage de graviers du Louet. Le curieux dossier qu’avait Guy dans son bateau est en fait une petite table pliante, sur laquelle il dépose quelques bouteilles de breuvage (dont un de sa fabrication) et des biscuits apéritifs. Au sortir du Louet, nous arrivons sur la difficulté du parcours: Le barrage. Ici pas de veine d’eau dans laquelle chaque équipage se lancera, non, juste un tas de grosses pierres de plusieurs mètres de haut, par-dessus lequel il nous faudra porter chaque bateau.loire canoe bois jls110147


En contrebas du barrage, un groupe de baigneurs se sent observé par une, puis deux, puis une trentaine de personnes debout sur le barrage, d’étranges personnes qui semblent regarder le filet d’eau qui passe à leurs pieds.

loire canoe bois jls110203

Une chaîne humaine se forme alors, en deux rangées distantes de la largeur d’un canoë, partant du haut du barrage et se terminant dans le filet d’eau. L’ensemble des bateaux franchit le barrage en un temps record, confirmant l’adage que l’union fait la force (pas la soupe). Nous prenons aussi conscience qu’il existe des bateaux légers, lourds et très lourds.

loire canoe bois jls110258Après cette difficulté, le Louet rejoint très vite la Loire qui nous porte par son courant. Nous faisons une halte rive gauche aux Lombardières, où les gabarres sont à quai. Ici, ce sont les villages qui accueillent les navigateurs de Loire, dont nous faisons partie avec nos bateaux en bois d’allumettes.loire canoe bois jls110263 Après le discours du maire, nous levons nos verres remplis de Coteaux du Layon en l’honneur de la Loire et de tous ses navigateurs.

Puis nous levons l’ancre, nous qui n’en avons pas, pour retourner au camping de la Possonnière. L’arrivée se fait en passant par le camp de trappeurs. Nous sommes accueillis par une salve d’honneur des fusils à poudre et d’un vive Voile et Canotage d’Anjou.

Le camp de trappeurs est une reconstitution faite par Thorvald Aventures, avec les costumes, les armes, l’artisanat, l’habitat, bref rien ne manque. Nos canoës saluent au passage le magnifique canoë exposé, en écorce de bouleau venant tout droit du nord est des Etats Unis.

Nous ne savons pas pourquoi le petit chien Léo a paniqué à la traversée du camp, il ne s’agissait pourtant que de simples trappeurs armés de gros fusils avec des peaux d’animaux tendus sur des châssis.

loire canoe bois jls110363Arrivés au camping, il faut ensuite rassembler les chauffeurs pour les faire monter dans les différents véhicules navettes, le chef (Yannick) se charge de rassembler tout ce petit monde pour que chacun ait sa place. L’aller et le retour se font sans encombre, au retour nous apprenons qu’une personne a été oubliée par les navettes : le chef !

Le temps pour les derniers de prendre une douche, et direction le chapiteau où nous attend le repas du soir, et comme nous sommes sur la Loire et qu’il y a des mariniers, alors ce sera la soupe du marinier. Puis à nouveau des concerts auquel s’est joint cette fois-ci le public de la région venu en nombre écouter les chants de mariniers.loire canoe bois jls110369

Nous avons rejoint nos couchages bien avant que le concert se termine, bercés par les derniers morceaux, nous nous endormons. Puis plus tard dans la nuit un autre concert qui n’était pas annoncé démarre, avec un groupe local : Trust avec un air gai et entraînant : Antisocial, tu perds ton sang froid. En parallèle du trafic d’hallucinogènes pour les musiciens nocturnes, les boules Quiès commencent à s’échanger à prix fort du coté des campeurs.loire canoe bois jls110404

Le lendemain, certains équipages ayant écopé d’une mauvaise nuit, jetteront l’éponge pour la sortie qui s’annonce.

Donc petit déjeuner au camping, puis le chef calcule, optimise les chargements pour un minimum de véhicules et un maximum de canoës sur les remorques, en ne s’oubliant pas lui-même comme passager quand les navettes se feront.

Puis c’est le départ pour Bouchemaine, où une fête sur la Loire se prépare. Les bateaux mis à l’eau le courant de la Loire nous entraîne vers notre rendez-vous fixé à midi à la Possonnière.

En chemin nous faisons une halte au village de Béhuard pour admirer l’église construite sur un rocher, cette église fût bâtie au XV ème siècle à la demande de Louis XI, en remerciement d’avoir échappé à la noyade à cet endroit sur la Loire. L’office étant en cours dans l’église, il ne nous sera pas possible d’y accéder, une cérémonie est alors organisée en toute hâte par certains membres du groupe au bar d’à coté.

Très vite nous repartons pour notre rendez-vous, en chemin un avion biplan de reconnaissance nous pique dessus, puis nous salue en plusieurs passages. loire canoe bois jls110381L’arrivée à la Possonnière se fait à midi pétante (des coups de feu de nos amis trappeurs). Puis le groupe se sépare en deux : rangement des bateaux et douche pour les uns et navettes pour les autres (en n’oubliant pas le chef). Au retour, le repas des équipages nous attend sous le chapiteau, repas réparateur durant lequel tous les exploits et bons souvenirs de ces deux jours seront relatés.loire canoe bois jls110474

Un grand merci à l’organisation et aux équipages d’avoir rendu ce WE si agréable.

 

Fred-Eric les Seine et Marnais

 

album photos   la-posso 11 la-posso 11

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 22:30

 

Un couple de pagayeurs qui tente de rejoindre la rive à toute vitesse, façon Tex Avery, alors que le canoë se remplit d’eau, implacablement. Un superbe dos musclé entièrement tatoué de motifs asiatiques. Une montgolfière planant dans le silence d’un soir d’été à seulement quelques mètres de la surface du Cher.10loire canoé bois 10jls0096

Serait-ce un inventaire à la Prévert ? Non, juste l’évocation de quelques souvenirs de la descente Loire Canoë Bois 2010 organisée par l’association Loire Aventure Amboise les 3, 4 et 5 septembre. Les 33 canoës participants ont ainsi conclu une trilogie ligérienne qui aura permis de découvrir plus de 120 km de Loire sur trois années, avec les associations partenaires Thorvald Aventure et Voile et Canotage d’Anjou.

VENDREDI 3 SEPTEMBRE

10loire canoé bois 10jls0009Rendez-vous était donné dès le vendredi après-midi sur le bief du château de Chenonceau. Les chanceux qui n’habitent pas trop loin ou ceux qui peuvent moduler leur emploi du temps se sont donc retrouvés sur les rives du Cher.

Soleil radieux. Temps estival prévu pour tout le week-end. L’humeur était à la légèreté. Philippe et moi sommes arrivés vers 16 h. Yannick et Serge (rappel de l’article n°1 de notre règlement : toujours commencer par nommer le président), Françoise et Guy, Antoine, Christophe, Daniel, Jean-Pierre …10loire canoé bois 10jls0128 bref, une bonne partie du groupe Voile et Canotage était déer dans les eaux du Cher serait un terme plus approprié à la tenue de notre canoë. N’ayant pas vu l’eau depuis notre descente de Dordogne quinze jours plus tôt, et ayant fini de sécher sur la galerie dejà sur place, les canoës rassemblés sur la rive, prêts à voguer sur les eaux claires du Cher. S’immerg notre fourgon pendant le trajet depuis Angers, il s’est transformé en pédiluve dès la mise à l’eau.

Je n’ai guère profité du paysage durant le premier kilomètre, écopage oblige. Peu de courant, vent nul, remonter le cours de la rivière fut aisé, la limpidité des eaux invitant à se régaler du spectacle des algues et innombrables poissons ondulant au soleil. Soudain, ce fut LE cadeau. Le château de Chenonceau est apparu au détour d’une courbe, baignant dans la lumière d’été, ses arches surplombant le Cher. Les dizaines de touristes agglutinés aux fenêtres des deux niveaux de la bâtisse ont abondamment photographié nos embarcations semblant surgies d’une autre époque. Passage sous l’arche centrale, petit détour par le port privé, navigation sous le pont, nous avons eu l’impression de vivre un moment hors du temps dans le calme de ce bel après-midi d’été.

10loire canoé bois 10jls0032Remontant le Cher jusqu’à Chisseaux, un petit kilomètre en amont, nous avons croisé au passage une superbe péniche anglaise. La chaleur nous a poussés vers l’ombrage de la buvette du camping tandis qu’Antoine s’essayant à la pêche a sorti de l’eau un silure d’un gabarit déjà respectable. Lors de notre retour, attirés par l’harmonie des lieux au niveau du château, nous avons décidé d’accoster. Après la découverte des magnifiques jardins à la française, nous avons décidé de poursuivre par la visite du château. Surprise : nous avons pu accéder librement, l’entrée officielle du site se trouvant à l’entrée du parc, côté route. Malgré la splendeur des lieux, nous ne nous sommes pas attardés, nous sentant « clandestins » facilement repérables avec notre bidon étanche sous le bras ; juste le temps de faire quelques clichés du canoë de Michel et Chantal cadré dans le vitrail d’une fenêtre. 10loire canoé bois 10jls0076Le retour dans la lumière du soleil couchant fut enchanteur. C’était l’heure de l’envol des montgolfières. Chargées de touristes, trois puis quatre puis cinq montgolfières apparurent dans le panorama du château. L’une d’entre elles survolait le Cher à moins de 50 mètres de notre canoë. Nous la vîmes descendre, descendre, descendre encore vers l’eau. Nous nous attendions à la voir plonger d’un moment à l’autre. Mais d’un coup de lance-flamme, son habile pilote lui a fait franchir facilement les arbres de la rive. Le gros ballon rouge s’est éloigné, tel un rêve que l’on a du mal à retenir le matin au réveil.

Nous avons croisé de nombreux autres canoës bois. Malgré leur arrivée tardive sur le lieu de rendez-vous, les participants à la randonnée n’ont pas voulu se priver du plaisir de la découverte nautique du château, à la lumière du soleil couchant, dans un calme absolu.

SAMEDI 4 SEPTEMBRE

Après une nuit calme au camping River Camp nous avons quitté les rives du Cher pour retrouver le fleuve Royal à Amboise, sur l’île d’Or, près du siège de l’association Loire Canoë Amboise. Déchargement des embarcations, briefing, transport des véhicules jusqu’à Port de Luynes, retour par le car. Le soleil était déjà haut quand tous les bateaux furent enfin sur l’eau, chargés du matériel de camping, prêts à se laisser porter par le courant. 10loire canoé bois 10jls0341Très vite, l’heure du pique-nique est arrivée, moment de partage où chacun s’est fait un plaisir de faire découvrir à ses voisins sa spécialité locale, spécialité le plus souvent liquide …

Le temps de quelques pauses boisson ou baignade, Rochecorbon, l’escale du soir, s’est rapidement profilé à l’horizon. Le vent portant et le courant relativement fort de la Loire ont permis de parcourir les 22 kilomètres de l’étape sans trop d’efforts, encore moins pour les heureux propriétaires de canoës à voile. L’île choisie par nos organisateurs pour le campement s’est couverte de toiles colorées.

10loire canoé bois 10jls0459Après une baignade sportive contre le courant, des échanges sur les restaurations de canoës en cours, sur les aventures et mésaventures nautiques de l’été, l’heure de l’apéro est arrivée rapidement.Le cuistot de Loire Aventure nous avait concocté un repas « comme à la maison ». 10loire canoé bois 10jls0491Même mieux qu’à la maison au vu de mes capacités culinaires. Humm… les fromages de chèvre et leur tranche de lard grillés au feu de bois, la purée de pommes de terre parfaite . ... Et puis, le dos musclé entièrement tatoué, eh bien c’était celui du cuisinier ! 10loire canoé bois 10jls0477

La nuit tombante, la soirée s’est terminée autour du traditionnel feu de camp, avec la découverte de la surprise annoncée au programme. Un conteur local (tourangeau) nous a fait découvrir une autre facette de la Loire : la Loire littéraire. C’est, bercés par des textes de Victor Hugo, Jacques Lacarrière ou du géographe Elisée Reclus que nous avons terminé cette délicieuse journée.

Extrait :  «  Depuis qu’enfant, je l’ai découverte( la Loire), j’ai toujours quelque part en moi, enclos d’images, de senteurs et de sons, un mont Gerbier de Songes ». Jacques Lacarrière dans « Un amour de Loire », éditions Christian Pirot.

5 SEPTEMBRE DIMANCHE

10loire canoé bois 10jls0543C’est toujours sous un soleil radieux que la journée du dimanche s’est levée. Nos hôtes du week-end avaient déjà chauffé le petit déjeuner au feu de bois et grillé les tartines. Le démontage du camp s’est fait aisément, le soleil du matin évacuant rapidement l’humidité de la nuit.

Briefing obligatoire avant d’embarquer. Deux passages humides, voire très mouillés ont été annoncés : le pont Wilson et le pont de la Motte à Tours. De gros cailloux dans les rapides du pont Wilson, de grosses vagues au pont de la Motte. Le départ de la flottille s’est fait dans un silence pesant. Chacun était-il hanté par la vision de son canoë broyé par les grosses pierres du pont Wilson (N’oublions pas que c’est lors du passage de ce pont que Bernard Ollivier a failli se noyer lors de son « Aventure en Loire »). Ou alors, vision plus légère, le canoë simplement submergé par les remous du pont de la Motte (pas de danger nous a dit l’organisateur. Le seul risque, c’est de remplir le canoë !) 10loire canoé bois 10jls0622

Tours se trouve à un petit kilomètre de notre escale nocturne. Très vite, nous avons repéré le pont Wilson. Nous avons débarqué pour effectuer une reconnaissance du terrain. Allait-t-il falloir organiser un portage pour éviter un passage périlleux ? Mais sortir les bateaux à cet endroit s’avérait difficile, la rive étant très encaissée. Après avoir observé le niveau d’eau, les plus expérimentés se sont lancés dans la descente du rapide sous la pile bâbord. D’habiles manœuvres leur ont permis d’éviter les rocs. Les plus téméraires ont suivi. Certains canoës garderont des stigmates de leur descente. Jugeant le passage trop délicat pour leurs compétences, quelques uns d’entre nous ont confié leurs esquifs à des pagayeurs plus expérimentés. D’autres, encore plus prudents, ont préféré porter malgré la difficulté.

Très (trop) rapidement, le pont de la Motte s’est profilé à l’horizon. 10loire canoé bois 10jls0647La flottille s’est arrêtée sur un banc de sable en amont. Après reconnaissance, la descente s’est organisée, les plus confirmés se positionnant au départ et à l’arrivée. Malgré la tranquille assurance des organisateurs, avec quelques autres « dégonflés », nous avons cherché un passage plus facile. Sous la pile du pont la plus proche de la rive gauche, nous avons pu tranquillement passer à pied dans le courant, en remorquant nos embarcations.

10loire canoé bois 10jls0595Les autres ont tenté l’aventure. «  Le passage est délicat mais pas dangereux, le seul risque, c’est d’embarquer de l’eau. » nous avait-on annoncé au briefing. Eh bien, ce fut la réalité pour une bonne partie des canoës. Chahutés dans les remous, embarquant de l’eau par l’avant, il suffisait que l’équipage s’incline du mauvais côté pour rapidement « faire le plein ». C’est ainsi que 4 ou 5 canoës ont chaviré. Mais nos amis vikings, avec toute l’énergie qu’on leur connaît, ont refusé de laisser faire et se sont mis à pagayer de toutes leurs forces pour regagner la rive avant de couler. Ils ont ainsi provoqué l’hilarité générale non dénuée d’admiration face à une telle détermination. 10loire canoé bois 10jls0318

Le pique-nique du midi fut le bienvenu après de telles émotions. Le cuistot de l’association nous avait encore mitonné un délicieux repas. Le généreux soleil du midi a séché le matériel malmené au passage du pont, et agrémenté baignades et siestes.

La fin de la randonnée fut une simple ballade digestive comparée aux moments forts de la matinée. Baignade, observation d’empreintes de castor ont clôturé notre parenthèse ligérienne.10loire canoé bois 10jls0674

Merci à Loire Aventure Amboise pour ce délicieux week-end à l’organisation sans faille.

Danièle

album photos  Loire canoë bois 2010-09-08 Loire canoë bois 2010-09-08





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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 11:30

10loire canoé bois 10jls0269   En attendant le "rat-port" de cette magnifique randonnée, vous pouvez retrouver un résumé en photos de cette sortie sur la gallerie de photos "Loire Canoë bois 2010-09-08";


   Si vous avez participé et si vous désirez une photo, (définition plus grande), laissez moi vos coordonnées dans le contact en bas de page du blog, je me ferais un plaisir de vous les envoyer;


j'ai quelques portraits de canotiers, je les enverrais personnellement;

 

Merci aux organisateurs

 

le mulot10loire canoé bois 10jls0096

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