Je voulais construire un petit canoë pour sortir à la journée.
Les critères étaient :
Moins de 4 mètres, léger pour pouvoir être porté seul, qu’il glisse bien et… une belle ligne !
J’ai opté pour le SASSAFRAS 12 de chez CHESAPEAKE LIGHT CRAFT et acheté les plans chez ARWEN MARINE.
Le SASSAFRAS 12 mesure 3m66 de long, une largeur maxi de 71cm et un poids en dessous de 13kg.
Ce que je trouvais intéressant c’était le mode de fixation des bordés par l’intermédiaire de feuillures qui donne à la coque un aspect d’assemblage par clins.
La construction se fait de façon « cousu collé » et toutes les étapes de la construction sont classiques.
La seule différence est la réalisation de la feuillure à l’aide d’une défonceuse. Les dimensions de la feuillure sont de 9mm de large pour 2mm de profondeur (pour un cp de 4mm)
L’assemblage se fait facilement, les bordés se calant entres eux et le collage ne nécessite que de petits joints congés.
Je l’utilise à la pagaie simple, mais avec une double il a les mêmes performances qu’un kayak LÉO.
En 1980 je mettais à l’eau ma première construction de canoë .
J'ai relevé les cotes sur celui de mon père , un modèle KIRIE acheté en 1947 que nous possédons toujours.
Le chantier
L’original à droite et la copie.
Depuis , quelques années on passées !!!! ,et je me suis intéressé à la méthode de construction des canoës de Cèdre et entoilés ,fabriqués depuis plus d’un siècle aux Canada et aux États-Unis.
Après pas mal d’heures !! de recherche sur la technique,je me lance dans l’aventure en 2013.
Cette technique nécessite la fabrication d’un moule « plein » ( ce type de moule était employé par les fabricants de canoës aux Canada et aux États-Unis, pour de la productions en grand nombres) , (il existe une autre méthode moins contraignante, mais je l’ai découverte plus tard.)
Pour ma première construction d’un ( Canoë de cèdre entoilé ) , j’ai choisi un PROSPECTEUR de 16’ (4.85 M) , c’est un canoë qui à une certaine réputation de « polyvalence », il à une importante capacité de charge, car il est profond , il à un Bouge assez important ,ce qui le rend bien manoeuvr able sur eau calme , mais surtout aussi en eau agitée.
Les phases de construction sont les suivantes :
Construction du moule / Construction d’une partie de la Coque / Démoulage / Finition de la Coque / Fabrication des Barrots et Bancs / Entoilage / Enduit et Peinture / Pose des Liston et Joncs d’étrave.
- 1 Phase : le chantier , pour supporter la fabrication du moule.
- 2 Phase : Débit et montage des couple sur moule.
- 3 Phase : Pose des lattes sur les couples.
- 4 Phase : Après quelques heures de ponçage !!! , huilage et vernissage.
- 5 Phase : Montage des bandes métalliques ,qui serviront de « Tas » pour sertir les pointes dans les membrures.
- 6 Phase : Le moule est fini et séparé du chantier.
DÉBUT DE LA CONSTRUCTION DU CANOË
- Cintrage des étraves à la vapeur , avec l’aide de Michel.
- Après usinage les étraves son installées sur le moule.
Les membrures sont ployées à la vapeur sur le moule et fixées sur les serres.
- Ensuite vient la pose du bordé , qui est pointé sur les membrures, c’est la que les bandes métalliques jouent leur rôle de « tas » .
- A un certain stade de la pose du bordé , le canoë est démoulé.
- Les pontets sont installés ,et le bordé sera fini d’être posé.
- La pose du bordé fini, séance de ponçage.
Les barrots sont installés et la coque vernis intérieur et extérieur.
La coque est entoilée avec une toile de coton, qui sera enduite, peinte, ce qui assure l’étanchéité du canoë.
Les sièges et barrots sont installés, ainsi que les listons
Connu par les proches des frères MARAIS sous le nom de FROG, le bateau s’est avéré se nommer en fait LE FROG sur les papiers officiels, ce qui se comprend mieux quand on en connait l’origine anglaise.
LE FROG a été construit chez CHESFORD YACHT AND LAUNCH à FROGMORE dans le SUD DEVON et restauré par les MARAIS en partie chez BORIS allias FROG (suite à son séjour en ANGLETERRE).
Rappelons que les français sont surnommées Frog (grenouilles) ou Froggies (grenouillettes) par les anglais.
Mais l’origine de ces bateaux est plus complexe : elle remonte aux pêcheurs des iles ORCADES (ORKNEY), iles situées tout au nord de l’ECOSSE.
Pour occuper les longs hivers durant lesquels la pêche n’était pas possible et pour arrondir leurs fins de mois, les pêcheurs construisaient des canots.
Profitant de tarifs de chemin de fer avantageux, les canots étaient livrés dans toute l’ANGLETERRE chez des constructeurs intermédiaires qui en assuraient la finition et la motorisation.
C’est ainsi que LE FROG a été équipé d’un moteur STUART TURNER chez CHESFORD.
Cette activité a pris fin vers 1963 date à laquelle les chemins de fer britanniques ont été restructurés. Les tarifs étaient devenus prohibitifs pour le transport des canots.
iNFOS :
Les iles ORCADES constituaient, par leur disposition en cercle, un lieu propice à la constitution d’une base navale de la ROYAL NAVY. La base, nommée SCAP FLOW, fut renforcée à l’initiative de W .CHURCHILL.
L’aviateur PIERRE CLAUSTERMAN, engagé en 40 dans la RAF, fut un moment affecté à la défense aérienne du site.
On trouve dans le commerce un excellent whisky : SCAPA.
Chesford Yacht and Launch (Jenny Brown article extract)
L'entreprise a débuté sur le site où est située actuellement la société Marine Cottages .
Elle s’appelait au début Chesford Boatyard, ainsi nommée par le premier propriétaire, Herbert Pratt qui s’était établi après avoir dirigé une ferme dans le Midlands Ouest.
Sa première réalisation fut l'achat de clinkers (canots à clins) 12 et 14 pieds construits par les pêcheurs d'Orkney. Ils étaient transportés via la gare de Kingsbridge pour l’installation de moteurs et aménagement à Frogmore. Comme les affaires ont prospéré dans les années 1960, d'autres bateaux, conçus par Alan Pape et construits à Looe, ont également été terminés dans l’entreprise qui a été rebaptisée The Chesford Yacht and Launch Compagnie.
Robin East a repris en l’entreprise en 1972 et l’a renommée Chesford Marine .
Courrier de ROBIN EAST
Cher Patrick
Les propriétaires actuels de Frogmore Boatyard m'ont transmis votre e-mail puisque j'ai construit des bateaux Chesford à Frogmore entre 1972 et 2012.
Quant au Frog, il aurait été construit dans les années 60. J'ai repris la Chesford Yacht and Launch Company à Frogmore en 1972 après le décès de l'ancien propriétaire.
Il avait l'habitude de commander les coques aux pêcheurs des Orcades, qui étaient construites par les pêcheurs pendant les hivers où ils ne pouvaient pas pêcher. Ils ont été envoyés dans le sud du Devon par train pour faire installer et terminer les moteurs par la Chesford Yacht and Launch Company à Frogmore.
Il y avait beaucoup de bateaux vendus de cette manière et je suis ravi que le vôtre soit un exemple si bien entretenu.
J'espère que cette brève explication vous sera utile et si vous avez besoin de plus amples informations, n'hésitez pas à me contacter.
Sincères amitiés
Robin East
Ayant contacté l’association OHBS qui s’occupe de la sauvegarde des bateaux anciens des iles ORKNEY, celle-ci m’informe qu’étant en acajou, LE FROG provient vraisemblablement des ateliers MACKAY.
YVAN HOURSTON est un ancien de chez MACKAY. Il se met plus tard à son compte
Un certificat de jauge de 1996 nous situe LE FROG en BRETAGNE à BADEN 56 MORBIHAN. Il est immatriculé NA A 15039
Le bateau est vendu (ou échangé) plus tard à un marchand de bateaux bien connu dans le monde du bateau de collection à qui les frères MARAIS l’achètent en juin 2000.
Les frères entament alors une importante restauration.
Celle-ci s'étale sur plusieurs mois: la moitié des clins sont changés ainsi que toutes les membrures en chêne, le pont avant et le haut du tableau arrière.
Les bancs sont neufs, ainsi que l'hiloire et les plat-bords.
Les pièces d'accastillage en bronze sont refondues.
Il est équipé plus tard d’un mât et d'une voile au tiers de 5,85 m2 confectionnée à l'atelier voilerie Anne Renault à Fouras en 2006.
La magnéto est entièrement refaite.
J’acquiers le bateau été 2020
Péripéties de papiers
Voyant que le bateau était immatriculé en 1996, je décide de le faire immatriculer à mon nom.
Mais lors des précédentes ventes, ni les frères ni le commerçant n’avaient fait les démarches administratives, jugées inutiles pour un si petit bateau.
Le commerçant n’avait pas de dossier pour ce bateau, alors qu’il m’avait indiqué en posséder pour chacune de ses acquisitions.
Malgré mes relances insistantes, aucune des deux parties ne retrouvaient d’archives qui auraient pu me permettre de retrouver le propriétaire officiel.
J’adressai alors un courrier aux affaires maritimes, qui me répondirent ne pas avoir droit de donner le nom du propriétaire, mais seulement bien vouloir lui transmettre un courrier rédigé par moi.
Ce fut fait, et par chance la personne accepta de prendre contact avec moi.
Malheureusement la personne ne voulu pas faire une déclaration de perte de carte bleue (demandée par les AFF MAR). Ceci bloqua la procédure quelques mois.
Je relançai encore les deux vendeurs intermédiaires, leur demandant même de fouiller sous leurs meubles afin de trouver cette fichue carte bleue, mais sans résultats.
Je demandais alors au propriétaire de bien vouloir écrire aux AFFAIRES MARITIMES pour expliquer son cas. Il le fit, et quelques jours plus tard je recevais enfin mes papiers.
Moteur
Pendant les tracasseries de papiers, j’avais entamé le démontage du moteur qui avait donné beaucoup de soucis aux frères.
Le constat fut moyen :
bonne mécanique pas trop usée
circuit de refroidissement sérieusement bouché par la rouille (voir ci-dessous)
culasse fendue et très affaiblie par manque de matière
culasse d’échappement bien entamée
jeu à la clavette du volant moteur
Restauration avec culasse neuve en provenance d’Angleterre.
Amélioration avec pipe de culasse et culasse d’échappement en alu de conception maison (usinage CFAO) – ces 2 pièces ne se trouvent pas sur le marché.
Coque
Peu de choses à faire :
Recoller les lattes de pont
Reprendre quelques lattes de plancher
Une peinture extérieure
Ce seront les prochains travaux de l’été.
LE FROG - caractéristiques
Canot à clins de 12" longueur 3,70m en acajou
N° 109 de chez CHESFORD YACHT AND LAUNCH – année 1960 environ
Moteur STUART TURNER type R3M 1.5CV n° 40 R 799 années 62 / 63 environ
monocylindrique 2 temps à refroidissement par eau avec embrayage et inverseur
Découpe des pièces au 1/20ème pour placement optimum sur le panneau de contreplaqué (CP).
.
Report sur les panneaux de CP okoumé : fond 8 mm, bordés 5mm, cloisons 10 mm et découpe des pièces du mannequin en aggloméré 12mm
Pied de mat en noyer massif :
Préparation du tableau arrière : 2 épaisseurs CP 8 mm
Finition en noyer massif
Étambot et étrave : assemblage Noyer massif et CP (4 fois 8 mm)
Stratification intérieure du puits de dérive
Montage du puit de dérive
Montage de la dérive, CP 10 mm lestée de plomb, stratifiée 2 fois 400 g sur chaque face
Assemblage du mannequin sur un support de 2 chevrons solides et parfaitement plans
Intégration dans le mannequin des éléments définitifs : tableau arrière, cloisons, puit de dérive, étrave et quille
Alignement de l’étrave à l’aide d’un cordeau en axe
Collage des éléments fixes à l’époxy chargée. (les cloisons provisoires sont protégées de l’époxy par du ruban adhésif)
La quille, en sapin blanc, dépasse à l’arrière : l’aiguillot du safran s’appuiera dessus
Liaison entre l’étrave et la quille
Dérive en place dans son puit
Lissage de l’ensemble, facilité par une bonne précision du plan
70 heures
LES BORDĒS
Découpe et assemblage des bordés
Assemblage en zig-zag de 2 moitiés, avec un léger écart rempli de colle, isolées dessus et dessous par un film plastique, puis serrées pour un alignement parfait
Pose de bordés, refendus partiellement pour épouser le tableau arrière.
La préceinte (bordé haut) devra être légèrement modifiée.
Galbord, bordé de fond en CP 8 mm, particulièrement vrillé à l’étrave : la fente autorisant cette audace
Insertion d’une pièce en sifflet venant obturer le vide
Bordés collés et vissés (vis inox) sur les couples
Etrave doublée par trois plis de lamellés collés en Noyer
124 heures
Doublage de la quille jusqu’au puit de dérive (mettre une cale pour éviter un resserrement du puit)
Aileron (CP 18 mm) renforcé par 2 tasseaux et se prolongeant jusqu’au safran
Stratification des bouchains, bande en fibre de verre 400 g/ m2
Ponçage et bouchage
Imprégnation d’époxy diluée
150 heures
LES AMĒNAGEMENTS INTĒRIEURS
Démoulage, démontage du bâti et retournement sur son ber
Passage d’n PVC (diam 32) dans le ballast
Après ébavurage, joints congés sur membrures et bouchains
Stratification interne d’une bande sur les bouchains
Imprégnation de la réserve de flottabilité avant et renfort de stratification
cloison de séparation des 2 ballasts
Renfort des 2 positions de mât
190 heures
Modification du coffre arrière pour loger le moteur électrique
Imprégnation et stratification des ballasts avant fermeture
Cloisonnement et ballasts fermés
Renfort de la préceinte en mélèze, cachant la tranche du contreplaqué et fermeture des coffres et volumes étanches.
240 heures
Après retournement, et ponçage, stratification extérieure 200 gr /m2 avec l’aide de 2 amis
Renfort de l’étrave et de la quille avec une tresse Aramide de 5 cm de large doublée de part et d’autre du puit de dérive
Renfort et finition, avec support des dames de nages, frêne lamellé – collé, noyer et mélèze
Imprégnation, stratification et peinture (polyuréthane 2 composants) intérieure et vernis
290 heures
Après peinture de l’extérieur : ouf ! La porte a été assez large
LE GRĒEMENT
Collage du mât, 3 plis de sapin blanc (lames à volet) ramené à une section 8 cm
Réduction au carré en pied puis progressif à 6 cm x 5 cm en tête
Section octogonale par rabotage électrique et manuel puis arrondie à l’abrasif
Vergue et bôme en bambou stratifié aux entre-nœuds, extrémité en séquoia, imprégnés époxy
Safran relevable, lesté de plomb sur aiguillots et fémelots Inox maison
350 heures
4 avirons en sapin blanc et mélèze sur dame de nage en acier inox maison
Gréement houari, voilerie du Bassin à Gujan Mestra.
Détail du pied de mât et fixation
Rangement du mouillage
Drisses de foc et de pic sont capelées sur chaque bord et font office de haubans
Les avirons trouvent place de part et d’autre du cockpit Les cale-pieds en long ont été ajoutés après les 1ères navigations.
Le banc arrière coulisse. Le grand coffre peut accueillir le moteur ou autres
2 trappes permettent un accès aux nables de remplissage. 2 bouchons (PVC plomberie !) permettent la vidange des ballasts puis du cockpit grâce au vide-vite (parfois …).
Après la construction du kayak Léo'nidas en 2012, un kayak polyvalent en bois de 4 m dessiné par Pierre, j'ai décidé de me lancer dans la construction d'un kayak de mer le Téo 5,20 (360l) avec trappes encastrées.
Quelques photos de la construction seront en ligne dans les mois prochains.
Pour ceux qui veulent se lancer voici aussi deux liens : le site et le blog de Pierre l'architecte (Oh my boat), et celui de Patrick qui a construit en 2019 un très beau kayak Téo, et qui détaille les différentes étapes de la construction dans son blog.
Après avoir vendu, mon Neo 4.80, j'ai décidé de remettre une construction en route. Toujours avec un dessin de Pierre Gingueneau. Mais ce sera un modèle plus long, le TEO 5.2.Il sera aussi ...
Canoë acheté à en juin 2019. Le vendeur le tient de son grand-père qui habitait sur les hauteurs de Montsoreau-49 et était armurier dans la galerie le Passage à Nantes.
Le constructeur DS à Vitry, c'est écrit sur le logo, est inconnu des connaisseurs...
mais nous en saurons bien plus page 10.
Le bateau est en plutôt bon état, non déformé, vernis d'origine. Équipement :
1 siège pliant,
2 dérives (manque les supports),
2 pagaies superbes et légères,
1 gréement latin sans la voile,
le safran.
La quille extérieure sera a changer, ainsi qu'en partie, les étraves extérieures, et des parties des quilles d'échouages
Début des travaux de raclage début mars 2020
Racloirs divers
Quille extérieure et étrave fatiguées
Mars 2020, en plein Coronavirus, depuis 10 jours confiné à la maison, je racle le canoë. L'extérieur est terminé et l'intérieur est bien avancé, quasiment un demi côté, et ce mercredi 25 j'ai terminé en démontant les pontets, un peu de casse (extrémité d'un plat bord). Je vais pouvoir racler les pointes.
L'absence de pontet permet un raclage satisfaisant jusqu'à l'étrave. Notons que l'étrave est en deux parties, assemblées par languette. La partie supérieure très endommagée doit être cou-pée et remplacée, pas si facile à faire, je m'y reprend à deux fois.Quille extérieure et étrave fatiguées
Une étrave intérieure comporte le n° 147 gravé. La signification ne fait pas l'unanimité, chaque constructeur ayant ses propres codes : le premier de ce modèle fabriqué en 1947 ?
C'est ce que veut croire Alain F...
La quille et le joint de coton huilé
La quille doit être remplacée, vu son état. Elle est démontée faisant apparaître un montage inédit sur les canoës, selon les experts.
Les bordés sont chanfreinés au milieu du bateau, créant un coin où est inséré un cordon, de coton huilé probablement (sec, il s'est cassé), censé faire l'étanchéité, la quille le maintenant en place.
Protection du bois
Après plusieurs échanges, à propose des différentes possibilités (vernis gras dilué-Tonkinois ou Epiphane-saturateur D1 d'Owatrol, huile de lin) (vernis bi-composant polyuréthane exclus car non adaptés), je choisis de mettre d'abord de l'huile de lin (mélange d'huile de lin crue 40 %, cuite 10 % et terpène 50 %). L'huile de lin, que j'ai bcp utilisée pour du bois d'intérieur, présente le défaut de sécher très lentement, voire pas … ce qui pose problème pour le vernissage. Je passe 2 couches à l'extérieur et à l'intérieur, juste avant les fortes chaleurs (+ 25 °C) le week-end de Pâques-10 au 12 avril 2020-afin de nourrir le bois et lui éviter de sécher
L'huile traverse les bordés au niveau des clous et des feuillures et atteint très probablement toute l'épaisseur du bois.
C'était prévu, la surface reste grasse une semaine après, cela m'inquiète...
Au racloir j'enlève la matière grasse que je n'imagine pas sécher. Aussi, j'entame de racler très légèrement toute la surface, intérieure et extérieure, et de passer du papier de verre pour enlever ce gras.
A force de ténacité et de recherches internet régulières, Serge a trouvé Outre-Atlantique un canoë DS à vendre chez un antiquaire (pas brocanteur au vu du prix demandé...).
Avec une photo de la plaque de ce constructeur, inconnu en France !
Le temps est souvent beau, voire chaud sur l'ouest durant le confinement.
Pas bon du tout pour le bois qui sèche.
Mais des dommages bien antérieurs sont à reprendre.
Les 'petites' réparations sont nombreuses, rebouchage d'emplacements de clous rivetés avant reperçage...
Les coins de bois sont éternellement utiles pour presser lors d'un collage.
Après avoir espéré garder les étraves extérieures, malgré leur état, et passé beaucoup de temps à couper, insérer des éléments neufs, coller... sans jamais être satisfaisant, décision est prise de faire des étraves neuves (d'autant que la quille est neuve, faite dans la dernière planche d'un frêne de Guern coupé en 1995 environ), réalisées à partir d'un frêne du jardin coupé un mois plus tôt. Cela fera un continuité de matériaux nouveaux.
L'idée de refaire le montage initial de la cordelette sous la quilleest abandonnée. Un joint 'moderne' sera plus sûr et devrait réduire le maintient d'humidité. Un joint plat-mousse adhésive est collé sur les parties internes des étraves et quille, afin de limiter les entrées d'eau (la face externe des étraves intérieures est abîmée). Un montage 'à blanc' est réalisée, pour parfaire l'ajustage, et démonté pour le vernissage.
Puis vient le moment du vernissage, 5 couches à l'intérieur, 7 à l'extérieur, dont la dernière qui fera une 'peau de crapaud' inexpliquée, à moins que ce soit la chaleur qui a provoqué cela, comme le pense Patrick C. qui m'a bien aidé à rattraper le problème.
Dimanche 20 septembre, mise à l'eau à la Courbe, en Bourg-des-Comptes.
Une boîte à ramer et un plancher, acheté par ailleurs, sont installés, l'essai est prometteur.
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L’association Voile et Canotage d'Anjou a pour objet de promouvoir les bateaux traditionnels voile avirons en bois, ou de conception classique, les canoës et kayaks bois, pour découvrir les rivières et plan d'eau de nos régions. De regrouper et créer un lien entre les amateurs et les propriétaires de canots traditionnels. D’organiser ou de coopérer à l’organisation de manifestations.
Vous désirez construire un kayak de vos propres mains, un kayak en bois à bouchains, à partir d'un plan ou d'un kit, du Léo de 4,00m au kayak de mer Téo de 5,20m, visitez le site de Pierre : https://ohmyboat.com/blog/
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