C’est vrai que c’était aussi bizarre qu’inhabituel … On aurait dû se méfier …. Payer 50 € pratiquement un an à l’avance pour une sortie Rats Toqués, y’avait du louche ! Mais bon, les nombreuses éditions précédentes avaient été plutôt sympas et les candidats à cette coutumière sortie de printemps n’avaient pas spécialement tiqué.
Hélas, lorsqu’ils s’étaient rendus compte que les Gentils OrganiseRATeurs s’étaient conformés à l’air du temps en matière de gestion, la déception fut totale :
Il n’y aurait pas de Route des Rats en cette année 2015 !!! Les responsables s’étaient barrés avec la caisse, et avaient placé les sommes encaissées sur des titres aussi hasardeux que rémunéRAT eurs . Heureusement, la nature fait bien les choses ! Le désir et l’attente avaient été tellement forts dans l’esprit des inscrits, qu’en ce matin du lundi 23 mars 2015 au réveil, ils se levaient persuadés d’avoir passé un merveilleux week-end sur l’eau alors, qu’en fait, ils l’avaient simplement rêvé !
Le rêve de Ratabois :
Dimanche 22 mars, vingt heures. Week-end bien tristounet sans Route des Rats !
Bien au chaud dans sa grenouillère en fibres de copeaux de séquoia, Ratabois se couche et s’endort rapidement. Ses discrets ronflements fissurent bientôt le placo du plafond de la chambre impériale et le délire commence ! Il se voit fonçant sur la route de Candé, poursuivi par les terroristes de « Bocaux-Pas-Gais », des intégristes morbihannais dont l’activité principale consiste à briser des bocaux de Salicorne à grands coup de rame. (à noter que dans le bled de Ratabois, la salicorne est pourtant vendue à la Halle et pas cher, ce qui devrait en théorie, satisfaire les intégristes de tout poil ... mais bon !)
Le monarque sue à grosses gouttes ! Soudain un projectile fait exploser sa lunette arrière … enfin, celle de son véhicule ! Notre héros écrase l’accéléRAT eur et réussit à rejoindre ceux de son peuple qui l’attendent au bord de la rivière Erdre à Freigné.
Après leur avoir fait constater les dégâts et relaté son épopée, il ordonne la mise à l’eau.
……..
Deux heures sonnent au clocher de Ploeren. Les rives de « l’Erdre sauvage » s’estompent dans le cerveau brumeux de Ratabois qui plonge enfin dans un sommeil sans faille.
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Le songe de Dominique :
Mériadec, le 22 mars , vingt-deux heures trente. Déçue, Domi vient de se glisser entre ses draps en peau de phoque, récemment rapportés d’un voyage à Ushuaia. L’odeur de la pelisse, sommairement tannée, l’emporte vers les rives du sommeil. Sa pensée vagabonde … Elle rêve !
Notre joyeuse Morbihannaise est déchaînée, elle a apporté à ses amis Rats un élixir de sa composition dont, dit-elle, les Papouasiens de Nouvelle Guinée qu’elle fréquente régulièrement, font grand usage. Le breuvage en question leur apporte tonus et vigueur, notamment au solstice de Printemps en période de reproduction.
Elle fait tellement bien l’article qu’elle convainc nombre de ses congénères d’y goûter. Même si certains ont l’air sceptique, voire inquiet !
La sympathique globe-trotteuse a dû mal respecté les proportions, car l’effet obtenu est inversement proportionnel au niveau d’énergie déployée pour la promotion de la fameuse potion magique!
Le délire de Peupeu :
Dimanche 22 mars, 6 h 30 du matin. Peupeu rentre de boîte … comme il peut ! Boulot à 8 heures ! Il est en larmes. Pas de Route des Rats cette année, l’horreur absolue ! Il a bien essayé de noyer son chagrin mais celui-ci était tel qu’un camion citerne n’aurait pas suffi.
Mort de fatigue, il s’écroule au pied d’un des chênes qui bordent l’allée menant à sa maison. Et la magie opère !
Il se voit dans une sorte de brouillard assis sur un pont, détendu, apaisé, contemplant une nature que le beau temps rend encore plus belle à ses doux yeux de Raton égaré. Son regard candide se pose sur l’onde pure qui frémit à ses pieds. Pieds qu’il baignerait volontiers si la crainte d’une probable amputation pour cause d’hypothermie ne l’en empêchait.
Abruti de sommeil, notre ami poursuit son rêve, à peine gêné par les écureuils qui, mécontents de la présence de cet importun au pied de leur arbre, lui jettent des glands dont il ne sent même pas l’impact et envisagent même de déféquer sur l’intrus.
Cette fois, c’est l’image de sa personne à califourchon sur un arbre qui lui traverse l’esprit. Par amusement, il essaie de placer son esquif en équilibre dessus. Comme ça … juste pour le plaisir !
De toute façon, il n’a rien d’autre à faire car il a cassé sa rame et ne peut plus naviguer.
De plus, dans son délire nocturne, il se dit que s’il en avait une, il l’utiliserait bien comme le collègue qu’il a vu à cet endroit-même, touiller la soupe qui mijotait dans son canoë en espérant que le petit chien qui était là s’y jetterait pour la parfumer en viande.
Le songe de Léo :
Eh oui, les animaux aussi ont droit au rêve ! La mascotte de la Route des Rats se blottit sur sa paillasse en cette fin de week-end. Il est triste. Il ne verra pas la bande de ridicules zozos qui l’amuse tant chaque année. Dehors, Briollay respire la douceur angevine malgré un petit vent frisquet. Léo soupire et s’abandonne à sa couche moelleuse.
Son petit cerveau le transporte alors sur les bords de l’eau qu’il affectionne tant. Il s’y voit tantôt sur le kayak de Nadine au calme, tantôt sur le pont avant de l’embarcation de Jean-Pierre telle une figure de proue fendant les flots tumultueux.
Minuit sonne à l’église du village. Est-ce le bruit des cloches, le sifflement du vent au dehors ou bien encore l’obsédant tic tac de la grande horloge sculptée à l’opinel dans un tronc de saule par le Seigneurs du fleuve et offerte en cadeau d’anniversaire à Jean-Pierre à l’occasion d’un de ses anniversaires ? Nul ne le saura jamais mais toujours est-il que tout s’emballe dans la tête du petit chien.
Il voit des mains gantées de cuir s’apprêter à saisir une saucisse qui grille au barbecue ! Horreur, ces mains n’ont pas de propriétaire ! Elles semblent animées d’une vie propre !
Le corps de la petite bête tressaille … Le cauchemar va le réveiller quand soudain l’image de son maître vénéré s’impose à lui. Jean-Pierre s’avance, fier et sûr de lui. Il parlemente avec les créatures du Diable et obtient d’elles qu’elles renoncent à l’objet de leur convoitise.
Léo se calme enfin. Son souffle s’apaise. Il dort.
Il voit des mains gantées de cuir s’apprêter à saisir une saucisse qui grille au barbecue ! Horreur, ces mains n’ont pas de propriétaire ! Elles semblent animées d’une vie propre !
Le corps de la petite bête tressaille … Le cauchemar va le réveiller quand soudain l’image de son maître vénéré s’impose à lui. Jean-Pierre s’avance, fier et sûr de lui. Il parlemente avec les créatures du Diable et obtient d’elles qu’elles renoncent à l’objet de leur convoitise.
Léo se calme enfin. Son souffle s’apaise. Il dort.
Le vagabondage nocturne du Sourissoh :
En larmes qu’il est le photographe ! Pas de sortie annuelle des Rats, ça ne passe pas ! Dire qu’il avait préparé ses 250 kg de matériel en vue d’une bonne nouvelle de dernière minute !
Alors que le bourg de Ste Marie s’endort paisiblement, notre Mulot trépigne. Bon, aux grands maux les grands remèdes : un litre de rouge et zou, au dodo !
L’effet de la drogue se fait tout de suite sentir : Monsieur se croit dans une soirée mondaine, entouré de jolies dames en chapeaux chics et de messieurs en nœuds papillons. Comme si c’était le style d’une soirée entre Rats ! Comme quoi, il faut savoir bien doser ses médicaments !
Et il y va le bougre : ça flashe, ça met en boîte, ça mitraille à tout va. Il est tout content de sa jolie galerie de portraits.
Une image lui plaît particulièrement. C’est celle où il surprend l’expression de surprise qu’on lit sur le visage de cinq convives qui découvrent le menu de la soirée : pâté de RATgondin à la carte !
Doucement, les images s’estompent. Une vague de calme noie son cerveau surchauffé. Notre Sourissoh tombe dans les bras de Morphée.
Epilogue:
Et voilà ! On pourrait ainsi en écrire des pages !
Que dire du rêve de note sympathique violoniste Charles qui a imaginé, durant cette fameuse nuit, avoir découvert une combinaison néoprène très pratique qui se fermait par devant ! Alors qu’en fait … elle était comme les autres, il la mettait simplement à l’envers ?
Quoi penser de celui de Philippe qui, tel un très courageux plongeur de l’équipe Cousteau, a rêvé qu’il était mandaté par IFREMER pour mesurer à plusieurs reprises, le niveau de vase au fond de la rivière ?
Et le cauchemar de Jean-Marc qui, ayant perdu ses clefs de voiture, se voyait contraint de participer à un dîner de gala « en tenue d’otarie ». Ou pire, à ne pas dîner du tout ?
Faut-il enfin et surtout s’inquiéter de celui de Rataplume dont on se demande s’il a vraiment toute sa tête pour écrire des histoires pareilles ?
Toujours est-il que rêve ou réalité, Rates et Rats comptent bien se retrouver l’an prochain pour une 23 ème Route des Rats Toqués aussi joyeuse que déjantée !!!!!!!
Nantes le 17 juin
Merci à Pascal le Moino, l'organisateur,
et à Jean-Marc son complice, et leurs femmes qui ont supporté pendant quelques semaines le stress de la préparation de cette manifestation,
Merci à Gérard Cousin, technicien chez Nautiraid, pour l'ensemble des conseils, et principalement le cours de démontage et pactage d'un kayak pliable, à l'arriv ée à Sucé sur Erdre, et à Guillaume le concepteur du Narak,
pour leur prticipation à ce weekend,
le samedi était consacré aux essais des bateaux et à la découverte de la nouvelle gamme de bateaux Nautiraid à St Philbert de Grand Lieu, le pays du Moino,
le dimanche une rando était oraganisée sur la plus belle rivière de France : l'Erdre
Un départ , un peu tardif de Nantes, après les éternelles navettes pour déposer les véhicules à l'arrivée, à Sucé, la mise a l'eau s'effectue derrière le stade Marcel Saupin, et c'est de suite la découverte du tunnel de liaison (730 m de long), v ers le bassin Céneray, au pied de la Préfecture et la remontée de l'Erdre, le Pont St Miel, les clubs d'avirons, le pont de la Jonelière, le parc de la Beaujoire, au milieu d'une régate ,
la navigation se fait au rythme des pagayeurs, novices pour certains, d'autres étrennent leur nouveau kayak, d'autres dont mon équipière sont présent pour essayer des kayaks avant un éventuel achat, et d'autres découvraient cette belle rivière : l'Erdre;
et c'est aussi l'occasion de sortir nos deux kayak Chauveau
Un pique nique improvisé à la cale de la Chapelle sur Erdre, un accueil au rythlme d'un groupe de jazz, merci le G.O. Pascal ,
j'en profite avec Jean-Marc pour essayer le dernier né des Nautiraid : le Grand Narak : une sensation de glisse, sans effort, une très beau produit,
une photo de famille devant une ratiboisière, et nous filons vers Sucé sur Erdre terme de notre journée,
Après un cours mémorable de rangement d'un kayak pliable par Gérard, c'est la remise des prix, Pasacal nous avait préparer un petit jeu, et c'est la jeunesse qui
gagne, la relève est assurée
le mulot
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